Firefly

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Cet article a été publié il y a 14 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

watch free firefly full episodesMesdames et messieurs, soyez les bienvenus à bord du Serenity, vieux mais brave vaisseau appartenant au tout aussi brave (mais pas aussi vieux) capitaine Reynolds ! A son bord ? Cargaisons diverses, missions variés, équipage qualifié, transport de passagers… Mais aussi matériel de contrebande, voyageurs fuyants les autorités, machineries peu orthodoxes, confort relatif et armes de tous calibres.

Firefly est une série peu commune par bien des aspects ! Le premier (le premier que l’on remarque) est sa longueur : 14 épisodes ! Quinze, si l’on regarde le pilote 1 en deux parties. Il faut croire qu’elle n’a jamais vraiment réussi à trouver son public ; ce qui ne m’étonne pas vraiment, au vu de la seconde grande originalité…

firefly-03-largeFirefly est un mélange de science-fiction et de western ! Mais attention : au sens propre ! Je veux dire par là que si Starwars, par exemple, est parfois comparé à un western (Solo a typiquement une âme de cowboy), ce n’est rien en comparaison de Firefly. Car ici, les personnages sont armés de colts, sont habillés d’imperméables salles et de chapeaux… Les planètes sont désertiques, poussiéreuses et parsemées de cactus… On croise souvent des colons abandonnés dans de petits villages qui ne dépareilleraient pas dans un bon vieux Lucky Luke… Bref, il s’agit bel et bien d’un western spatial.

L’histoire est assez aisée à résumer… Malcom « Mal » Reynolds a fait la guerre, celle qui opposa l’Alliance des planètes centrales aux indépendantistes des planètes éloignées. Celle-ci fit rage pendant des années, mais c’est lors de la bataille de Serenity Valley que le destin de Mal fut scellé. Les indépendantistes (dont il fait parti) y perdirent la guerre et l’ensemble des planètes entra dans l’Alliance. Celle-ci a pour principale caractéristique de s’approprier les ressources des planètes éloignées, tout en négligeant leurs populations. De dépit, Mal, aidé de son fidèle lieutenant Zoé, s’est reconvertit. Il a acquis un vieux vaisseau de classe firefly (le Serenity), recruté quelques membres d’équipage, et il réalise désormais diverses missions plus ou moins légales. Mais l’arrivée de passagers pour le moins étranges risque de compliquer sa vie de cowboy solitaire.

Bien qu’étant une série de science fiction, les poncifs du genre sont absents de Firefly :

  • Point d’hyperespace ou de technologie bizarroïdes ;
  • Point de combats spaciaux ;
  • Point non plus d’aliens, ou d’animaux extra-terrestres !

serenity_1152En revanche, soyez près à vous perdre sur des sentiers de navigation oubliés, à attaquer un train (sur aéroglisseur), à défendre la veuve et l’orphelin, à défaire des tyrans locaux, à piller des épaves, à subir des attaque d’indiens de « ravageurs » sanguinaires, à affronter des chasseurs de prime, à lancer un défi au soleil de midi… Si si, nous sommes pourtant bien dans une série de SF. Bon, il faut avouer que le mélange est assez étrange, et il faut facilement 3 ou 4 épisodes pour finir par s’y faire (et malgré ça, j’ai encore du mal avec les paysages spatiaux sur fond d’harmonica…).

Le point fort de Firefly, ce sont les relations entre personnages, ainsi que les personnages eux-même. Et même si l’on retrouve certains stéréotypes, ils restent intéressants. Coté équipage, nous avons donc : Mal, le capitaine solitaire ; Zoé, son second ; Wash, pilote et mari de Zoé ; Kaylee, la jolie mécanicienne toujours optimiste ; Jayne, le mercenaire bourrin ; et Inara, dame de compagnie et façade « respectable » du Serenity. Coté passager (bien que la différence entre les passagers et l’équipage deviendra de plus en plus floue au long de la série) : Brook, le prêtre au passé trouble ; Simon, le docteur trop gentil ; et River, véritable cerveau, sœur de Simon et victime d’expériences qui semblent lui avoir conféré d’étranges dons. Tous sont attachants à leur manière, et l’arrivée trop rapide de la fin de la série a un coté très frustrant. Cette insistance sur les personnages avant tout m’a plusieurs fois fait penser à Farscape

En plus, plusieurs têtes sont connues :

kaylee03 inara03 river02b

Respectivement, dans l’ordre : Kaylee (jouée par Jewel Staite, alias le docteur Keller dans Stargate Atlantis), Inara (jouée par la belle Morena Bacarin, alias l’Orici dans Stargate SG1) et River (jouée par Summer Glau, alias Cameron dans Sarah Connor Chronicles). Que du beau monde !

Il faut reconnaitre que la série met un peu de temps à se lancer… Enfin, toutes proportions gardée ; en fait, elle démarre plutôt vite, mais comme elle ne dure qu’une quinzaine d’épisodes, en proportion, ça reste long. Il n’y a pas vraiment d’histoire de fond (à l’exception de celle de River et Simon), et chaque épisode est relativement indépendant, à l’exception de l’évolution des relations entre personnages. Chaque épisode voit une mission différente confiée à l’équipage du Serenity. La grande majorité d’entre eux se déroulent à la surface d’une planète, et très souvent dans un décors très « far-west ».

Au delà de toute la partie western qui représente déjà une bonne proportion d’originalité de la série, notons d’autres points étranges. Le personnage d’Inara, par exemple ! Celle-ci est « dame de compagnie ». Comprennez « prostituée », mais pas seulement ! Les dames de compagnies sont des personnages très respectés, que l’on soit dans les planètes centrales ou sur les planètes éloignées. Ce sont effectivement des prostituées, mais elles appartiennent à une guilde, ont des cérémonies très codifiées, et choisissent avec soin leurs « clients », parmi de nombreuses demandes.

firefly_cast

Autre étrangeté : la plupart des protagonistes parlent courament le mandarin 2. Ils l’utilisent en particulier pour les jurons. Ce n’est pas complètement farfelu, quand on sait qu’actuellement, un tiers de l’humanité est chinoise…

Lire la vidéoA l’heure où j’écris ces lignes, j’ai terminé la série (je vous joint le générique ci-contre, pour vous faire une meilleure idée de la chose). Il est clair que son créateur espérait en tirer bien plus qu’une quinzaine d’épisodes, puisque les différentes intrigues en cours ne sont absolument pas solutionnées ! Parmi les interrogations encore en suspens ou les regrets que l’on peut noter : le fait que Brook ne soit pas prêtre (semble-t-il), l’histoire entre Simon et Kaylee, l’histoire entre Mal et Inara, le fait qu’on en sache pas plus sur les « ravageurs », ni sur River, etc…

Il faut cependant savoir que cette série a donné ensuite lieu à un film. Non, pas un téléfilm ! Un vrai film sorti au cinéma il y a quelques années, sous le titre « Serenity ». Je ne l’ai pas encore vu. D’après le peu que j’en sais, l’histoire de River et Simon trouve une conclusion. Mais il semblerait que l’ambiance du film n’ait rien à voir avec la série : on n’est plus que dans de la pure SF, exit tout le coté western (qui fait le charme et l’originalité de cette série). Certains personnages sont d’ailleurs absent du film. Mais je vous en dirais plus dés que je l’aurai vu, et s’il en vaut la peine.

Pour conclure, Je dirai que Firefly est une bonne série. Difficile d’y entrer à cause de sa grande originalité et de sa faible longueur (les deux étant très probablement liés), mais une fois dedans, on peut apprécier les personnages aux caractères fortement marqués, les épisodes variés et un univers que l’on devine riche et profond, sans pour autant pouvoir en profiter. Une série qui frôle parfois la poésie, mais aussi parfois un peu l’ennui, d’autant que je ne suis vraiment pas fan de western à la base…

  1. Premier épisode d’une série, souvent plus long que les autres.[]
  2. Dialecte chinois le plus répandu.[]

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

22 commentaires

  1. MMMMMMMMMMMMMMMMMmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm j’ai vu juste le film et outre le fait que ce soit Joss Whedon le créateur de cette serie-film c’est vraiment un truc de qualité comme l’était d’ailleurs Buffy contre les vampire ou comme l’ai actuellement (en tout cas les derniers episode sont posser jeudi sur Téva) sa dernière série appelé Dollhouse …. Ce mec est un vrai créateur d’univers originaux …
    chuis pas souvent si exctasié mais là je suis vraiment enthousiaste sur ses création (seul ombre au tableau Angel mais je suis pas sur qu’il soit le createur de la série)

  2. Aaah ? Un avis positif sur le film ?

    Ceci étant, je n’ai lu que des avis négatifs, mais tous rédigés par des fans de Firefly. Il est probable que le film soit bon pour quelqu’un qui ne connait pas la série, et très médiocre dans le cas contraire…

    Wait & see. J’essaierai de le voir d’ici peu.

  3. Je repensais à ton commentaire, Pierre, et je suis allé vérifier… et à mon grand étonnement, Buffy est une série antérieure à Charmed (j’aurais parié le contraire). Donc, en effet, qu’on aime ou on aime pas, il faut reconnaitre à Whedon un talent certain pour créer des univers originaux pour ces séries.

    Dans le cas de Buffy, je pense qu’il a quand même moins prit de risque que pour Firefly, avec les suites que l’on connait.

    J’avais essayé Buffy il y a 2 ou 3 ans (je sais, 10 ans après tout le monde) mais je n’avais vraiment pas accroché.

    PS : Angel est bien de Whedon aussi.

  4. J’avoue que ce que j’en vois ne me donne vraiment pas envie de regarder.

    J’ai visionné deux trois vidéos sur le net, et je trouve çà juste aberrant d’oser mettre des types avec des flingues tout pourris alors qu’on voit partout des vaisseaux reluisants. C’est juste un contre sens à mon avis.

  5. Ah, c’est sûr qu’au début, on a du mal à s’y faire…

    Mais bon, après, il y a aussi des bons flingues et tous les vaisseaux ne sont pas reluisants (le Serenity, justement, pour commencer). Ceci étant, c’est ce mélange qui donne précisément tout son charme à cette série.

    Je ne dirais pas que c’est une excellente série (en particulier à cause des proportions « temps d’adaptation »/ »durée de la série »), mais ça reste sympa.

  6. lol
    Pour ton constat vis à vis des difference série film tu as raison et je pense que la série me plairai encore plus. Le seul truc dommage c’est que son coté original lui a couté ses crédits et elle n’a pas été retenu par les chaine (je sais plus si la série à été diffusé ou pas aux USA)
    Pour Buffy ça a été le contraire et ça date de longtemps il a fait un film (completement pourri surtout en version francaise ou ils ont traduit jusqu’au nom Buffy par Bichette et on l’entend pendant les 80-90minute du film)par contre la série est progressive quand tu regarde les première saison se situant au lycée (surtout maintenant) tu trouve ça nul mais à partir de la 4eme saison(et oui un fan complet moi ^^) quand elle rentre à la fac là ça devient de mieux en mieux avec une apothéose à la dernière saison 7 derniere saison video puisqu’il a continuer sur une saison 8 en comics (les acteurs et surtout sarah michel gellar en avait marre de jouer le même role , normal)
    Pour Charmed c’est une pale copie faite par les studio Spelling (la fille jouer dans Beverly hills c’est pour dire le niveau de la famille qui les a produit) même si cette série est divertissante, je l’ai regarder du début à la fin, elle n’est pas aussi profonde et le schéma est toujours le même sans aucun petit truc « choquant »… (trop noir vs blanc).
    Joss whedon a toujours introduit des personnages complexes et des élément contre-courant (pour le contre courant on notera surtout la dame de compagnie dans firefly, dans buffy c’est willow la lesbienne meurtrière et drogué à la magie et les origines de la Tueuse pas plus de detail sinon tu regardera pas buffy, dans Angel c’est le complexe d’Oedipe et la relativité du bien et du mal notamment avec le personnage de Wesleyet enfin dans Dollhouse c’est le concept tout entier qui est un contre-courant l’acceptation par des humain de devenir esclave) ahah pas de spoiler et j’espere avoir suscité de l’interet pour toute ces séries ….
    Oui Ekho (d’ailleurs c’est le nom du personnage principal de Dollhouse) je suis fan de ce mec qui construit des univers originaux et sans égale et pour une fois je fait des commentaires positif limite trop positif je crois mais bon quand on est fan ^^

  7. Je connais pas (encore) cette série donc je n’ai pas grand chose à en dire, mais je trouve quand même « choquant » que 14 épisodes paraissent exceptionnellement court…
    Certes aux US la norme est souvent autour d’une vingtaine d’épisodes par saison (hors grève de scénaristes), mais c’est loin d’être la norme mondiale !
    Mettons de côté les soaps qui eux ont des saisons à rallonge dans tous les pays du monde (avec sans doute un record pour les télénovellas brésiliennes)…

    En France, par exemple, et même si cela se perd à une vitesse folle, nous avons pendant un temps été les spécialistes des mini-séries, i.e 2, 3 ou 4 fois 90 minutes. Maintenant, ça ne fait plus, à part parfois pour quelques « saga de l’été », on préfère soit les téléfilms unitaires, soit les séries type US de 52 minutes par épisode, mais avec rarement plus de 10 épisodes (Braquo ou Pigalle : 8 épisodes chacun ; Les Bleus : S1 13 ep, mais S2 seulement 6…), soit les étiquettes (4-5 minutes, type Kaamelot, Samantha Oups ou Un gars, une fille), qui elles peuvent se permettre une bonne centaine d’épisodes par saison, d’autant qu’ils sont souvent diffusés par lot… Les 26 minutes sont beaucoup moins prisés en France par contre, mais quand il y en a, c’est toujours dans la même économie d’épisodes (Hard : 6 épisodes – mais bon, c’est un peu un OVNI)

    Idem en Angleterre : 9 épisodes par saison pour Skins, seulement 7 pour Spaced, et pourtant, ça suffit largement à construire puis à faire évoluer un univers ! Bon, OK, c’est pas de la SF, c’est vrai que la SF met plus de temps à se mettre en place vu qu’elle part d’un contexte socio-culturo-politique (au minimum) inexistant « dans la vraie vie »…

  8. @Darkpara: en nfait la norme aux USA est une vingtaine d’épisode de 45minutes et en général les première saison sont plus courte au cas ou ça ne marche pas et des fois en cours de saisons le nombre d’épisode est réduit si ça ne marche pas ou est allongé.
    Pour Firefly je ne sais plus si ça a été avant ou après mais la série qui aurait dû être sur plusieurs saison n’a été que sur une seul parce que les producteurs n’ont pas aimé (sûrement justement sont aspect original sans technologie vis à vis de ces « concurents » Battlestar galactica SG1 ou SGA)
    la première saison de Buffy ne comptait que 12 épisodes et 13 pour Dollhouse, Buffy à ensuite oscillé entre 20 et 22 épisodes. Personnellement je trouve ce temps necessaire pour installer les personnages et habitué le spectateur au concept. En France les série sont bidon ou sur une chaine cryptée donc je trouve qu’il n’y a pas de comparaison possible (et surtout comparaison n’est pas raison) et si tu regarde l’essai de série « SF » ou « fantastique » française (perso, j’ai toujours eu du mal avec les grandes saga de l’été) il y en a peu (j’en vois qu’une où un mec flic comme d’hab en france voit des morts partout) ça n’a pas marché.
    Ensuite cela vient en France aussi du fait que les série sont produit avec moins d’argent donc forcément la qualité est moindre vu qu’il faut des série qui arrive vite est sans argent (comparé aux US). Et en France le monde des séries est très peu concidéré (et ça se comprend vu les thème qu’on aborde dans les chaine non cryptée: flic flic flic flic ah oui et aussi plus belle la vie … à vomir).
    En gros les série americaine font environ une 20aine d’épisode ailleurs c’est dans les 10-14 épisodes…et en France le système de saison est pas trop maitrisé mais la norme c’est toujoursd la saison de lancement plus courte que les autres et si ça marche on augmente le nombre d’épisodes.
    Mais il n’empêche que c’est un film que j’avais vraiment apprécié et donc je regarderai la série…Autre série bien et celle-ci Anglaise: Torchwood (spin off de Docteur Who)

  9. @Pierre : j’ai cité les séries anglaise parce que leur qualité est bien meilleure que celle des séries française, et pourtant leurs saisons sont assez souvent plus courtes en nombre d’épisodes… Pour moi la longueur d’une séries n’a clairement rien à voir avec la qualité d’une série, ça dépend de ce qu’elle a à raconter, et franchement je regrette que certains soient obnubilés par « faire le plus de saisons possibles ».

    Soit dit en passant, généraliser et dire que les séries françaises, désolé mais je ne cautionne pas : primo, je rappelle que les Etats-Unis est un Graaaaaand pays avec beaucoup plus d’habitants que chez nous, que la production audiovisuelle US est proportionnelle à ces chiffres, et que ce nous importons c’est seulement les « bonnes » séries. Il y a aussi tout un tas de mauvaises séries là-bas, c’est d’ailleurs eux qui ont inventé le soap à la base, et As the World Turn ne vaut pas beaucoup mieux que plus belle la vie.
    Secundo, un bon nombre de ces séries US qu’on aime tant sont d’ailleurs issues de scènes privées avec abonnement – Sci-Fi notamment pour la SF, alors pourquoi refuser de parler des séries Canal + ? Faut comparer ce qui est comparable, diantre ! Les bonnes séries us « hors chaînes cryptées » sont beaucoup moins nombreuses qu’on ne le pense (en proportion, toujours, cf le primo).
    Tertio, avoir un avis arrêté comme le tien est une des raisons pour laquelle la fiction française a du mal à progresser : tu ne lui donne aucune chance, donc les producteurs savent que s’ils acceptent de donner un peu de sous pour une série de toute façon elle sera boudée par le public « par principe », alors ils rejettent tous les scénars un peu originaux pour se cantonner aux classiques qui marchent chez le vieux public et à l’export, autrement dit, c’est vrai, quasiment que du policier. Parce que des scénar de séries qui pourraient devenir bonnes, contrairement à ce qu’on dit partout, il y en a dans les cartons ! Enfin, des scénars, non, des synopsis, et c’est bien là le problème : aux US une série est toujours confiée à un pool de scénaristes et de dialoguistes, ça permet de ne garder que les meilleures idées de tout le monde ; en France la notion « d’auteur » venue du ciné pollue tout, même les quelques séries qui réussissent à avoir un budget n’obtiennent ce budget que côté technique, jamais pour la partie scénario, les prods obligent une seule personne à tout écrire en trop peu de temps, et forcément au bout de deux trois épisodes c’est mort…

    Dernier point : une série n’est jamais prévue sur plusieurs saisons. Enfin, disons que celui qui a créé la série espère toujours, a tord ou à raison d’ailleurs parce que parfois une saison suffit à faire le tour du sujet, mais il faut savoir que lorsqu’on vend un projet de série à un producteur, contrairement à un film, on n’arrive pas avec un scénario sous le bras. C’est d’autant plus vrai aux US que, contrairement à le France où le créateur de la série est celui qui écrira les épisodes, la série est confiée dès qu’elle est achetée à des pools de scénaristes dont le créateur soit n’est qu’un élément parmi d’autres, soit ne participe pas pour ce concentrer sur la réalisation. Bref, on vend une série juste sur une idée de base, éventuellement avec un pilote – soit juste écrit, soit complètement filmé en mode artisanal – mais ensuite on attend que le producteur qui a acheté la série décide de combien d’épisodes la saison 1 se composera, en fonction du temps total que le producteur à réussi à acheter à telle ou telle chaîne. Bon quand le producteur est une chaîne, c’est pas pareil, en général il font un appel d’offre « je veux une série en x épisodes, qui a une idée ? », mais en tout cas ce qui est pareil, c’est qu’on vend l’idée, pas les scénarii d’épisodes.
    Alors oui, c’est vrai, aux US (pas en Europe où les séries sont tournées intégralement avant d’être diffusées), pour les séries les plus chères (mais pas toutes non plus, hein), il se peut que la série soit arrêtée du jour au lendemain faute d’audience – mais dire que ceux des épisodes qui ont été tournés ne sont pas super PARCE QUE une suite était prévue, ça, non, c’est pas vrai, les scénaristes savent bien qu’ils ont une épée de Damoclès au-dessus de la tête….

    Bref, je vais stopper là, faut que j’aille en cours préparer une émission de télé, et je suis quasi en retard…

  10. Lol ben pour la non comparaisaon c’est vrai que j’ai zappé un peu et que les « bonnes » série US sont des série du cable et si je ne compare pas aux série française de Canal+ c’est surtout que je n’ai pas canal donc je ne les connais pas et que je ne veux pas juger sur des a priori .
    Pour le coup de c’est à cause de gens comme moi qui ont des idée arreter que les séries française décoille pas du plancher … je suis quelqu’un qui regarde avant de juger et les série guimauve comme plus belle la vie ou julie lescaud et autre joséphine je les regarde une fois mais c’est tout parce que justement elle sont mauvaise. Par contre les « bonnes » série française Clara Sheller et autre ungars-une fille/Kaamelott/Caméra café … y’en a une autre dans mon souvenir qui se passé dans une cité universitaire avec un handicapé en fauteuil son frere les copine et les copain s et quiu etait bonne et bien joué mais je me rappelle plus le nom. J’étais fan … et je te jure que pour les série française je ne suis pas contre par principe mais juste la plupart sont nulle par constat (je généralise un peu c’est vrai mais en proportion la plupart c’est chiant de bon sentiment). La faute viens surtout des producteur qui sont trop sur le fait de pas choquer la ménagère de moins de 50ans.
    Pour ta réponse sur les investissements aux US par rapport à ceux en France je suis tout à fait d’accord. (ya aussi qu’en france on se fixe des quota pas forcément de façon formelle mais j’entendais une interview de De Caunes à la radio pour le film :La Folle histoire d’amour de Simon Eskenazy
    de Jean-Jacques Zilbermann , qui disait qu’ils avait pas eu de budget dus chaine public parce qu’il y avait déjà un film de pédé cette année…mais bon sans plus de commentaire.

    Pour le dernier point, une série est faite pour etre en épisode le principe de saison je suis d’accord n’est pas une obligation voire des fois inutile
    ….Lol donc on est pas si différent toi et moi …et il ne faut pas croire que mes opinions arretées sont arrêtées de façon définitive sans raisonnement derrière et je suis toujours ouvert à la discution voire aux débats tant qu’on ne touche pas à mes principes fondamentaux car comme tous j’ai des principes fondamentaux qui ne me permette pas de revenir dessus.
    Moi j’ai pris un jour de repos (premier que je demande depuis 2ans de travaile chez Peugeot)
    Tu travailles où au fait??? quelle émission tu prépares??

  11. Bon c’est vrai qu’en fait j’ai été un peu vite en supposant que tu condamnais les séries françaises par principe ; mais c’est le cas de tellement de gens autour de moi que j’en ai un peu marre, surtout quand les médias s’y mette avec des dossiers comme on a pu voir il y a quelques mois, qui villipendent nos scénaristes alors que, dans les faits, d’une part la profession de scénariste non réalisateur est méprisée au possible par les producteurs, d’autre part il n’y a souvent, justement, pas vraiment ou pas assez de scénaristes sur les séries en question…
    Content que toi tu fasses l’effort au moins de jeter un oeil avant de dire « de toute façon les Français ils savent faire que de la bouse » ! Et, en tant que presque intermittent de l’audiovisuel, merci !

    Et pour répondre à ta dernière question, en fait je travaille pas encore, je suis encore en dernière année d’école, donc l’émission que je prépare ne sera jamais diffusée, c’est juste un exercice – ce qui n’empêche pas que c’est une vraie émission en studio avec des invités, des reportages inclus, etc. sur le thème des nouvelles technologies et de la culture geek…

  12. Sans vouloir interférer avec votre discussion, je ne critiquais pas la longueur de la série elle-même. Par exemple, si les 4400 s’étaient arrêtée à la première saison (6 épisodes) comme prévu au départ, ça ne m’aurait pas gêné. Mais là, je comparais bien aux séries « standards » américaines construites en saisons de 20 fois 40 minutes. Car à l’origine, je pense que Firefly a été conçue ainsi. Du coup, sa coupure au bout de 15 épisodes arrive beaucoup trop brutalement.

    Sinon, voici une autre (magnifique) image que j’avais trouvée sur le net et que je n’ai finalement pas incluse dans l’article : https://www.ekhorizon.com/wp-content/uploads/2009/11/firefly4.jpg

  13. Merci de m’avoir fait découvrir la série, Ekho !
    Je viens de tout regarder, épisodes + films. C’est vrai que l’on reste sur sa faim, mais l’ensemble m’a quand même beaucoup plu.
    J’ai été moins dépaysée que toi par le mélange Science-fiction et western (mais c’est sans doute parce que je l’avais déjà vu dans un anime, Cowboy Bebop, et dans un film, Cowboys versus Aliens). L’ensemble est plein d’idées originales, j’apprécie beaucoup l’univers et les personnages.
    C’est vrai que l’on aimerait en savoir plus, même après avoir vu le film. Qui n’est pas si mal, même si l’ambiance est beaucoup plus dure que la série.

  14. Et bien de rien !

    Et je suis toujours ravi de voir que de vieux articles tel que celui-ci peuvent parfois revenir à la surface…

    Cela me fait me rendre compte que je n’ai finalement jamais vu le film, et que je n’ai donc pas la conclusion de la série… Le film vaut vraiment le coup, alors ? Même sans avoir la série en tête ?

  15. Il a été conçu pour être vu par des spectateurs qui n’ont pas tous vu la série. Alors il y a quelques redites pour expliquer la situation et présenter les personnages. Mais dans l’ensemble, le film n’est pas mal et réserve quelques coups de théâtre.

  16. On vient de finir de regarder la série ainsi que le film (premier visionnage pour moi ; monsieur avait déjà vu). J’ai beaucoup aimé, davantage les épisodes de la série que le film.

    Le mélange SF et western ne m’a posé aucun soucis. Cela fait partie du charme de la série : ceux qui aiment trouveront que c’est un atout, ceux qui n’aiment pas iront regarder autre chose, et c’est très bien ainsi (marre des trucs sans personnalité faits pour contenter un peu tout le monde sans satisfaire vraiment personne). Et c’est aussi un des défauts du film en mon sens : il perd tout le côté western pour se rapprocher d’un film SF lambda. Par ailleurs les personnalités des différents protagonistes ressortent moins, ce qui est dommage alors que la série mettait vraiment l’accent sur les peronnages. Le film n’est pas mauvais, il n’est pas inoubliable non plus ; je dirais qu’il est « fadasse », on passe un bon moment à le regarder (c’est déjà pas mal, me dira-t-on) mais sans plus.

    Il a l’avantage de clore partiellement la série, en particulier on y apprend l’origine des Reavers (ravageurs en VF si j’ai bien compris). Il reste quand même un certain nombre de zones d’ombre, on sent qu’il y avait la matière pour développer d’autres épisodes à la série.

    Pour le côté « armes pourries et vaisseaux reluisants » évoqué plus haut, je ne le trouve pas incohérent : en fait ceux qui ont des armes pourries vivent dans des maisons pouries ou ont des vaisseaux pourris. Ceux qui ont des vaisseaux reluisants (l’Alliance essentiellement) ainsi que certains mafieux locaux ont aussi des armes reluisantes. Dans le genre, l’arme des « scientifiques aux mains bleus qui vont par deux » vue dans je ne sais plus quel épisode est assez flippante d’ailleurs.

    Au fait, as-tu finalement vu le film ?

  17. Et bien ! 😀

    Ravi que ce genre d’article face des vagues ! Publié en 2009, mais ré-émergeant en 2014 et maintenant en 2016…!

    Et malgré le temps qui passe, je dois avouer que je n’ai toujours pas regardé le fil qui clôture cette série, qui m’avait bien plu à l’époque. Du coup, j’aurais pas mal de mal à réagir à ton commentaire.

    Si tu es en panne de série old school (et avec de la personnalité) pour les longues soirées d’hiver, je ne peux que te conseiller la dernière en date que j’ai découverte : Babylon 5.

  18. Babylon 5, on l’a déjà vue 🙂 Enfin, pas vu tout à fait en entier pour moi, j’avais décroché vers le milieu de la dernière saison. Faudra peut-être que je finisse de la visionner à l’occasion.
    D’ailleurs j’avais commentationné à ton premier article sur cette série !

    En série de SF qu’elle est bien, tu as vu Battlestar Galactica ?

  19. Exact ! Ton commentaire est ici !

    Il faut reconnaître que la fin de la saison 5 n’est pas ce qu’il y a de plus passionnant…

    Battlestar Galactica, oui, j’ai vu… Je me suis arrêté à la fin de la saison 1 à ma seconde tentative (la première s’était arrêté aux 5 premiers épisodes). Rien à faire, je n’accroche pas du tout. Elle se prétend beaucoup trop réaliste, alors que le scénario (du moins ce que j’en ai vu) est pour le coup très fantaisiste. Tu l’as regardée ?

  20. Oui, et en ce qui me concerne j’avais beaucoup aimé.

    C’est quoi que tu as trouvé très fantaisiste ? Sur la fin, ça part pas mal dans des trucs un peu « mystiques », ce qu’il semblerait que beaucoup de fans ont reproché (le côté « en fait ta gueule c’est magique » dans une série qui se semblait se vouloir purement SF). Perso ça ne m’a pas dérangée plus que ça , peut-être en partie aussi parce que monsieur m’avait dit à l’avance qu’il n’aimait pas du tout la fin, alors je m’attendais à bien pire !

    Mais sur la première saison je ne vois pas trop. Tu aurais des exemples ?

  21. C’est surtout la fin de la saison 1 qui m’avait fait complètement décrocher : l’histoire de la flèche d’Apollon, qui sort de nulle part, qui est complètement irrationnelle, et qu’ils retournent chercher alors que ça fait 20 épisodes qu’ils fuient leur planète d’origine ! Sachant qu’ils y retournent en deux temps trois mouvements, en plus.

    Et puis je n’avais pas accroché aux personnages. Trop faussement torturés, dans mon souvenir.

    Alors, tu es mûres pour Farscape ! J’ai les DVD, si tu passes dans le coin un de ces jours !

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