Smallville

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Cet article a été publié il y a 15 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Suivez-moi derrière le jeune Clark Kent dans sa petite ville natale, Smallville, à travers cette série aux multiples facettes… Exposé sur ce show qui est trop souvent relégué au rang des « séries pour adolescentes ».

Préambule : ce nouvel article est (de loin) le plus long de mon blog. J’ai essayé de le faire le plus complet possible tout en le rendant accessible à ceux qui ne connaissent pas du tout la série. J’attend avec impatience vos commentaire…

Nom : Clark Kent / Kal-El
Apparition :
Disparition :
Description : Extra-terrestre (kryptonien) envoyé sur Terre alors qu’il était bébé pour le préserver de la destruction de sa planète. Notre soleil jaune lui confère des pouvoirs qui se développeront petit à petit.
Dans Superman : Superman

Smallville. Rien que le nom de cette série évoque pour moi un sentiment de nostalgie bien que la série soit encore en cours de diffusion… Je vous avais parlé, il y a quelques temps, de la série des 4400 comme étant la seule série que j’ai réellement suivi en direct du début à la fin. En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai.

Enfin oui et non. J’ai découvert les 4400 alors que j’étais à la fac, mais c’est Smallville qui m’a réellement fait entrer dans le monde des séries. Retour en arrière : alors que j’étais au lycée, ma principale source de revenus étaient des baby-sittings (hé oui!). Je me suis donc logiquement retrouvé plus d’une fois à regarder la TV le samedi soir, et c’est ainsi que j’ai découvert Smallville à la fin de la première saison. Comptant actuellement 7 saisons complètes et une 8ième en cours de diffusion aux USA, j’ai donc grandi, du lycée à la thèse, en passant par la case prépa, avec le jeune Clark Kent, ce qui explique mon envie de vous en parler aujourd’hui.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, et pour que ceux qui ne connaissent absolument pas la série puissent suivre sans trop de problème, j’ai fait un certain nombre d’encadrés (tel celui ci-contre) rapellant qui est qui à travers 5 sections. Ceux-ci apparaissent dans l’ordre chonologique de la série, et au fur et à mesure que ces personnages sont évoqués dans l’article. Leur fiche descriptive se compose de :

Nom : le ou les nom(s) du personnage dans la série
Apparition : début de sa présence dans la série. Un tiret indique que le personnage était là dés le premier épisode.
Disparition : fin de sa présence dans la série. Attention : « disparition » ne signifie pas forcément « mort » ! Cela signifie juste qu’il a cessé d’être un personnage principal, mais cela n’exclue pas qu’on le revoit ensuite (en chair et en os, ou en flash-back…). Un tiret indique que le personnage sera présent au début de la saison 8.
Description : rappelle du rôle du personnage vis à vis du personnage central, Clark.
Dans Superman : indique le rôle du personnage dans le comics « Superman ». C’est ainsi une indication sur le futur du personnage…


La ferme Kent

Nom : Marta Kent
Apparition :
Disparition : fin saison 6
Description : Fermière du Kansas qui recueillit Clark. Elle est stérile et n’a jamais pu avoir d’enfants.
Dans Superman : Mère adoptive de Superman

Mais venons-en au sujet qui nous interesse. Comme vous l’aurez déjà surement compris, Smallville est une série télévisée racontant la jeunesse de Clark Kent, appelé à devenir Superman une fois adulte.

Résumé

Clark (Kal-El de son vrai nom) vient de la planète Krypton. Balayée par une terrible guerre, ses parents décident de le mettre bébé dans un vaisseau spacial à destination de la Terre, afin de le faire échapper à la destruction imminente de son monde. Après trois ans de trajet, le vaisseau pénètre dans l’atmosphère terrienne et se crash dans un champs du Kansas. Mais celui-ci n’arrive pas seul. En effet, ayant quitté l’orbite de Krypton juste avant son explosion, de nombreux fragment de la défunte planète accompagnent le vaisseau sous la forme d’une pluie de météorite destructrice qui s’abat sur la petit ville de Smallville. Après la découverte de son vaisseau, le petit garçon est recueillit comme un des leurs par Martha et Jonathan Kent, deux fermiers n’ayant jamais eu d’enfant, qui lui cacheront pendant longtemps ses origines.

Nom : Jonathan Kent
Apparition :
Disparition : milieu saison 5
Description : Fermier du Kansas, ferme mais juste. Il a reccueilli Clark avec sa femme lors de son arrivée sur Terre. Il déteste les Luthor.
Dans Superman : Père adoptif de Superman, décédé dans sa jeunesse

Le petit Clark grandit donc à Smallville et tente de mener une existence normal, partagé entre sa scolarité, ses travaux à la ferme, ses amis où son amour secret pour la jolie Lana. Cependant, ses origines font se développer chez lui des pouvoirs surhumains : vitesse, résistance, force. Si bien que ses parents finissent par lui révéler sa véritable nature, et c’est ainsi que commence la série. Peu de temps après, alors que Clark est encore sous le choc de la révélation de ses parents, une voiture vient le percuter par accident et s’abîme au fond d’une rivière ; son conducteur ne doit la vie qu’aux capacités extraordinaires de Clark. Son nom est Lex Luthor.

Parallèlement, il se trouve que les météorites arrivées sur Terre avec Clark ont un effet sur certains humains qui y sont trop exposés. Ceux-ci se mettent à developper des capacités extraordinaires, souvent en lien avec les circonstances qui les ont mis en relation avec les-dites météorites. Ces pouvoirs sont souvent accompagnés de folie progressive, toujours du fait des radiations des météorites, mais pas toujours.

Les bases de la série sont ainsi posées.

Celle-ci va s’articuler de nombreuses manières, mais dans un premier temps, on va avoir trois fils rouges, à savoir :

– Les « infectés » (aussi appelés « krypto-monstres » plus loin dans la série), qui tiendront pratiquement tout le temps le rôle du méchant, différent dans chaque épisode.
– La relation avec Lex, ils commencent par être meilleurs amis (avec une certaine ambiguité tout de même), avant que leur célèbre antagonie ne prenne le dessus.
– La relation avec Lana, amour caché dans un premier temps, qui deviendra par la suite un jeu de « je t’aime, moi non plus ».


Clark Kent et Lex Luthor, futurs ennemis en puissance

Nom : Lex Luthor
Apparition :
Disparition : fin saison 7
Description : Fils du richissîme industriel Lionel Luthor, il est lui-même milliardaire. Coureur de jupons, très intelligent, il est doté d’une part sombre qui ne fera que s’accentuer au cours de la série, c’est au départ le meilleur ami de Clark
Dans Superman : Milliardaine mégallomane, et ennemi numéro 1 de Superman

Kryptonite et radiations

En ce qui concerne le premier fil rouge, il faut noter que c’est une libre interprétation de la part de l’équipe de la série. En effet, si les météorites (la « kryptonite ») ont toujours été radioactives dans le comics de Superman, il n’a jamais été question d’un quelconque effet sur les humains ; la propriété la plus connue de ces roches étant un effet extrêmement nocif (pour ne pas dire mortel) sur Clark. Dans Smallville, les météorites ont donc de nombreuses répercutions sur la population locale. Dans les premières saisons, ces phénomènes sont considérés comme extraordinaires et constituent 95% des scénarii des épisodes. Par la suite, les effets de la kryptonites sur les humains sont « connus et reconnus » et deviennent des éléments scénaristiques plus rares, et considérés comme « basiques » vis à vis du téléspectateur.

Tant que j’y suis, et puisque je viens de parler du comics Superman, je tiens à dire qu’à la base, je ne suis pas du tout un fan ! A part le film avec Christopher Reeves de 1978, je ne connaissais rien de l’Homme d’Acier. Cependant, je savais que les références à Superman étaient très nombreuses dans Smallville, et c’est pourquoi je suis régulièrement allé me renseigné sur tel ou tel aspect de la série, mais sachez qu’on peut regarder Smallville sans rien connaitre de l’univers de Superman.

Nom : Lana Lang
Apparition :
Disparition : fin saison 7
Description : Jolie voisine de la ferme des Kent, elle a perdu ses parents dans la pluie de météorite. D’un caractère doux.
Dans Superman : Amour de jeunesse de Superman

Lex Luthor

Concernant le second fils rouge, je pense que tout le monde sait que Lex Luthor est l’ennemi juré de Superman, même sans rien connaitre de cet univers. Les scénaristes sont donc partis de là pour fonder une improbable amitié entre les jeunes Lex et Clark. Cet axe est peut-être le plus grand trait de génie de la série. En effet, les situations et les sentiments qui peuvent être exploités, en opposant leur amitié présente et leur opposition inéluctable, forment une multitude de scène qui parsèmeront la totalité de la série…

Ce second axe scénaristique est un des vecteurs qui porte l’un des thèmes sous-jacent de la série : la réflexion sur le destin, et l’inéluctabilité. Des thèmes qui me sont chers, comme vous pouvez le savoir si vous parcourrez mon blog.

Nom : Chloé Sullivan
Apparition :
Disparition :
Description : Meilleure amie de Clark, elle a toujours rêvé de devenir une grande reporter. De nombreux talents d’enquêtrice. Ses sentiments pour Clark sont troubles.
Dans Superman : Inexistante

Lana

Enfin, le troisième principal fil rouge de la série tient en un seul nom : Lana. Aaaah… La belle Lana. Prototype parfait de la jolie fille inaccessible pour Clark pendant toute la première partie de la série, elle va évoluer au fur et à mesure des saisons (doucement, mais surement). Pour certains, la relation Clark/Lana est le coeur de la série, ce qui la rend interessante ou, au contraire, à éviter. Pour moi, c’est juste un de ces nombreux aspects, mais non des moindres. Clark se trouve différents dilems : peut-il aimer une humaine ? Peut-il lui avouer son secret ? Si oui, comment réagirait-elle ? Si non, comment l’aimer en lui mentant ? Etc…

Cet axe de la série est tout aussi ironique que le précédent. Tout comme le commun des mortels sait que Lex deviendra le nemesis de Superman, la plupart des gens savent que Superman/Clark est marié à… Lois Lane (ne serais-ce que par la fameuse série des années 90 : « Lois & Clark ») ! Du coup, l’histoire d’amour entre Clark et Lana est d’autant plus interessante que l’on connait son issue. Là encore, on a le thème de la destinée qui prend une part importante, même s’il est infiniment moins mis en évidence qu’avec Lex.

Nom : Pete Ross
Apparition :
Disparition : fin saison 3
Description : Ami de toujours de Clark, sa vie n’a pas toujours été facile mais c’est quelqu’un de confiance et de valeur. Amoureux de Chloé, il n’osera jamais le lui dire.
Dans Superman : Ami d’enfance de Superman (blanc de peau, à l’origine)

Pour reprendre, la série suit donc les péripéties de Clark, entre sa vie de tous les jours, sa lutte contre les kryptomonstres dont il se sent en partie responsable, son amitié ambigue avec Lex, son amour plus ou moins interdit avec Lana… Quand je parle de sa vie de tous les jours, je fais référence à d’autres axes de la série, plus secondaires, mais néanmoins régulièrement présents.

Famille & Amis

Ses deux amis, Pete et Chloé, tiennent une place dominante dans la série. C’est en particulier Chloé qui à été la première à soupsonner les météorites d’avoir des effets sur les humains.

L’importance de la famille est aussi un aspect central de la série, bien qu’en filigrane. L’éducation qu’à reçu Clark est clairement ce qui le rend humain, et foncièrement différent des autres kryptoniens qu’il pourra rencontrer au long de la série. Sa relation avec ses parents et l’importance des uns envers les autres sont souvent rappellés au long de la série. Les valeurs de la famille Kent sont régulièrement mis en perspective face à la famille Luthor. En effet, la noirceur de Lex est en grande partie due à l’éducation qu’il a reçu de Lionel, son père. Ce dernier est un personnage important de la série. Méchant désigné dans les premières saisons, il cède progressivement ce statut à son fils…

Nom : Lionel Luthor
Apparition :
Disparition : milieu saison 7
Description : Père tyranique de Lex, il est clairement le « méchant » durant la première moitié de la série, puis son rôle devient plus ambigu.
Dans Superman : Inexistant

Les pouvoirs de Clark

Dans sa vie de tous les jours, Clark doit aussi gérer ses pouvoirs ! Et l’on a ici deux autres axes interessants de la série…

Pour commencer, il doit prendre le plus grand soin a garder ses pouvoirs secrets, que ce soit dans dans le cadre de sa lutte contre les kryptomonstres, mais aussi en faisant face à la curiosité de journalistes ou à celle de Lex. Si ce second cas donne des épisodes très interessants, on peut repprocher aux scénaristes de faire oublier quasiment systématiquement ce qu’il vient de se passer aux kryptomonstres que Clark vient de combattre (quant ils ne meurent pas purement et simplement). Notons quand même qu’au fur et à mesure de la série, plusieurs personnes découvrent les pouvoirs de Clark, ce qui offre là aussi des situations interressantes.

Nom : Whitney Fordman
Apparition :
Disparition : fin saison 1
Description : Premier petit ami de Lana, et premier obstacle pour Clark. Quaterback de l’équipe de foot du lycée (donc star officielle). Pas foncièrement mauvais, mais pas très évolué non plus.
Dans Superman : Inexistant

Autre fil scénaristique de la série concernant les pouvoirs de Clark (et un de ceux que je prèfère), c’est le développement de ceux-ci ! Dans le premier épisode, il dispose déjà la super-vitesse (déplacements extrèmement rapides), la super-force (lui permet de soulever des objets extrèmement lourds, de défoncer des murs, ou encore de faire de gigantesques bonds) et la résistance (invulnérabilité). Au fur et à mesure des saisons vont se développer chez lui, dans l’ordre : la vision aux rayons X (vision à a travers la matière, ou en mode « radiographique »), la vision thermique (propulsion d’énergie thermique par les yeux, soit sous forme de rayons, soit sous forme de boules de chaleur), la super-ouie (audition sur-développée) et le super-souffle (produit un déplacement d’air extrèmement puissant par son souffle).

Notez que si les noms de ses pouvoirs ont un petit coté ridicule, c’est qu’ils datent d’un comics qui remonte aux années 30 !

Nom : Lois Lane
Apparition : début saison 4
Disparition :
Description : Cousine de Chloé. Volcanique et incontrôlable. Ne supporte pas Clark (et réciproquement). Va se découvrir petit à petit un goùt pour le journalisme…
Dans Superman : Femme de Superman

Vous aurez peut-être noté qu’il lui manque (au moins) un pouvoir : le fait de voler ! Là encore, les scénristes ont volontairement pris le contre-pied de ce que tout le monde sait de Superman. Son pire ennemi est Lex Luthor ? Ce sera donc son ami dans Smallville ! Son grand amour est Lois Lane ? Et bien on reviendra sur son amour de jeunesse, Lana ! Son principale pouvoir est de voler ? Qu’à cela ne tienne, c’est justement ce qu’il ne pourra pas faire ! Plus drôle : il est parfois dit que Clark a… le vertige ! Remarquons quand même que si Clark ne vole a aucun moment, les scénaristes nous rappellent souvent qu’il en aura le pouvoir plus tard (lévitation lorsqu’il rêve, par exemple).

Après recherche, il semble qu’il lui manque encore un autre pouvoir : le souffle glacial (possibilité de geler par simple souffle). Prochain pourvoir à découvrir, ou oubli volontaire des scénaristes pour le pouvoir le moins connu (et peut-être le moins sérieux) de Superman ?

Nom : Jason Teague
Apparition : début saison 4
Disparition : fin saison 4
Description : Second petit ami de Lana. Fils d’une famille fortunée. Son rôle est étrange et il semble avoir été « envoyé » auprès de Lana pour l’espionner…
Dans Superman : Inexistant

Destin

Je l’ai déjà souligné à plusieurs reprise, le thème du destin est très présent dans Smallville.

On le trouve déjà dans la relation entre Clark et Lex, puis entre Clark et Lana, ainsi qu’entre Clark et Lois. On le note aussi dans le developpement de ses pouvoirs, ainsi qu’à travers de très nombreuses références à Superman. Mais un autre fil rouge de la série explore directement ce thème : celui du lien entre Clark (Kal-El) et son père génétique, Jor-El. Très tôt dans la série, les scénaristes ont trouvé le moyen de faire intervenir « l’esprit numérisé » du savant kryptonien, que ce soit à travers son vaisseau, puis les grottes Kawatches, et enfin la forteresse kryptonienne du grand nord. Dés le départ, Jor-El annonce à Clark qu’il lui a réservé un grand destin. Dans les premières saisons, ce destin semble funeste et Clark fait tout pour y échapper. Puis, au fur et à mesure, les scénaristes ont changé d’avis (à moins qu’ils aient été bien plus subtiles que ça dés le début… Il faudrait que je re-regarde le début de la série, mais je me souviens surtout que c’était très confus). Finalement, Jor-El se révèle une « ombre du passé » relativement bénéfique et semble destiner son fils à la préservation de la Terre (surprennant, hein ?).

Nom : Milton Fine / Brainiac
Apparition : début saison 5
Disparition : ?
Description : Intelligence artificielle kryptonienne, se faisant au départ passer pour un prof de fac. Son but est d’utiliser Clark pour faire renaitre Krypton sur Terre. Peut se régénérer à partir d’une infime partie de lui-même.
Dans Superman : Savant extra-terrestre d’une intelligence démesurée

Tout au long de cet article, je vous ai parlé de la série dans son ensemble, mais en restant assez vague sur les différentes saisons. Sans vous en dévoiler les détails, je vais à présent vous en dire un peu plus… Pour ma part, je diviserais la série actuelle (7 premières saisons, n’ayant pas encore vu la 8ième) en trois :

Introduction répétitive (saisons 1, 2 & 3)

C’est le mot qui qualifie sans aucun doute les trois premières saisons : répétitives. Chaque épisode est totalement indépendant des autres (à quelques très rares exceptions près), et la plupart des épisodes se ressemblent ; un méchant kryptomonstre fait son apparition dans la scène d’intro, puis on a 50% d’enquète, 5% de démonstration des pouvoirs de Clark, 15% de regards langoureux avec Lana, 10% de dialogue ambigus avec Lex, 10% de morale des parents Kent… et 10% de surprise, sinon je ne serais jamais arrivé à la saison 7 !

Nom : Jimmy Olsen
Apparition : début saison 6
Disparition :
Description : Petit ami de Chloé. Photographe au très prestigieux « Daily Planet ». Un ami de confiance, bien que n’étant au fait d’aucun des secrets des protagonistes.
Dans Superman : Meilleur ami de Superman

Je suis volontairement provoquant dans le paragraphe ci-dessus, car c’est vraiment ce qui est responsable de la catégorisation de Smallville dans les « séries bateaux », et c’est bien dommage. Notons que toutes les séries ont besoin d’une saison d’introduction avec des épisodes un peu répétitifs, afin de se familiariser avec les personnages. Mais, c’est clairement trop ! Certains épisodes sont cependant vraiment des perles malgrès le coté répétitif.

Il n’existe vraiment pas de moyen de différencier ces 3 premières saisons ; même les cliffhangers (les finals des saisons qui tiennent en haleine pendant 1 an, à savoir dans l’ordre : une tornade sur Smallville, Clark qui perd la boule et s’enfuit, et le pseudo-effacement de la mémoire de Clark) ne font pas avancer l’histoire. Aussi, je vous propose de passer à la suite…

Le fond (saison 4 & 5)

Si les 3 premières saisons étaient répétitives mais honnètes, la saison 4 est franchement un grand n’importe quoi ! Les scénaristes ont enfin eu l’idée d’intégrer un fil conducteur dans la saison, mais celui-ci est complètement ridicule. On a donc une histoire de sorcières médiévales recherchant d’antiques pierres et dont la chef a décidé de se réincarner dans Lana !! Les-dites pierres (que Lex recherche aussi, du coup, tant qu’à faire) semblent avoir été disséminées à travers toutes les civilisations de l’antiquité par des kryptoniens venus sur Terre il y a très longtemps ! Ca nous donne donc un mélange vaseux de Stargate et de Buffy contre les vampires, tout simplement indigeste ! La saison 4 est donc de loin la plus mauvaise.


La destinée de Clark

Nom : Oliver Queen / Archer Vert
Apparition : début saison 6
Disparition : milieu saison 6
Description : Milliardaire concurrent de Lex, il veille la nuit sur les citoyens de Métropolis en tant que l’Archer Vert. Petit ami de Lois. Ami de Clark
Dans Superman : Archer Vert, allié de Superman

Il faut quand même reconnaitre que le cliffhanger qui mène de la saison 4 à la saison 5 est époustouflant : une seconde pluie de météorites sur Smallville, un vaisseau kryptonien qui arrive sur Terre, la création de la Forteresse Kryptonienne de Arctique… De quoi redonner du soufle à la série, même si la saison 5 va tout-de-même être un peu longuette. Car après le grand délire de la saison 4, la saison 5 revient aux origines : épisodes relativement indépendant… et donc répétitifs ! Le discret fil rouge de la saison prend corps en Brainiac, une entité artificielle kryptonienne, mais peu exploitée donc peu crédible…

L’envol (saisons 6 & 7)

Sans entrer dans les détails, Clark libère accidentellement sur Terre des « fantômes » au début de la saison 6. Les fantômes sont d’anciens prisonniers kryptoniens, ayant échappé à la destructin de Krypton car retenus dans une sorte de dimension parallèle. La saison 6 a donc un premier grand interêt : celui de voir Clark affronter enfin des adversaires à sa hauteur. Exit les petits kryptomonstres, on a désormais à faire à d’anciens prisonniers à la dangeurosité et aux pouvoir d’ampleur galactique ! Et rien que ça, ça suffit à redonner un nouveau souffle à la série. Mais ce n’est pas tout, car 2 nouveaux personnage apparaissent… Le sympatique Jimmy, tout d’abord, vient combler le manque « humain » maintenant que les parents Kent ne sont plus au casting. Mais surtout, c’est Oliver Queen alias l’Archer vert qui fait entrer Smallville dans une toute nouvelle dimension : celle des supers héros ! On n’est désormais clairement plus dans la sympatique série adolescente, mais bien dans l’introduction du futur Superman.

Nom : Kara Kent / Kara
Apparition : début saison 7
Disparition : fin saison 7
Description : Cousine ainée kryptonienne de Clark, elle a fuit Krypton en même temps que lui, mais son vaisseau a été englouti lors de son arrivée sur Terre, et elle est restée en hibernation pendant une 20aine d’années. Dispose d’un fort caractère, elle va voir du mal à s’habituer aux humains
Dans Superman : Supergirl

Avec la saison 7, on atteint l’apothéose de la série. Si le cliffanger menant vers la saison 7 était peut-être le moins bon depuis le début, la saison elle-même est de loin la meilleure. Outre un nouveau personnage en Kara, cousine kryptonienne de Clark, la saison fait quelque chose qui manquait cruellement dans Smallville : elle lie le tout ensemble ! On retrouve donc de nombreux éléments des saisons précédentes : Pete, Oliver Queen (L’Archer Vert), Brainiac, l’un des fantômes, des allusions aux Teague (famille de Jason), au professeur Swann (premier mentor officieux de Clark dans la saison 3), des éclaircisements sur les agissements de Lionel… et même un retour sur l’explosion de Krypton himself !

Mais en plus de tout cela, la saison 7 est globalement sombre. Elle offre ce que l’on attend depuis toujours (Clark et Lana ensemble), mais le rebondissement à la clef est proprement hallucinant, surtout pour une série légère telle que Smallville.

Et pour finir, cerise sur le gateau, les épisodes de cette saison se suivent directement chose tout aussi inédite dans la série !

Et sur la forme

Venons-en au critiques sur la forme. S’il y a quelque chose que l’on peut reconnaitre à Smallville, c’est que les effets spéciaux ont toujours été impressionnants. Dés le départ, les images de synthèse sont maniées avec brio et les nombreux effets sont parfaitement maitrisé. Succès oblige, au fur et à mesure des saisons, on a des scènes de plus en plus spectaculaires, mais l’amélioration est relativement négligeable vis à vis du niveau de départ. Notons aussi que ce n’est pas forcément aisé de retranscrire à l’écran des super-pouvoirs de BD, et d’autant plus lorsque le-dit écran est le petit. Et pour finir sur les effets visuels, chapeau bas concernant le technologie kryptonienne : celle-ci apparait réellement avancée et incompréhensible pour les humains (chose que l’on peut repprocher aux technologies Anciennes dans Stargate, par exemple).

Tout au long de l’article, vous avez pu avoir un aperçu global du scénario général de la série. Celui-ci est interessant et assez bien pensé, d’après moi. En revanche, et c’est sans doute là le plus grand défaut de la série, quand on y regarde de près, les scénarii des épisodes sont parfois très approximatif : gros raccourcis scientifiques, ellipse spaciales ou temporelle, remaniement d’evènements intervenus dans des épisodes précédents, puissance des pouvoirs de Clark très variable suivant le cas… C’est vraiment dommage, mais force est de reconnaitre que c’est dans son ensemble que la série a de la valeur. Indépendament, les épisodes peuvent parfois froler la difformité scénaristique !

Il faut reconnaitre que Smallville est généralement perçue comme une série pour adolescentes, point. Et c’est bien dommage. Ce qui peut donner cette impression au début de la série est la relation Lana/Clark couplée à des épisodes très dissociés et répétitifs. Pourtant, il y a énormément de choses (que j’ai tenté d’expliquer dans cet article), présentes parfois dés le début, qui rendent Smallville vraiment interressante…


La jeune « Justice League », futur équipe de super-héros composée de :
Flash, l’Archer Vert, Superman, Aquaman et Cyborg

Concernant les acteurs, comme dans la plupart des séries, il y a du bon et du moins bon. Tom Welling, qui joue Clark, n’est pas un modèle d’expressivité ; cela dit, Superman n’est pas non plus connu pour être extraverti, ce n’est donc pas un problème en soi. Kristin Kreuk (Lana) joue souvent comme dans une tragédie, mais ça va aussi avec 95% des scènes où elle apparait. Donc, là encore, ça convient tout à fait. Les parents Kent jouent parfaitement bien, mais c’est aussi grace à l’expérience. Je serais plus mitigé sur Alisson Mack (Chloé), qui a tendance à en faire trop selon moi… mais pas autant que Erica Durance (Lois) qui, elle, est quasiment écoeurante de cabotinage ! Justin Artley (Green Arrow) a la classe, je trouve. Cependant, la palme revient largement à Michael Rosemblum, qui incarne un Lex Luthor ambigu, sombre mais attachant, en un mot : éblouissant. Une note concernant Aaron Ashmore (Jimmy) : sa tête ne vous est peut-être pas inconnue… N’aurait-il pas joué Iceberg dans la trilogie X-men ?! Et bien non ! Si ce n’est lui, c’est donc son frère…jumeau Shawn Ashmore ! Ce dernier a aussi joué dans deux épisodes de smallville (saison 1 et 3). Marrant.

Et après ? (saison 8 )

En voilà une bonne question. Car cet article ressemble furieusement à un bilan, alors que si vous avez bien suivi, la 8ième saison est en cours de diffusion. Cependant, pour un grand nombre de fans, cette nouvelle saison sera très probablement la dernière. Pourquoi donc ?

Si vous revenez au début de cet article (je sais, c’est haut), vous allez retrouver les 3 principaux axes de la séries (selon moi) : les kryptomonstres, Lex et Lana. Et si vous avez bien suivi l’article dans son entier, vous aurez compris que le premier axe s’est effiloché au fur et à mesure des saisons. Cela dit, en soit, ce n’est pas un mal, et c’est même plutot le contraire à la longue. En revanche, le fait que les acteurs de Lex et Lana aient décidé de ne pas poursuivre la série est nettement plus embettant. Car avec ça, les 3 principaux axes de la série n’existent plus. Alors bien sur, depuis les saisons 6 et 7, on est plutôt passé dans une ambiance « prémices directes de Superman ». Et d’après ce que j’ai compris, la saison 8 se rapproche de plus en plus de ce dernier (Clark quitte Smallville pour Métropolis, entre au Daily Planet et suit enfin les conseils d’Oliver, à savoir mettre ses pouvoirs au services des gens via une identité secrète). A voir, mais je suis tout de même dubitatif.

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

17 commentaires

  1. Eeeeet oui ! LA belle Lana…

    Arf ! Moi qui pensais que ces &*%§@ de spams étaient passés inaperçus… Mais je m’en suis servi pour "nourrir" mon filtre bayésien. Ca ne devrait pas se reproduire. 🙂

  2. C’est vrai que je n’avais pas aimé Smallville, mais ton article me donne envie de réessayer. Il faut dire que je l’avais vu en VF, ce qui, en général, m’énerve un peu. Et à l’époque, je connaissais mal les personnages DC… (pourtant, j’ai aimé Loïs et Clark).

  3. Pour ma part, j’ai vu en VF jusqu’à la saison 5, puis en VO sous titré au délà.

    Moi, je suis assez fan, surtout de la fin actuelle de la série (comme tu l’as sans doute compris). Donc, rien que pour ça, je te la conseille.

    Au fait, bienvenue par ici miss ! 🙂 Et ça fait plaisir de voir un commentaire de toi !

  4. Salut vu que tu m’a suggeré de lire ton article eh bien je deteste cette série de plus en plus je la suis de loin et c’est du grand n’importe quoi:
    des incohérence avec la venu des la première saison de lex ….
    des histoires d’héritages autant patrimoniale à la dallas
    les histoires de destin dans tout les sens

    Pourquoi ne pas regarder des séries crtique et rejouissante du style des 4400 qui nous montre comment une secte/religion se crée…ou comme SG1 qui nous montre les manipulation que l’on a de faux dieux et qui tente de nous faire comprendre que la deité(et donc dieu) n’existe pas.
    Tu t’es peu attardé sur le personnage de Lois qui est pourtant central dans la vie du future Clark Kent. Tu as juste dis cabotinage ….euh je sais pas si c’est un terme fort ou pas pour toi mais moi c’est un des personnages que je trouve le plus adultes: elle sais qu’elle est joli elle s’en sert et elle a raison car dans la vie la seduction compte pour beaucoup. Chloé est une bonne amie devoué et l’actrice est plutot bonne dans son role.
    Quand je tr’es dit que je la trouvé nul et pour des ado coincé je parle de facon général des première saison qui m’ont vraiment choqué étant donné qu’en même temps c’etait il me semble la fin de buffy ou une de ses nombreuse redif dans laquelle un des perso principal est lesbien et cela sans trash mais avec du sex.

    Dans cette série il n’y a pas de reflexion sur la destinée ou l’amour les personnage sont dans la réaction systématique. Bref j’arreterai la mais non ce n’est pas une bonne série et elle n’amène à aucune reelle reflexion à part peut-etre au debut avec l’histoire des kripto monstre gentil qui sont enfermé mais bon ça n’a pas reellement duré et ct très gros comme fils même si ça se voulait transcrire une idée d’acceptation de la différence.

    Voilà

  5. Waw ! Moi qui passais rapidement sur mon blog avant d’aller dormir, je ne pensais pas tomber sur un tel commentaire à 1h30 du mat’. Et en plus, j’ai du mal à taper sur un clavier, donc je vais la faire en style télégraphique…

    « des incohérence avec la venu des la première saison de lex » => Smallville ne se veut pas un prequel de la série « Lois & Clark ». Pas plus que ça ne vient compléter les comics ! C’est une histoire originale, qui raconte « sa » propre version des événements… De la même manière que les comics d’origine sont parfois incohérents entre eux !

    « les histoires de destin dans tous les sens » => Ca, pour moi, c’est pas une critique, c’est même un bon point.

    « comme SG1 qui nous montre les manipulation que l’on a de faux dieux et qui tente de nous faire comprendre que la deité(et donc dieu) n’existe pas. » => Ca, pour avoir vu 2 fois la série en entier (épisode par épisode, dans l’ordre chronologique) sans compter de nombreux épisodes que j’ai re-visionné ponctuellement, je peux t’assurer que c’est une vision simpliste et premier degré de SG1 !!! En contre exemple, peux te citer le concept d’Ascension, mais ce n’est qu’un exemple (et le plus évident)…

    « Dans cette série il n’y a pas de reflexion sur la destinée ou l’amour les personnage sont dans la réaction systématique. » => Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par là, mais Smallville vante les vertus de l’amitié, du vrai Amour, de la Famille, des responsabilités, du soucis d’autrui, de l’acceptation de la différence (comme tu le dis toi-même, ne serais-ce que dans la relation de Clark avec ses parents), … Pour ne citer que ce qui me vient en tête. Pour moi, ça me semble des qualités, et des tremplins de réflexions.

    PS : à la base, je t’avais donné ce lien pour discuter de la série en elle-même, car j’avais le souvenir que tu l’appréciais. Il faut croire que j’ai mauvaise mémoire (rien de nouveau sous le soleil, hélas). Mais tu as quand même réussi à me citer dans ton commentaires les notions suivantes : anti-religion, sexe, séduction, homosexualité… Je crois que ces thèmes reviennent dans la plupart de tes commentaires sur le blog, quelque soit le sujet de l’article d’origine !!! Ca ne me dérange pas en soit, mais ça devient limite une obsession, non ?!

    PPS : 1h48 du mat’ ! Yeepee ! Good night !

  6. on edcrit avec son corps et son esprit … je pourrai dire que ton obsession est de ne pas en parler de considerer ces sujet comme non important …
    pour la base de ton article ok pour la vision original mais c’est toujours dure de considerer un sujet vu et revu sans faire de reference aux autres versions (comme la planete des singe d’il y a quelques années et la version avec charles ton eston).
    Pour « le Smallville vante les vertus de l’amitié, du vrai Amour, de la Famille, des responsabilités, du soucis d’autrui, de l’acceptation de la différence (comme tu le dis toi-même, ne serais-ce que dans la relation de Clark avec ses parents) » Alors pour l’acceptation des différences ok mais cette vision n’est présente que tres peu et petit à petit elle passe au second plan.Le soucis d’autrui je ne vois pas ce que tu veux dire par là, la Famille (aie aie aie pas une famille avec des parent différent dc ça prone la famille de Boutin).
    L’Amour ok mais ca montre un amour aceptisé comme je disais :je pense que si tu n’est pas séduit ou si tu ne séduis pas l’amour n’arrive pas: la drague ça existe et ça n’est pas sale. Et après c’est bien de dire je t’aime et de faire l’amoureux transit mais si tu ne concrétises pas par un baiser voiure mieux du sexe (et c’est tout aussi agréable l’un que l’autre il me semble) ça deviens de l’amitié c’est tout. Le truc avec Smallville c’est que ça ne montre rien ni de bisous ni cul et que l’on sens que la tension entre lana et clark qui est là au depart ne tient plus la route et idem pour lana et lex …Ca sens l’artificiel à àpeine 18ans il font comme si ils etaient ensemlble depuis des années (donc normal pour l’absence de toute scene montrant le vrai amour celui qui est physique).
    Pour mes « obsessions »: imagine toi dans un monde ou partout tu ne vois que des couple de nana ou de mecs a la télé dans la rue dans les bars, partons de ce fait et que tu soit hétéro(depuis petit sans le savoir reellement avant 13ans). Mais le soucis c’est que les gens comme toi se font stigmatisé sont pas représenter dans la vie pui un jour tu te ren d compte qu’il commence à être pris en compte tu t’y habitue et tu en veux plus mais certaine série refuse de montrer des gens hétéro.
    Enfin voila

  7. Juste deux mots concernant le dernier point évoqué par Pïerre : ce n’est pas parce qu’il y a présence dans un film / une série / autre de personnages homosexuels qu’ils le seront sans stigmatisation (et je parle de stigmatisation au sens large, que ce soit dans le sens homophobe, comme dans son opposé, le pathos ampoulé qui donne juste pitié et c’est tout) ; et de deux : statistiquement l’hétérosexualité reste la norme (au sens exclusivement statistique of course), donc les bonnes volontés qui veulent que sur une série ou il n’y a que 4 ou 5 protagonistes il y ait absolument 1 gay (selon le même principe des « quotas » aux USA qui réclament la mixité en terme de couleurs), ne pensent pas qu’en forçant ainsi les scénaristes il leur font créer des personnages qui ne peuvent que paraître artificiels au public, et donc cela non plus n’aide pas « la cause » – pour habituer à la tolérance, il faut que les moyens de cette habituation ne soient pas visibles en tant que tels, parce que l’être humain, devenu méfiant après des siècles de propagande et au moins un siècle de publicités, a tendance à rejeter d’office tout ce qui lui dit « comment penser » (au sens large).

  8. alors d’une part le personnage gay dans les serie américainesont de dix-huit rôles récurrents sur 600, soit 3% de la population américaine de prime-time (http://www.tetu.com/actualites/television/visibilite-gay-bilan-nuance-dans-les-series-tele-americaines-15606) donc tellement peu que l’impâct sur une soit-disant propagande (perso je trouve ce terme insultant voire homophobe je demande pas aux hétéro de devenir gay je leur demande de revoir leurs normes).
    Pour la stigmatisation il faut que ce soit une écriture des scenaristes et ce n’est pas si compliqué de mettre un(e) homo dans les personnages sans le stigmatisé il faut juste lui donner un copain ou une copine et c’est tout sans développer plus que ça mais le laisser visible et quelques fois aborder ses sentiment ses probleme comme on aborde les probleme et les sentiments d’un personnage « normal » comme tu le soulignes.
    Pourquoi est-ce si difficile à penser que les personnages peuvent etre hétéro bi trans ou gays et que ça ne choque pas et que ça ne passe pas comme une propagande regarde Buffy ou Dawson et tu verras des personnages gays qui ne font ni dans le pathos ni dans la vision homophobe (perso ces deux vision pour moi sont les mêmes) et regarde des série comme Desperate Housewives, Lword ou Queer As Folk et tu verra des perosnnages gays et hétéro qui vivent sans probleme et aucun ne tombe dans la caricature.
    Et puis perso écrivant un peu des scenari je ne vois pas comment forcer un scenariste. Ils ont des idées assez précises de leur personnages et en général plus libéré que celle de la production qui ne veux pas choquer son publique.
    Et enfin si l' »habituation » ne doit pas être visible donne moi un moyen autre ??? ce que veulent les gays c’est être reconnu visible accepter dans toutes leurs diversité (voir un gaypride pour la diversité des gays) moi j’attend tout les conseils sur l’habituation sans visibilité mais je vois pas trop ce que cela peut être .
    Les moyens d’acceptation ne sont pas de la propagande (publicité) je ne souhaite pas et je le répète que des hétéro deviennent gay c’est ridicule je veux juste pouvoir me retrouver dans les séries à l’écran et pas voir des caricature ou rien …et Smallville était une bonne plateforme d’acceptation vu qu’elle visait un publique jeune et si l’on habitue les gens dès leur jeune age à penser que les pd sont pas anormal et voir même des gens comme les autres cela amène à une plus grande tolérance mais le soucis c’est que cette série ne s’est pas occupé vraiment de ce sujet et à même pousser le bouchon en laissant un de ses acteurs raconter qu’il y avait trop de nu dans cette série (l’acteur qui joue jonathan kent à dit ça). Bref pour moi cette série aurait pu etre bonne mais elle s’est complu dans la « normalité » (il y a moins d’un siècle il était normal que les femmes ne vote pas et reste à la maison… les normes sont changeantes il suffit de le vouloir)

  9. OK je savais avoir jeté de l’huile sur le feu, alors on va essayer d’apaiser tout ça…

    D’abord, juste un détail : j’avoue à la relecture que ma phrase peut être mal comprise, mais je n’ai pas associé le terme de « propagande » à la lutte de reconnaissance LGBT. La propagande, c’est une action politique, mené par les gens au pouvoir, qui a fleurit particulièrement au XXe siècle lorsque les populations n’étaient pas encore aguerries aux médias de masse ; et elle a mené la population à accepter de telles monstruosités (pas besoin de préciser où et quand je pense), qu’elle a été le premier pas pour rendre le public plus critique envers les médias. Le rejet de la publicité outrancière des années 50-60 a été une deuxième étape. Mon propos n’allait pas plus loin, merci de ne pas me prêter un amalgame que je n’ai pas commis.

    Ensuite, je ne défends pas Smallville, qui effectivement n’est pas vraiment un modèle de bonne série TV, pour pleins de raisons. Je n’ai pas de raison de m’exprimer sur Dawson puisque je ne me souviens pas avoir vu plus de deux ou trois épisodes. Queer as Folk est évidemment un cas un peu à part puisqu’il y a suffisamment de personnages gays pour permettre d’éviter le pathos qu’on retrouve trop souvent autour des personnages gay – et excuse-moi, mais même si ça s’est amélioré, Desperate Housewives est loin d’avoir évité cette ornière !
    Faut peut-être que je m’explique un peu plus sur ce que j’appelle le pathos du personnage gay-type. Dans une série TV, on retrouve (exception faite des séries typiquement destinées à un public homosexuel type Dante’s Cove) deux types de personnages gay (je parle des personnages masculins, souvent les féminins ont la chance d’être traités plus en finesse) : soit des personnages reconnaissables comme tels car exubérants (Ugly Betty par exemple), soit des personnages destinés à être malheureux (on peut difficilement faire plus extrême que la vie d’Andrew dans DH !).

    Bien sûr, comme tu dis, « il faut juste lui donner un copain » – mais ça n’arrive pas si souvent car, dans l’esprit des producteurs TV, chaque caractéristique d’un personnage DOIT être un ressort dramatique, sinon, c’est inutile. Et je t’assure, en télé, ce ne sont pas les scénaristes qui ont le dernier mot, malheureusement. Alors, oui, on pourrait espérer que l’orientation sexuelle ne soit pas considérée comme une caractéristique forte du personnage, mais seulement comme une donnée neutre, eu même titre que la couleur des cheveux – n’empêche que pour l’instant ce n’est pas le cas à la télé, quasiment pas du moins. Paradoxalement (en terme de « public visé »), ce sont les soaps européens qui sont en fait presque arrivés à sortir de cette dualité des personnages gays (Alles was zählt, Fisica o qimica).
    Alors, je le redis, la télé n’est pas forcément le média le plus adapté à l’heure d’aujourd’hui pour intégrer vouloir à tout prix « caser » des personnages gays au casting. Le cinéma, la littérature – et, bien sûr, les actions directes au niveau des législateurs, des écoles, des entreprises – sont plus susceptibles de changer les choses.

    Enfin, je ne pense pas qu’il faille faire de la fiction forcément un moyen de conscientisation. Certaines sont adaptées à cela, d’autres non. Qu’il n’y ait strictement aucune allusion au sexe chez Mimi Mathy [oui bon, on a les exemples qu’on trouve] n’est pas nécessairement rétrograde, ça n’irait pas dans l’esprit de la série. De même pour une série policière, ou pour Stargate par exemple. Ou encore, tiens, D. House : il n’y avait pas de personnage gay dans les premières saisons, et franchement ça ne manquait pas – et l’introduction de Thirteen ensuite était parfaite parce que, pour le coup, ce n’était pas du tout un personnage stéréotypé (mais je l’ai dit, les femmes gays ont plus de chance à la télé…)

    Dans Smallville, c’est plus discutable : à l’origine ce n’est pas tant une série SUR les adolescents, qu’une série de super-héros AVEC des adolescents ; maintenant, ils ont tellement tourné les choses mélodramatiques et fleur bleue qu’effectivement, les relations inter-ado prennent le dessus, et qu’elles sont dépeintes de manière complètement éthérées et irréelles. Reste encore l’ultime question, une fiction Tv doit-elle être réaliste ? N’aurait-on donc aucune licence poétique en TV ?

  10. Alors pour le coup quand j’ai vu une réponse. Je m’attendais à un truc totalement démagogique et limite homophobe et je me trompe totalement d’où une expression qui peut être utile tout le temps:
    Excuse moi je me suis trompé et surtout je me suis enflammé comme d’habitude très vite.
    En fin de compte je trouve que tu as une très bonne analyse même si personnellement j’aimerai que les série de toute sorte puisse être un vecteur de prise de conscience.
    Pour répondre à l’avant-dernière question:
    les fiction sont toujours inspiré du réelle ne serait-ce que pour quelques detail mais réaliste non! on peut partir du réelle et allez dans le nimporte quoi medium par exemple.
    kan même un dernier détail pour rendre les choses et mes commentaire plus lisible je fais parti des volontaire sur centre lgbt de paris et j’ai pu observer un certain nombre de probleme agression depression abandondu à l’homosexualité d’où surement mon coté obsessionnelle. De mon coté j’ai fait mon coming out et ma mère et moi ne nous sommes pas adressé la parole pendant plus de 6mois … ça laisse des traces
    Voilà encore désolé pour mon coté agressif mais il est vrai que tu n’avais pas était très claire darkpara

  11. Youhouu !!! Un débat Pierre/DarkPara !

    Bougez pas : je vais chercher les pops-corns et je reviens…

    Pour ma part, juste pour répondre au commentaire #7 de Pierre… En ce qui me concerne, je ne pense pas avoir pour obsession de ne pas en parler, c’est juste que ce ne sont pas les premières choses qui me viennent à l’esprit dans un débat. Ceci étant, concernant la déité, préfère effectivement ne pas en parler car c’est du domaine de la foi personnelle, de l’irrationnel (au sens premier, sans connotation péjorative), et qu’il peut difficilement y avoir débat à ce niveau. Concernant la sexualité, ça me semble être un domaine extrêmement intime et privilégié pour les deux être concernés ; en parler ne me semble donc pas vraiment opportun non plus. En ce qui me concerne, ça ne me viendrait pas à l’idée d’aborder en public cette partie de ma vie ! Quant à commenter les « faits » d’autrui, j’estime que ça ne regarde qu’eux. Cependant, si tu cherches bien, tu trouveras au moins un article du blog qui aborde le sexe et la sensualité… Et pour finir, vu le nombre de fois où j’ai réagit sur ton profil facebook, je vois mal comment tu peux dire que mon obsession est de ne pas en parler ! o_O

    Pour en revenir à Smallville et aux incohérences, ton exemple est justement bien trouvé : te viendrait-il à l’esprit de dire que la dernière version de la Planète des singes est incohérente par rapport à la version précédente ?! Les comparer, oui ! Mais essayer d’y voir un lien, non. Idem pour Smallville… 🙂

    Par « soucis d’autrui », je pensais à la générosité de Clark, en particulier.

    Pour les « vertus de la famille », il ne me semble pas qu’une famille composée d’un père, d’une mère et de leur fils soit un mal. Si ?! (On pourrait le penser à en croire ton ton…) Par ailleurs, ici, il s’agit d’un enfant adoptif, donc pas ce qu’il y a de plus traditionnelle comme famille…

    J’ai un peu de mal avec ce que tu nommes « amour aseptisé » : pour moi, c’est simplement de l’amour romantique, et Smallville traite avant tout du SENTIMENT amoureux. Mais sinon, je n’ai rien contre le fait de traiter de l’amour physique. C’est juste qu’on est pas obligé d’avoir des scènes filmées au microscope. Et là encore, je trouve que Smallville est bien fait : les scènes d’amour physique (si si, il y en a) sont filmées en ombres chinoises, en contre-jours, ou en fondus sur des parties de corps dénudés… C’est beau, et poétique, et tout sauf voyeur. Mais tu vas encore me dire que c’est pas assez réaliste ???

    Pour finir sur le débat que tu as lancé sur l’homosexualité, celle-ci n’était « que » en dernière sur ma liste de thèmes (zut, je vais encore passer pour un homophobe) ! C’est pas pour rien : dans mon esprit, c’était surtout les thèmes de l’anti-religion et du sexe qui revenaient souvent dans tes commentaires du blog, pas tellement l’homosexualité…

  12. Ah ! Réponse pendant que je rédigeais…

    Eh oui, Pierre, Darkpara un un Sage ! (Sa marque de fabrique, sur le blog, c’est de laisser des commentaires plus longs que les articles…)

    Du coup, j’ai l’impression que je peux aller ranger mes pop-corns…

    Sinon, pour ceux qui ne le savent pas (moi, ça ne m’évoquait pas grand chose au début) : LGBT = Lesbiennes Gays Bis et Trans.

  13. Merci Pierre pour tes excuses, et t’inquiètes pas, contrairement à ce que dit Ekho, ça m’arrive régulièrement aussi de m’enflammer un peu vite ! Et surtout, je te souhaite un paquet de courage pour ton engagement au centre de Paris…

    [@Ekho : c’est pas ma faute si certains de tes articles ne font que lancer un sujet brûlant en quelques lignes… Moi ça me rappelle mes sujets de disserts de prépa, alors du coup, je fonce !]

  14. lol désolé pour le debat mort né ton ton me fais même rire lol ^^
    pour les scene d’amour physique en fait j’en ai pas vu plus que ça au départ ce qui m’a gavé très vite mais je m’attenbd pas à une scene style rocco et katsuni lol celle que tu décris me vont carrément car si tu as lu mes écrit les scenes de « cul » sont en fait en ombre chisoiise voir en noir et juste en sonore mais sans vraiment de truc choquant je suis plutot romantique mais comme j’ai surtoutr à l’esprit le romantique trop romantiquee de clark cette série m’a vraiment fait chier c’est plus marrant. Chloe était il me semble un personnage plus adulte et romantique sans être totalement aveugle surtout quand lana deviens une « méchante » a cause de sa relation avec lex enfin bref en fin de compte on arrive à se trouver des accords mais le truc c’est que quand on parle de visus c’est plus simple d’évacuer les faux desaccord.
    Pour stargate et le non-religieux s’explique parce que je suis totalement athée (vertueux mais athé) et là jpense qu’on arrivera pas trop à trouver d’accord ^^ mais bon c’est ça qui est interessant … juste un point fait gaffe à l’association des mot vertu et famille ça se rapproiche facilement de travail, famille patrie de notre vichiste de pétain c’est pour ça que je suis monté aussi assez vite sur ça …
    du coups voilà tout est claire je pense et surtout tout est apaisé parce que c’est quand même mieux les happy end :oD
    bonne soirée à tous et merci à darkpara
    (c’est kan même bizare ces pseudos)

  15. Ha ha ! Pour les pseudos, c’est une règles plus ou moins implicite qu’on s’est fixée…

    Mais là encore, si tu cherches bien, tu peux trouver les vrais noms et/ou les photos des protagonistes dans les articles. Sauf peut-être pour darkpara, justement. Car celui-ci est un ami de mon frère à la base. Mais il va falloir arranger ça… 🙂

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