L’horloge de la fin du monde

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Cet article a été publié il y a 15 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Dans la catégorie bizarroïde (c’est le cas de le dire), je voudrais l’horloge de la fin du monde. Et non seulement elle existe, mais c’est un concept on ne peut plus sérieux !

Avant tout, je tiens à dire que cet article n’a pas le moindre rapport avec mon récent délire sur les chiffres des horloges.

L’horloge de la fin du monde est une horloge conceptuelle, sensée mesurée le danger qui pèse sur l’humanité. Créée en 1947 peu après la découverte de l’arme atomique, il s’agit donc d’un décompte, minuit marquant la fin du monde. Ce sont les directeurs du bulletin des scientifiques atomistes (université de Chicago) qui la réactualisent périodiquement.

A l’origine, elle ne prenait en compte que le danger d’une guerre atomique ; mais avec le temps, elle a inclus les changements climatiques ainsi que les risques liés aux nouvelles technologies (nanotechnologies, OGM…).

Sachez qu’il y a 2 ans, l’horloge de la fin du monde a été avancée de 2 minutes, en conséquence des ambitions nucléaires de l’Iran et de la Corée du Nord. Elle indique donc acutelle… 23h55.

Si le concept est assez intéressant (quoi qu’un peu sordide), je pense que l’échelle est trop réduite. Dés sa création, elle indiquait 23h53. Du coup, la marge de variation devient extrêmement faible, et reste de l’ordre de quelques minutes, limitant de ce fait toute nuance.

Pour en savoir plus : Wikipedia

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

6 commentaires

  1. Ce que cette horloge perd en précision, elle le gagne en impact psychologique. 23h55 est marquant, on sent l’urgence du problème.

    Et ça pourrait faire un bon sujet de roman…

  2. La fin du monde, c’était pas prévu pour l’éclipse de l’été 99 ? C’était pas prévu pour l’an 2000 aussi ?
    Ayant survécu à au moins 2 "fins du monde", l’impact psychologique de ce genre de trucs sur moi est quasiment nul, fut-il relooké d’un emballage plus moderne (guerre nucléaire, nouvelle technologie) que les "lectures" du mouvement des astres. Et puis, essayer de faire peur aux gens, je ne trouve pas ça très très constructif (au contraire, d’ailleurs). Proposer des solutions, ce serait mieux.

    Pour rebondir sur ton précédent article, à quand une "fin du monde" prédite par la psycho-histoire ?

  3. C’est vrai que les chercheurs ont un peu tendence à predire la fin du monde un jour oui et l’autre aussis. Mais il faut dire que il y a toujours quelqun qui s’inquiete, et je pense que c’est le but. Mais alors, est-ce que ce but a un bon fin ou pas, est-ce que le message est: "les gars, si on ne fait rien pour sauver la planete, on vas tous mourir" ou bien c’est: "les gars, on vas tous mourir et vous ne pouvez rien y faire, alors, achetez vos derniers hamburgher chez MacDonald!" vous voyez ce que je veux dire?

    Bon, il y en a qui vont dire que je manque de poesie, mais je pense que dècouvrire le message de fond est important. Est-ce que les gars de l’horloges nous donnent un avertiment, ou ils nous donnent une veritè à la quelle on ne peut pas èchapper?

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