Entre science et fiction

Cet article a été publié il y a 14 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Aujourd’hui, je vous propose un petit article à la limite entre science et fiction. Il s’agit en fait d’une sorte de synthèse d’une petite navigation sur le web, de lien en lien… Au passage, merci à Joffrey pour le « coup d’envoi ».

Notez que toutes ces données sont tout à fait réelles et scientifiquement valide. Même si on peut parfois avoir des doutes… Les images, en revanche, ne sont là que pour illustrer et sont la propriété de leurs auteurs respectifs.

L’Equation de Drake

Commençons avec l’équation de Drake. Elle n’est pas bien compliquée, comme vous pourrez le voir :

N = R* . fp . ne . fl . fi . fc . L

Son but ? Évaluer le nombre (N) de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions communiquer. Ces paramètres comprennent le nombre de naissance d’étoiles par an (R*), la fraction de celles-ci possédant des planètes (fp), le nombre de planètes pouvant abriter la vie (ne), suivi des fractions de planètes donnant la vie, une vie intelligente, et désireuse de communiquer (respectivement fl, fi et fc), et enfin la durée de vie moyenne d’une civilisation (L).

On peut le voir, certains paramètres peuvent être fixés de manière assez aisée (R*, fp, ou L) tandis que d’autres supposent de nombreuses spéculations. A titre d’exemple, Drake avait utilisé les valeurs suivantes lors de la mise au point de son équation (dans les années 60) : 10, 0.5, 2, 1, 0.01, 0.01 et 10’000. Ce qui nous fait obtenir un total de 10 civilisations ! Rien que dans notre galaxie ! Ca laisse songeur…

Notons que si les différents paramètres de l’équation de Drake sont souvent sujets à débat, on obtient la plupart du temps un nombre supérieur à 1. Constat qui entre alors en conflit avec le paradoxe de Fermi…

Le paradoxe de Fermi

Le paradoxe de Fermi part du constat suivant… Il considère une civilisation désireuse de conquérir la galaxie et disposant d’une capacité technologique raisonnable (voyage à 1% de la vitesse de la lumière, possibilité de terraformer une planète à long terme). Fermi considère que la colonisation s’effectuerait pas étape : départ, voyage, installation sur une planète, puis nouveau point de départ, et ainsi de suite. Chaque cycle est supposé durer quelques centaines à quelques milliers d’années. A ce rythme, il ne nécessiterait que quelques millions d’année à la civilisation en question pour coloniser toute notre galaxie. Or, comparativement, ce laps de temps est très court par rapport à l’age de notre système solaire par exemple (plusieurs milliard d’années), qui est lui-même jeune par rapport au reste de la galaxie. Le paradoxe est donc le suivant : si des extra-terrestres existaient, on devrait déjà les avoir rencontré, ou du moins en observer quelques traces, puisque la colonisation décrite par Fermi a eu le temps de s’effectuer, et même plusieurs fois successivement !!!

On peut cependant trouver de nombreuses réponses possibles au paradoxe de Fermi : simple inexistence des extraterrestres, hypothèses de départ erronées, incapacité humaine de les voir, volonté de leur part de ne pas se montrer, etc…

Notons que je parle de civilisation extraterrestre, de leur nombre et de leur comportement, mais peut-être serait-il interessant de les qualifier et de les classer ?

L’échelle de Kardashev

L’échelle de Kardachev vise à proposer un classement de différentes civilisation en fonction de leur niveau technologique, se basant ainsi sur l’énergie à leur disposition. Kardachez propose trois type de civilisation et utilise l’équation suivante :

K = ( log(W) – 6 ) / 10

Où W est la puissance consommée par ladite civilisation.

Les trois types de civilisation proposées par Karachev sont les suivants :

  • Type I : une civilisation de type I est capable d’utiliser toutes les ressources énergétiques disponible sur sa planète d’origine (~10¹⁶W).
  • Type II : une telle civilisation est capable de tirer toute l’énergie de son étoile d’origine (~10²⁶W).
  • Type III : sa galaxie serait, pour ce type de civilisation, sa source d’énergie (~10³⁶W).

A titre d’exemple, une civilisation de type I aurait optimisé la totalité de l’eco-système de sa planète d’origine. Une civilisation de type II serait en mesure de réaliser une sphère de Dyson 1, par exemple. Enfin, la plupart des « empires galactiques » de la science-fiction fournissent des exemples de civilisation de type III. Vous l’aurez donc cormpris, sur cette échelle, notre civilisation est actuellement de… type 0 ! Ou plus exactement, estimée de type 0.7.

Là ou sa devient intéressant, c’est lorsqu’on commence à essayer d’extrapoler l’échelle de Kardachev au delà du type III ! On obtient alors :

  • Type IV : cette civilisation contrôlerait la totalité de l’énergie d’un amas galactique (~10⁴⁶W).
  • Type V : au délà de l’entendement scientifique, une telle civilisation aurait à sa disposition l’énergie de la totalité de l’univers (~10⁵⁶W). Comparée au Anciens de Stargate, dans Wikipedia.
  • Type VI : variable suivant les auteurs de science fiction, une civilisation de ce type s’étendrait sur plusieurs univers parallèles (~10⁶⁶W). Elle aurait la capacité d’altérer les lois physiques et serait immortelle, puisque disposant de la faculté de migrer d’un univers à l’autre. Rappelant vaguement les krommags de Sliders ou les arpenteurs de Magic
  • Type VII : stade de la déité (~10¹⁰⁰W 2 ). Possibilité de créer des univers, et donc d’en être extérieur.

C’est bon, pas trop le vertige ?

Singularité technologique

Puisque nous parlons d’évolution, voyons un peu un concept qui y est directement lié.

La « singularité technologique » est un concept affirmant que l’humanité connaitra un point à partir duquel son développement accélérera de façon inimaginable. Elle part du principe que le progrès humain ne suit pas une évolution linéaire mais à tendance exponentielle (ce qui, a priori, est plutôt juste). A ce titre, le progrès nous rapproche d’un point, la « singularité », à partir duquel le progrès ne pourra continuer tel que nous les connaissons.

Le concept de « singularité technologique » est souvent rapproché de la notion « d’intelligence artificielle ». Ainsi que l’indique à loi de Moore, la puissance de calcul des ordinateurs double tous les 18 mois (évolution exponentielle, là aussi). Arrivera un stade à partir duquel les machines seront nettement supérieur aux humains, au moins d’un point de vue purement physico-mathématique, à savoir une combinaison de : capacité de calculs, raisonnement logique, gestion d’informations, analyse, optimisation, sans parler de la force physique ou des perceptions (vision dans l’infra-rouge, l’ultra-violet, capacité à capter tous type d’ondes…). Mais là encore, imaginez que leurs capacités continueront de doubler tous les 18 mois !!!

Certains définissent la Singularité comme la perte du pouvoir de l’humanité, au profit de leurs créations… Charmant, hu ? Le type I ou II ne seraient ainsi pas encore à notre portée, loin s’en faut.

Le web X.0

Je n’en doute pas : vous mourrez déjà d’envie de réagir à cet article en laissant un commentaire au bas du blog. Remarquez que ce principe, devenu on-ne-peut-plus commun sur internet, est une fonctionnalité qui est relativement récente ! Communément, elle fait partie de ce que d’aucun nomment le « Web 2.0 ».

Le Web 2.0 est une notion assez floue, décrivant toutes les nouvelles technologies et services disponibles sur internet, parmi lesquelle : les blogs, les possibilités de commentaires, les réseaux sociaux, l’audio/vidéo en streaming, les flux RSS, le partages de favoris, les pages dynamiques (php, sql, ajax…), les tags… Le terme de « Web 2.0 » n’a pas fait suite à un « Web 1.0 » Par contre, une telle classification s’est constituée a posteriori, afin de qualifier les anciennes technologies d’internet. Ainsi, on trouve sur wikipedia :

  • Web 0.0 : Terme souvent parodique ou ironique, décrivant l’inexistence d’internet.
  • Web 0.5 : Là aussi, c’est souvent un terme sarcastique, décrivant des technologies totalement dépassées. A titre d’exemple : les webrings, dont je suis semble-t-il le seul à me souvenir…
  • Web 1.0 : Le web statique. Les anciennes pages HTML figées et entièrement réalisée par le webmaster. Aucune interaction avec le lecteur. Voici un exemple de site Web 1.0 (site moche mais très interessant, pour les amateurs).
  • Web 1.5 : Le web dynamique. Premiers forums, premiers blogs, premières interactions entre le site et le lecteur.

Mais la dénomination d’internet ne s’arrête pas là. Il existe déjà des « web » supérieurs au « 2.0 » et tout à fait sérieux. Entre le web 2.0 et le Web 3.0, on nomme ces concepts « Web² ». Voyez plutôt :

  • Web 2.1 : Le web accessible. Désigne un internet rendu utilisable pour tout le monde : au delà des handicaps (aveugles, handicapés moteurs…) mais aussi au délà des barrières des langues, par exemple.
  • Web 2.5 : Désigne les applications utilisables directement en ligne. L’exemple typique est Google Docs.
  • Web 3.0 : Désigne (logiquement) la prochaine évolution majeure d’internet. Elles peut se décliner suivant les deux idées suivantes :
  • Web3d : Je pense que le nom parle de lui-même.
  • Web 4.0 : Le web symbiotisé. Utilisable et utilisé partout sans limite.

Vous ne l’aurez pas oublié, nous sommes dans cet article entre science et fiction. Voyons donc ce qui pourrait se préparer dans le futur… Certains pessimistes le voient comme l’asservissement de l’humanité. Là où le web 1.0 était une extension de l’ordinateur et le Web 2.0 était l’appropriation de l’information par les internautes, le web 3.0 serait la conversion de l’internaute lui-même en information 3. Le Web 4.0 deviendrait une intelligence artificielle désincarnée est tentaculaire. Le Web 5.0 serait alors une simple évolution de celle-ci en entité dotée d’une conscience ou du moins d’un but.

D’ailleurs, comme je l’ai lu, aujourd’hui, l’internet mondial ressemble infiniment plus à un organisme vivant qu’à une machine. Il bouge, évolue, contourne les problèmes, s’auto-répare, s’auto-régule. Même si internet est une invention humaine, il n’a pas été créé dans un but particulier, ou suivant une organisation pré-établie. Le web croit, se multiplie, change et… « vit » ! Plus inquiétant ? Internet est déjà immortel (ou « indestructible », si vous préférez). Il n’est pas centralisé par définition. Donc, à moins de détruire tous les ordinateurs du monde, pas moyen de s’en défaire 4

D’autres sont plus optimistes et imaginent les évolution futures d’internet comme un espace collaboratif et de partage à l’extrème… Jusqu’à tendre vers ce vieux fantasme de la science-fiction : une conscience commune. Partage des connaissances, partage des souvenirs, partages des idées, partage des sentiments… Mais ma part, ça ne m’emballe pas plus que ça.

A suivre ?

J’avoue que j’ai un peu hésité avant de publier cet article. Simplement car il y aurait plein d’autres petits paragraphes du même genre à ajouter. Si vous avez des idées, faites-les moi savoir. Je ferais peut-être une « deuxième partie » à cet article…

  1. Construction hypothétique autour d’une étoile, dont le but serait d’en capter toute l’énergie.[]
  2. Nombre remarcable appelé « un gogol » (d’où le nom du célèbre moteur de recherche). Notez qu’il n’y a pas assez de matière dans l’univers pour ne serais-ce qu’écrire un gogolplex, soit 10^gogol = 10^10¹⁰⁰[]
  3. Et ça a déjà commencé, avec vos profils de consommateurs dressés plus ou moins à votre insu partout sur le net…[]
  4. D’ailleurs, c’est la seule bonne idée de Terminator 3 : Skynet ne peut pas être détruit, puisqu’il est décentralisé par définition.[]

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

20 commentaires

  1. Oulah, tu suis mon mauvais exemple des articles fourre-tout, on dirait !
    Faudrait commenter point par point…

    Pour l’équation de Drake, déjà, L ne me semble pas si « facile » à déterminer. Car qu’est-ce qu’une « civilisation » ? Ce n’est que depuis très récemment qu’on peut commencer à envisager une mondialisation des transferts culturels sur Terre, et on est encore loin de pouvoir parler de « civilisation » humaine. Or, parmi les sociétés humaines, on constate souvent que les « grandes civilisations » connaissent souvent une phase ascendante, puis une stagnation technologique accompagnée de troubles internes croissants, puis un « âge sombre » au cours duquel leurs connaissances sont « redécouvertes » et plus ou moins phagocitées par une autre jeune civilisation… Modèle qui, de plus, avec « l’accélération » de l’histoire, s’applique en un temps de plus en plus court (cf. la civilisation égyptienne antique, la civilisation latine romaine, le communiste soviétique… Donc 10 000 est un peu beaucoup à mon avis. D’autant qu’une civilisation a besoin d’un « espace vital » donné, d’autant plus large qu’elle est technologiquement avancée, et que dès lors qu’elle entre en contact avec une autre, le phénomène naturel et instoppable d’inculturation réciproque fait que début un phénomène de fusion, qui s’achèvera au bout de « quelques temps » par le phagocytage ou l’extermination d’une des deux dans un avatar renouvelé de l’autre.

    Pour le « paradoxe » de Fermi, il est beaucoup moins simple qu’on ne croit. D’une part, il s’appuie exclusivement sur l’hypothèse que me seul modèle possible de civilisation est celui de l’expansion. Or plus une civilisation progresse, plus elle a tendance à être confrontée, dans un premier temps, à la problématique de la limitation des ressources, et donc à mettre en place des politiques de limitation des naissances (la transition démographique). Une civilisation « parfaite » en hase parfaite avec son écosystème n’aurait pas besoin de s’étendre, donc il faudrait qu’elle en ait ENVIE. Et ça, c’est très humano-centré. On sait que certaines espèces végétales, très fragiles et donc nécessitant un écosystème très précis, perdurent depuis des milliers d’année dans des régions très précises et très localisées (cavernes, îles), sans s’étendre en terme de population, puisque incapable de s’étendre géographiquement.
    Admettons pourtant qu’il suffit d’une seule civilisation expansionniste.
    On fait face à deux phénomènes différents : d’une part, celui déjà cité plus haut, qui fait que dès qu’une civilisation en rencontre une autre, il y a métissage ou éradication, et le temps que ce processus soit mené à terme, l’expansion de l’une comme de l’autre sont stoppés. Et ça peut durer longtemps…
    D’autre part, le fait que quel que soit les capacités technologiques en terme de communication et de « réduction des distances », l’échelle locale, parce qu’elle est celle intellectuellement prise en compte par l’individu dans sa création biographique (à moins d’être doué du don d’ubiquité) ne s’efface jamais. Une nouvelle planète colonisée aura toujours tendance à développer, ne serait-ce que dans la tête de ceux qui y vivent, un certain degré de nationalisme, par rapport au monde-mère. D’où la possibilité d’une prise d’indépendance, et de la naissance de traits culturels qui conduisent à la multiplication des « sous-civilisations », qu’on peut nommer « cultures ». Plus un Empire est grand, plus il doit consacrer de force à sa cohésion interne, et donc moins il a de force disponible pour continuer à s’étendre. Un peu comme les atomes : on considère que les éléments lourds ont une limite d’existence (impossibilité théorique d’aller au delà de 173 protons).

    Bon, je vais arrêter là pour aujourd’hui…

  2. Il y a en effet pas mal d’approximation.

    Pour la formule de Fermi, les chiffres de départ étant pour certains completement arbitraire, le résultat ne peut être qu’arbitraire. De plus, rien ne prouve que la formule est complète et n’oublie pas d’autres paramètres.

    Pour le fait que les machines soient largement supérieures aux humains, j’en doute. Dans certains domaines, clairement, et c’est déjà le cas ! pourtant, elles ne se rebellent pas encore, non ? D’ailleurs, pourquoi elles se rebelleraient ? Est-ce qu’on ne fait pas un peu trop d’anthropomorphisme avec ce délire récurant de machines qui se rebellent.

    La loi de Moore, n’est pas une loi, mais une conjecture. Rapportée aux composants électronique, elle s’essouffle un peu depuis 2004. Bref, on n’aura pas indéfiniement la croissance exponentielle prévu.

    Un peu facile de dire que le web « vit » ? Quelle définition du mot vivre prend tu ? Et n’est absolument pas immortel ! Il faut savoir qu’internet, c’est un reseau de réseau de réseau… d’ordinateurs. Et que lorsqu’un de nos requete passe par l’amérique par exemple (qui a dit google ?), elle passe par peut être 2 ou 3 chemins possibles, de gros tuyaux à informations qui assurent, pour simplifier, la connexion du réseau européen au réseau américain. C’est énormes tuyaux sont ce qu’on appelle la colonne vertebrale d’internet (internet backbone). Et les sociétés qui gèrent ces tuyaux ne sont pas si nombreuses que ça ! Il suffirait de couper ces quelques tuyaux pour qu’internet vole en morceau !
    De plus, sans même faire ça, il y a quelques années maintenant, un hacker avait fait s’effondrer presque tout le réseau internet américain et un partie du réseau mondial. En gros, il avait infiltré un noeud important du réseau, et lui avait fait annoncer à tout le monde (je parle des autres noeuds, hein, pas à des humains) qu’il était directement branché à tout le monde ! Les algorithmes d’optimisation de chemin avait trouvé ça bien pratique et s’étaient empressé de tout lui envoyer, puisqu’en le croyant, il n’y avait plus besoin de passer par des dizaines de noeuds différents pour arriver à la cible, mais juste d’arriver à lui et hop, on était à destination au noeud suivant.
    Et notre cher noeud menteur recevait tous le trafic… et se contentait de l’ignorer !

    Mais je suis d’accord que notre net actuel est particulièrement solide, et qu’il faudrait l’action concertée d’un bon paquet de monde pour le mettre à genou

    Bien sympa l’article en tout cas ! Dommage qu’on puisse pas en parler de vive voix !!

  3. @ Joffrey :

    Ok. Ton premier message n’avais pas été accepté à cause des liens dedans : le blog est un peu parano, il voit des spams partout et attendait donc ma confirmation…

    Mais de rien.

    Effectivement, ces articles m’ont bien servi pour réaliser l’article…

    @ Dark Para :

    Il est clair que cet article n’est certainement pas exhaustif. L’idée était surtout de lancer des discussion ! 🙂 Les différents points n’ont d’ailleurs pas forcément de liens, mais je ne voulais pas les séparer en articles différents car il me semblaient tout de même « proches dans le principe ».

    Je suis entièrement d’accord avec ton analyse d’une civilisation. Mais j’ai vu sur le net des paramétrages de l’équation de Drake avec L =50, qui donnaient tout de même des résultats supérieurs à 1.

    Entièrement d’accord aussi dans ce que tu dis sur le paradoxe de Fermi. Je m’étais fait aussi la même reflexion : plus un empire est grand, plus les risques de dissension sont grands aussi. Maintenant, comme tu le souligne, il s’agit là aussi d’une vision anthropo-centrée. On peut imaginer des civilisation (tels des insectes) qui sont extrêmement sociales, limitées intellectuellement pour la plupart, et qui colonisent de manière exponentielle. Donc à mon avis, le paradoxe de Fermi reste relativement valable… Relativement, car prétendre « voir ddes signes de civilisation extraterrestres », c’est aussi anthopo-prétencieux ! Qui nous dit que notre façon de penser (sans parler d’intelligence en soi) nous permettrait ne serais-ce que de reconnaitre des traces de leur passage. Si il sont infiniment plus grands que nous ? Ou plus petits ? Ou invisibles ? Ou ayant un cycle de vie tellement lent qu’on ne pourrait pas le voir ? Ou inversement : extrêmement rapide ? Où s’ils vivaient dans des dimensions (attention,s je ne parle pas de réalités) différentes ?

    La SF a tendance à trop souvent nous montrer des aliens facilement « compréhensibles »…

    @ Lyr :

    Entièrement d’accord pour la très probable lacunaire formule de Drake. Mais en première approximation, ce n’est pas complètement à l’ouest, je pense.

    Tu m’apprend quelque chose pour la loi de Moore… Après, pour ce qui est de la supériorité de machines, ça peut se discuter longuement… Pour comparer, il faut d’abord un critère de comparaison. Suivant le critèrel , le résultats sera forcément d’un coté ou de l’autre… Mais à mon avis, plus le temps passe, et plus les critères en faveur des machines se multiplient. Moi qui regarde un peu du coté de l’intelligence artificielle dans le cadre de ma thèse, il y a des trucs vraiment impressionnants.

    ( Je manque de temps pour finir de répondre. Je continuerai ce soir. 😉 )

  4. Je veux juste dire qu’étant donné que je ne connais aucune des formules cité ci-dessus, et que j’ignorais l’existence jusqu’à maintenant, je ne peux pas vraiment commenter :p

    Je vais juste dire que l’article est bien sympa et serait effectivement, comme l’a dit Lyr, un bon sujet de discussion entre nous! Et aussi que l’homme se prend peut-être un peu trop pour « le centre de l’univers », je veux dire par la qu’il est ignorant en même temps de croire tout savoir, pour voir d’autres choses que lui 🙂

  5. Je n’ai pas encore mis mon grain de sel sur le sujet de l’intelligence artificielle et la peur « terminatori-matrixienne », donc allons y, les enfants !

    Commençons par un peu de philo : une intelligence est-elle en mesure de créer une superintelligence ? Jusqu’à présent, l’intelligence artificielle ne fait que reproduire, avec de plus en plus de performance, des schémas cognitifs humains ou, du moins, accessible à la pensée humaine…

    Or, justement, jusqu’à présent, personne n’a réussit à trouver de formule (s’il est même possible d’en trouver) représentant entièrement la pensée humaine, trop multiforme. En effet, l’idéation humaine (idéation : manière dont les idées s’enchaînent l’une après l’autre au cours d’un processus de réflexion) a cela de particulier qu’elle n’est que partiellement logique, mais s’appuie aussi, entre autre, sur les fausses analogies, parfois sur des jeux de hasards, etc. – sans pour autant être irrationnelle ! L’histoire technologique humaine est parsemée de nombreux « coups de génie » induits par un élément contrairement externe à la réflexion.
    Les machines, actuellement, s’appuient sur des systèmes de pensée essentiellement logiques (c’est la base de toute notre informatique, quand même), donc effectivement leur force s’exprime en « puissance de calcul ». Face à un problème, un calcul complexe dont la résolution mathématique semble parfaitement erronée, ou dont les solutions sont trop nombreuses, une machine pourra soit, si elle est simple, se bloquer, soit, si elle est plus complexe, ignorer le problème en le mettant de côté, « en quarantaine ». En cas de dilemme, qu’on peut définir comme un impératif de choisir entre deux (in)actions dont les conséquences, sont, selon les critères considérés, parfaitement identiques, un être humain tentera de redéfinir le problème afin de trouver un critère supplémentaire, un critère qui peut, en apparence, n’avoir rien à voir avec le champ du problème. Une machine peut-elle être diplomate ? Comment modéliser chez elle le degré de confiance/défiance envers ces différents partenaires ? Ou bien, dans le cas de stratégie militaire, saura-t-elle faire plus que jouer au échecs, être capable de prendre en compte un échiquier changeant, un nombre de pièces adverses changeant, etc. ? On peut en douter.

    Voici donc mon opinion (qui n’engage que moi, bien sûr) : prenons l’hypothèse que les machines prennent le contrôle du monde, exterminant les humains, et allons au-delà, toute vie biologique… Les machines actuelles – et, on peut le penser, pour l’éternité – pourraient être capable de mettre en place une société de type « bactérienne » – mais sans possibilité d’évolution de type civilisationnelle. Aussi effective soit-elle à se maintenir en fonction, à se réparer, à étendre son influence, et à s’adapter aux contraintes nouvelles par pure réaction, il ne me semble pas qu’une « civilisation » mécanique soit capable d’innover : elle resterait bloquée à un stade donné d’évolution, celui de ses créateurs…

  6. @ Lyr :

    ( La suite… )

    Concernant le Net, quelque part, tu confirme un peu ce que je dis. Difficile, voire impossible de le détruire : même si certains réseaux sont mis « out », d’autres reseaux lui survivront. Par ailleurs, ce que tu raconte (très interessant, au passage, j’ignorais tout ça) correspond un peu à ma définition d’un internet vivant : il s’adapte, apprend de ses « blessures » et se fortifie… 😉

    Je me doutais que cet article te plairais…

    On pourra en discuter de vive voix… jeudi, si j’ai bien compris, non ?!

    @ Yufei :

    Ben, avec les quelques explications de l’article, je pense que tu as ce qu’il faut pour comprendre ces « équations », non ? Dans le cas contraire, je suis entièrement disposer à t’expliquer ce qui t’échappe…

    @ Dark Para #8 :

    Je ne suis que partiellement d’accord avec toi… En fait, tu pars du principe que pour avoir un « soulèvement des machines » (clin d’oeil inside), il faudrait arriver à modéliser la pensée humaine, la reproduire, et l’injecter dans une machine pour qu’elle puisse elle-même être dotée « d’intelligence ». En clair, trouver la « formule », comme tu l’exprimes.

    Mais tu l’as dit toi-même : qu’est-ce que l’intelligence ? Qu’est-ce que la conscience ?

    On ne sait pas. Donc, à l’heure actuelle, on ne risque pas grand chose, puisque les machines sont encore loin d’en être doté…

    Vraiment ?

    En fait, à mon avis, il y a un autre moyen d’approcher une « intelligence artificielle ». Si on ne sait pas COMMENT marche notre cerveau, on sait à peu près DE QUOI IL EST CONSITUE ! Des neurones, cellules assez basiques, mais en grand nombre et reliées par de très nombreuses connexions. Ce que je veux dire, c’est que si on ne peut pas reproduire l’intelligence humaine « clef en main », on est peut-être capable de reproduire ce qui en est à la base.

    Ca me ramène à une idée, qui n’est pas de moi mais de Lyr : si on relie de très nombreux ordinateurs par de très nombreuses connexions de manière entièrement similaire à un cerveau humain (1 ordinateur = 1 neurone), est-ce qu’on aurait une intelligence artificielle telle que la nôtre ?! Si oui, on n’aurait pas besoin de reproduire la pensée humaine, ni à la comprendre, ni à la modéliser… On aurait juste rassembler les ingrédients qui en sont à l’origine.

    Internet est assez proche de l’idée de Lyr… Et si on était en train, sans s’en rendre compte, de créer un gigantesque cerveaux qui attend patiemment de s’éveiller à la conscience ?!

    [MODE « JE PARS EN CACAHUÈTE A 1H DU MAT » = OFF]

  7. Une tout petite réponse rapide

    Ton argument de machines bloquées au niveau de leur créateur n’a pas spécialement de fondement, darkpara. J’ai vu des programmes avec des sortes de monstres « robot » qui devaient réussir une certaine tache, et qui évoluaient, à la façon d’une espèce, via l’équivalent d’un génome. En gros, les plus apte se « reproduisaient », et des croisement et des déviations génétiques étaient injectés dans tout ça. On peut finir par trouver une solution à laquel auqun être humain n’a pensé, au final.

  8. TU oublies, le cerveau global, l’intelligence collective, l’intelligence en essaim (éparpillé, sous en nano robot soit sur le net mais qui ensemble ferait une intelligence ), l’intelligence virtualisé (dans un monde virtuel). …….

  9. @ Ekho : La structure « neuronale » n’est pas l’apanage des êtres humains, mais de tous les mammifères. Aussi intelligents que soient nos congénères d’autres espèces, aucun jusqu’à présent n’a obtenu de prix Nobel il me semble…

    De plus, je n’ai jamais dit que les machines avaient « besoin » d’intelligence pour renverser le genre humain, après tout des nano-robots avec l’intelligence d’une bactérie suffiraient à créer un fléau « bactériologique » mais complètement immunorésistant… Ben, oui, c’est pas original, suffit de voir les nanites de Stargate !
    Ce que je dis, c’est que le fait d’être en mesure de « prendre le pouvoir » n’est pas nécessairement conditionné par, ni ne conditionne, une supériorité intellectuelle (autant effective que potentielle).

    D’autre part, pour revenir à ton fameux « internet vit », je pense en effet qu’on peut dire cela mais au sens où l’on parle d’un sol vivant. Internet n’a pas et ne pourra pas avoir de conscience individuelle, par contre, on peut le comparer à un ersatz d’écosystème dont les individus seraient les Bots.
    Or ce qu’il faut pour qu’il y ait une « révolte », c’est soit une compatibilité des programmes en terme de but, afin qu’ils puissent s’allier (type Matrix, et encore, il y a beaucoup de programmes « pirates », on l’apprend dans le 2), soit une conscience unique capable de se positionner en « chef » (cf. Tron). Et cela, à mon avis, même l’intelligence collective des Bots ne saurait être capable de le programmer ex-nihilo, il faudrait qu’un humain en programme la base. Qui le ferait ?

    @ Lyr : comme tu le dis, ces robots sont déterminés dans leur action / évolution par une tâche primaire particulière. Quelle est la tâche primaire d’une population suffisamment intelligente pour créer des civilisations ?
    Si l’on se restreint à l’analogie biologique, le but premier de l’organisme biologique est : se reproduire afin de perpétuer l’espèce dans le temps et dans l’espace, évoluer génétiquement et épigénétiquement afin d’améliorer les caractéristiques qui servent d’atout à l’espèce, et enfin, pour assurer ce potentiel d’évolution, maintenir un certain degré de diversité génétique individuelle. Pour l »homme, on ajoute généralement deux autres buts, l’un social, qui est la recherche de la perfection morale, l’autre individualiste, qui est la recherche du bonheur, soit d’une vie épanouie. Quel est l’élément qui a permis à l’homme de développer des cultures, alors que les animaux mêmes proches restent technologiquement à un niveau nul ou quasi-nul ? On ne le sait pas vraiment. Et je ne pense pas qu’on soit capable de créer des ordinateurs / machines aptes un jour à dépasser ainsi l’animalité, aussi puissant que soit leur capacité de calcul.

  10. J’ai l’impression qu’au fond, l’anthropomorphisme (voire l’ethnocentrisme) est à la base de la formule de Permi, de l’échelle de Kardachev et de la peur de la révolte des machines. Les traits qui sont prêtés aux extra-terrestres ou au machines sont en fait les nôtres : contrôle des ressources, volonté d’expansion, révolte :

    Pourquoi une civilisation avancée devrait-elle utiliser toute l’énergie de sa planète ou de sa galaxie ? Une civilisation capable de capter l’énergie d’une étoile ou de contrôler totalement un écosystème aura peut-être la sagesse de ne pas le faire. La volonté d’utiliser toutes les ressources d’énergie est un trait de notre société (d’ailleurs contesté).

    De même : pourquoi une civilisation avancée voudrait-elle conquérir d’autres planètes, galaxies ou univers ? Ca ressemble à un vieux fantasme colonialiste. Les extra-terrestres peuvent très bien ne pas vouloir conquérir d’autres planètes. On peut aussi imaginer d’autres motifs au voyage spatial (par exemple l’exploration à but scientifique).
    « Je crois que la preuve qu’il existe des êtres intelligents dans l’univers, c’est qu’ils ne nous ont jamais contactés. » (Calvin et Hobbes)

    Et pour la révolte des machines, même problème : l’humanité tenterait probablement de prendre le pouvoir sur une autre espèce (ou des robots, des IA…). Mais les machines ne sont pas humaines, elles ne peuvent ressentir le besoin de se rebeller contre un oppresseur, ou la volonté de régner.

    Ekho : tu utilises les termes de « progrès humain » dans ton article. Je me demande s’il ne serait pas plus approprié de parler de « progrès technologique ». L’humain de se réduit (heureusement) pas à ses progrès dans le domaine de la technologie.

  11. (Bug de Firefox : j’ai perdu la réponse que j’avais tapé… Je répondrai donc demain. Mais conversations très intéressantes !!! 🙂 )

  12. @ Didine :

    Ces comportements coloniaux donnés aux éventuelles civilisations extraterrestre est bien évidemment un calque des nôtres. Néanmoins l’idée qu’une telle civilisation n’ai pas l’envie d’utiliser l’énergie disponible serait illogique, à moins qu’elle ne soit en osmose totale avec sa (ses) planète(s) et éventuels satellites. Toute vie nécessite un apport énergétique, quel que soit sa nature. L’idée qu’un être vivant puisse vivre sans énergie n’est même pas imaginée, supputée, ou ne serait-ce que dite à voix basse de peur qu’on frappe si on l’entend. XD

    Je suis cependant d’accord : le besoin de conquérir une planète / système / galaxie / ou plus ^^ n’est pas évident. Un exemple juste comme ça : si cette civilisation était à l’origine de la vie sur Terre, créée dans un but scientifique ou dans un élan de générosité envers la planète, pourquoi s’amuserait-elle à risquer rendre non-avenu leur projet en communiquant avec nous ?

    @Ekho : je cite « Et si on était en train, sans s’en rendre compte, de créer un gigantesque cerveaux qui attend patiemment de s’éveiller à la conscience ?! »

    Aurais-tu lu le Cycle d’Ender d’Orson Scott Card ? c’est exactement ce qui c’est passé pour Jane. Un réseau immense entre toutes les planètes colonisées, où circulent toutes les données possibles et imaginables. En quelques minutes (des années subjectives pour Jane) elle devient réellement « vivante », au sens où elle acquière une conscience et une volonté propres, et qu’elle peut communiquer avec Ender (le héros, qui est d’ailleurs à l’origine de la « venue au monde » de Jane…).
    Enfin bon, je vais pas te le réécrire, t’as qu’à le lire si c’est pas déjà fait ^^

  13. @ Lyr :

    Tu fais référence à des algorithmes type « algorithme génétique », ou autre chose ?!

    @ K. :

    Bienvenue par ici ! Je ne crois pas que nous nous connaissions, si ?!

    J’avoue que j ne comprend pas bien ton intervention… Tu veux dire que les intelligences que tu sites existent déjà ? Sont susceptible de « nous menacer » ? D’ailleurs, si je connais bioen l’intelligence par essaim, je ne comprend pas bien les autres que tu cites…

    @ Dark Para :

    En fait, ce que j’essaye de dire, c’est qu’il n’est pas nécessaire de maitriser la chimie organique pour faire un gâteau au chocolat ! Il suffit de quelques ingrédients et d’une recette. De la même manière, pour rebondir sur ce que tu disais, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de « comprendre » la pensée et l’intelligence humaine pour l’insuffler dans des machines… Après, je suis d’accord avec toi : dans l’absolu, même pas besoin de ça pour que les machines nous mettent déjà la raclée ! 🙂

    Il me semble clair qu’internet est déjà un écosystème : sites, bots, virus, trojans, visiteus (nous!), prédateurs (les pirates), etc… Mais dans mon idée, internet pourrait un jour devenir une entité pensante. De la même manière qu’on sait déjà simuler des réseaux de neurones artificiels pour réaliser une ou plusieurs tâches particulières, dans quel mesure est-ce qu’on n’est pas en train de créer une « réseau de neurones artificiels » à l’échelle planétaire, dont la puissance et l’étendue lui permettrait de se rapprocher de notre propre cerveau organique… (J’extrapole beaucoup, mais y’aurai une idée de scénario de SF/anticipation sympa là-dessus…)

    @ Didine :

    On est tout à fait d’accord là-dessus !

    Dans la série Stargate, la race la plus avancée qu’on rencontre (hors Anciens) sont les Nox. Ils ont une façon de penser tellement différente qu’ils ne se battent pas, vivent caché, et n’ont ni arme ni intention colonialiste ou belliqueuse.

    @ Nacaruh :

    Bienvenue parmi nous alors, si tu souhaites commenter régulièrement. Jette un œil sur les anciens articles, je pense que tu pourrais trouver plein de choses susceptibles de t’intéresser…

    Eh non ! Je ne l’ai absolument pas lu ! 😀 Mais je déborde d’imagination…

  14. L’inconvénient de ces articles un peu fourre-tout, c’est que du coup, les discussions ont tendance à partir dans tous les sens :o) Je vais essayer de commenter point par point les aspects qui m’interpellent.

    L’équation de Drake

    J’avoue que je n’ai jamais compris l’intérêt de ce truc. On exprime une grandeur qu’on ne connaît pas en fonction de grandeurs qu’on ne connait pas plus. Ah, super… et ça nous avance à quoi en fait ? 😉

    « 10, 0.5, 2, 1, 0.01, 0.01 et 10000. Ce qui nous fait obtenir un total de 10 civilisations ! Rien que dans notre galaxie ! Ca laisse songeur… »
    Oui, si on prend ces paramètres. Et si je prenais ceux-là : 10, 0.5, 2, 0.001, 1E-6, 0.O1 et 10000, comme ça pour voir ? Ca donne : une galaxie sur un million (j’ai fait le produit de tête, j’ai pu me planter, mais l’idée est là) a une civilisation qui a envie de communiquer.
    Pourquoi un jeu de paramètres serait plus pertinent que l’autre ? En fait, on n’en sait strictement rien, on est en train d’essayer d’extrapoler à partir d’un cas unique (les humains sur Terre), sans aucune données statistiques.

    Le paradoxe de Fermi

    Pas grand chose à rajouter par rapport à ce qui a déjà été dit. S’il des civilisations extraterrestres existent, il n’y a aucune raison pour qu’elles aient des envies de conquêtes et d’expansion. Déjà que les différents peuples d’être humains ont des cultures très différentes, on peut supposer qu’entre espèces intelligentes différentes, les différences seront accrues.

    Bien sûr, les oeuvres de SF présentent des extraterrestres qui ont des modes de fonctionnement au moins compréhensibles pour nous (donc plus ou moins proches) pour d’évidents besoins de scénario, mais « en vrai » ?

    L’échelle de Kardashev

    Pas grand chose à dire là-dessus, si ce n’est que mesurer l’évolution d’une civilisation à la quantité d’énergie qu’elle est capable de maîtriser me semble un peu réduction, mais c’est un critère qui a au moins le mérite d’être « mesurable » et objectif.

    Singularité technologique

    Concernant la loi de Moore, je ne sais pas si tu as remarqué, Ekho, mais la puissance de calcul des ordinateurs n’évolue plus aussi vite qu’il y a quelques années (déjà dit en commentaire, par Lyr, je crois). On peut supposer que ça va finir par stagner, à moins qu’il y ait une rupture dans les technologies utilisées.

    Pour ce qui est de la « révolte des machines », il me semble que pour qu’il y ait révolte, il faut qu’il y ait une volonté propre, ce dont les machines sont complètement dépourvues…

    Le web X.0

    Mon commentaire est déjà assez long, alors je ne vais pas trop développer.
    Pour moi, le web 2.0, c’est surtout un truc de marketting un peu fumeux… Dans la pratique, j’ai plutôt l’impression qu’on tend vers un Internet de plus en plus centralisé (Face-de-bouc pour les réseaux sociaux, tutube pour les videos, etc), chose qui ne m’enchante guère.

  15. Les extra-terrestres sont des projections déformées de l’Autre (ou de nous-mêmes), et des peurs qui y sont liées. Au fond, je crois que les extra-terrestres représentés en littérature et en science-fiction sont des « aliens » au sens propre du terme, c’est-à-dire des individus appartenant à une autre culture.
    Des créatures vraiment différentes de nous ne sont peut-être pas concevables par notre imagination. Comment se représenter un être qui percevrait d’autres dimensions, par exemple ?

    Nacaruh :
    Pour les extra-terrestres créateurs de vie sur Terre, tu penses à ceux de 2001 ? Il y a aussi ceux de la BD Rising stars ; on ne les voit jamais, mais ils ont créé une génération de super-héros pour protéger la Terre.
    Quand aux extra-terrestres/colonisateurs, je crois que les plus réussis sont ceux de La Guerre des mondes (qui exprime, je crois, des fantasmes liés à la Guerre froide).
    Pour ce qui est de l’utilisation des ressources : je n’avais pas pensé à des créatures vivant sans source d’énergie, mais l’idée est intéressante. Mon idée était plutôt qu’a priori, une espèce est adaptée à sa planète natale, et n’a pas besoin d’aller chercher de l’énergie plus loin. Sauf si l’on imagine des créatures cosmiques, avec un besoin en énergie énorme, qui pourraient avoir besoin des ressources d’une planète, ou d’un système. Je pense à Galactus, le Dévoreur de mondes qui se nourrit de planètes (mais la référence est peut-être assez obscure).

    Ekho :
    Les Nox apparaissent dans quelle saison ?

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