Le sens de l’humour

Cet article a été publié il y a 14 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Une étude intéressante a été réalisée récemment par des norvégiens. Elle consistait à comparer l’espérance de vie au sens de l’humour ! Elle a conclut que les personnes dotées d’un sens de l’humour disposaient d’un taux de mortalité inférieur de 20% à ceux qui en sont dépourvu, rien de moins !

Découvrant ces résultats, je souhaitais donc faire un petit article rapide, type « fourre-tout » sur ce thème.

En réalité, le titre même de cet article est faux, puisqu’à mon humble avis, il n’y a pas un mais plusieurs sens de l’humour. En vrac, il me vient à l’esprit :

  • L’absurde ;
  • L’humour noir ;
  • L’humour gras ;
  • Les jeux de mots ;
  • L’auto-dérision ;
  • La moquerie ;
  • Le comique de situation ;
  • Le comique de répétition ;
  • Le second degré ;
  • etc…

…ou peut-être peut-on dire qu’il y a un sens de l’humour qui peut regrouper plusieurs types d’humour.

Tout d’abord, l’humour est une des rares choses qui peut caractériser l’être humain par rapport au reste du règne l’animal 1. Par extension, on pourrait en faire un critère « d’intelligence supérieure » ou de « conscience », mais rien ne garanti qu’on serait réceptif à un humour extra-terrestre, et réciproquement 2.

L’humour, et le rire plus généralement, est bon pour la santé. On n’a pas attendu les norvégiens pour s’en rendre compte.

J’ai aussi largement pu observer que l’humour est un fort ciment social, capable de lier des personne qui aiment rire ensemble. Attention, je ne parle pas de rire via un vecteur tiers (film comique, spectacle, etc.), mais bien de rire entre eux. Plus que ça : souvent, le leader d’un groupe s’avère être celui qui a le plus le sens de l’humour.

Enfin, il me semble que l’humour est enfin un moyen rapide de révéler l’intelligence d’un individu lambda, loin des tests de QI ou de culture G. L’humour révèle une capacité de recul, de mise en perspective, ainsi qu’une bonne répartie. Sans compter sur une adaptabilité à son auditoire, car il est rare que les personnes vous entourant aient exactement le même humour que vous. Cela implique souvent un minimum de culture, une appropriation pour une utilisation décalée, et bien sûr une identification des références culturelles de son auditoire.

Bref, d’après moi, un type marrant est un type intelligent 3.

  1. Werber fait référence à un seul cas recensé d’humour chez le singe.[]
  2. Dans le doute, pensez à la blague Jaffa, pour les amateurs de Stargate.[]
  3. La réciproque n’est cependant pas vraie.[]

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

20 commentaires

  1. Pour ce qui concerne le leader d’un groupe, je trouve que tu fais une grosse généralité. Je ne suis pas du tout d’accord avec toi sur ce point. Un leader ne devient pas leader parce qu’il fait rire, quoi que des fois on se demande pour certains postes en entreprise mais passons. Un leader est quelqu’un qui prend les choses en main, et que les autres personnes acceptent de suivre. L’humour peut jouer, mais c’est loin d’être le plus important à mon sens.

    Je ne suis pas d’accord non plus pour définir l’humour en tant que révélateur d’intelligence. L’humour peut bien au contraire être révélateur d’une forme de bêtise. La personne employant l’humour n’est pas forcément intelligente. Regardons un des types d’humour que tu cites : la moquerie. Elle peut parfois être utilisée au premier degré et devenir blessante.
    Dans la moquerie, celui qui fait preuve d’intelligence serait plutôt celui qui ne relève pas ce qui est blessant et non celui qui le dit.

  2. Sur le premier point, je n’ai pas dit qu’on devenait leader par l’humour ! C’est l’observation inverse que je fais : en général, un leader à le sens de l’humour. Mais ce n’est pas parce qu’on a le sens de l’humour qu’on a du charisme ! En fait, tu as inversé ce que j’ai dit (ou voulais dire) : la réciproque n’est évidement pas vraie.

    Sur le second point, tu n’as pas tort. En fait, on pourrait parler « d’intelligence similaire à soi-même », plutôt que d’intelligence au sens général (qui n’a d’ailleurs pas beaucoup de sens).

  3. Pour moi, l’humour est loin d’être une condition nécessaire pour devenir un leader. Si on veut généraliser le fait que beaucoup de leaders ont le sens de l’humour, il faudrait voir le groupe afin de vérifier que les autres ne l’ont majoritairement pas.

    Parce que si tout le monde a le sens de l’humour dans un groupe, le leader en a forcément aussi. Cela rendrait ainsi l’observation peu pertinente non ?

    Si une qualité est générique dans un groupe, alors elle ne peut être considérée comme pertinente pour démarquer un individu du groupe.

  4. « Le leader révèle une capacité de recul, de mise en perspective, ainsi qu’une bonne répartie. Sans compter sur une adaptabilité à son auditoire. Cela implique souvent un minimum de culture, une appropriation pour une utilisation décalée, et bien sûr une identification des références culturelles de son auditoire. »

    Tu remplaces le mot humour par leader, et ça colle pas trop mal (sauf la deuxième occurrence que j’ai enlevée)

    La moquerie n’a jamais été pour moi un trait de caractère traduisant un sens de l’humour. Je suis d’accord avec Tharkun, je pense que cela relève plus de la bêtise ou de la médisance.

    J-1929

  5. @ Tharkun :

    La disparition des notes pour les commentaires est une erreur : une mise à jour « automatique » qui n’a pas marché. Je vais essayer de régler ça (au plus tard, ce week-end).

    Je suis entièrement d’accord avec toi, Tharkun, quand tu dis que si l’ensemble d’un groupe à le sens de l’humour, ce n’est pas pertinent de dire que l’un d’entre eux, en particulier, l’a. Par contre, encore une fois, je n’ai jamais dit que « l’humour était une condition nécessaire pour être un leader » (pour reprendre ta formule). C’est le constat inverse que je fais : d’après mon observation, les leader ont souvent le sens de l’humour.

    En gros : leader => sens de l’humour (souvent).
    Mais l’implication dans l’autre sens n’est pas vraie.

    @ JiPi :

    Marrant, en effet.

  6. « Plus que ça : souvent, le leader d’un groupe s’avère être celui qui a le plus le sens de l’humour. »

    Quand on fait ce constat, ce qui importe n’est pas d’avoir le sens de l’humour mais d’en avoir le plus. Le sens de l’humour devient donc une caractéristique quantifiable ou tout du moins qualifiable. Avoir le sens de l’humour n’est pas nécessaire puisqu’en plus presque tout le monde en a.

    En avoir plus que les autres n’est bien entendu pas suffisant au sens mathématique, et n’est pas nécessaire non plus au sens mathématique puisqu’il est possible d’être un leader sans avoir de l’humour.
    Mais si on prend une approche plus statistique, probabiliste, cette qualité devient nécessaire car elle permet d’augmenter les chances.

    See what i mean ?

  7. Une première remarque sur ta petite listes « fourre-tout » de début d’article : je trouve que tu mélange un peu les torchons et les serviettes… Il faut distinguer tout d’abord l’humour et le comique, deux notions très différentes. L’élément comique est un ressort qui rend une situation, ou une phrase, risible ; c’est en quelque sorte une caractéristique d’ordre technique, et la quintessence d’une blague est, à priori, universellement drôle. L’humour, quant à lui, est une qualité humaine, et se décompose en deux aspect : d’abord l’humour « passif », qui consiste à savoir reconnaître le comique dans une situation donnée : plus qu’une « capacité de recul, de mise en perspective », comme tu dis, c’est un mécanisme (donc un réflexe, peu contrôlable) d’auto-défense destiné à commuer le malaise, notamment face à : l’absurde (pour protéger la raison), le gras et l’iconoclaste (pour protéger la pudeur), les coïncidences (pour protéger le libre-arbitre du fatalisme), etc. Ensuite, l’humour « actif », celui des humoristes, qui est la capacités – contrôlée cette fois – de créer une situation drôle afin de faire rire autrui.
    Or on peut remarquer quelque chose de surprenant dans le langage courant, quant à la signification de l’expression « avoir le sens de l’humour » : sous forme positive, on décerne plutôt le « sens de l »humour » à l’humour actif (synonyme de « être rigolo »), alors que sous forme négative, c’est l’humour passif qui est visé, s’adressant à des gens incapables de rire (« coincés »).

    Pour ce qui est du débat sur les leaders : tous les leaders ne sont pas des blagueurs, loin de là. Ce qui est vrai, c’est qu’un leader est généralement quelqu’un qui maîtrise la rhétorique, et dispose donc d’un sens de la formule et de la répartie ; mais une répartie est-elle forcément humoristique ? Pour être efficace, elle se soit d’être cinglante, courte – voire lapidaire – et bien tournée – voire tournée de manière originale, poétique par exemple – de manière à choquer l’adversaire et lui faire perdre son sang-froid, et donc, sa propre initiative de répartie. Il s’agit d’avoir de l’esprit, c’est-à-dire, une imagination fertile d’une part, une aisance dans le maniement de l’outil linguistique d’autre part, et enfin, une rapidité d’intellect, le timing étant essentiel. L’humour peut être un des moyens, mais il n’est pas le seul, et il est loin d’être nécessaire ! D’ailleurs, souvent, la réaction de la foule est plus le silence stupéfait que l’éclat de rire – celui-ci venant dans un second temps, comme mécanisme de défense, pour rompre le malaise…

  8. mouais, réduire l’humour à uniquement un mécanisme de défense me laisse dubitatif, même si tu exprime des arguments très intéressants (comme souvent). Je pense qu’il y a quand même d’autres dimensions dans l’humour.

    Le comique, on m’a appris qu’il s’agit d’un décalage. Décalage entre ce à quoi on s’attend, et ce qui se passe. C’est le cas de l’absurde (comportement illogique/impossible et donc inattendu), le gras et l’iconoclaste (va à l’encontre des « bonnes moeurs » atttendues), les coïncidences, … Perso j’aime bien cette définition, et je la trouve très juste.

    D’ailleurs, si on étudie un peu les spectacles comiques, on s’en rend bien compte : ce qui est drole, c’est quand ils sortent des tirades auquelle on ne s’attend pas. Même les blagues dont la chute est connue, c’est un décalage. En général; ils font monter le suspens (donc, on s’attend à quelque chose de spécial), et pouf, en fait non, c’est bien ce qu’on pensait (je sais pas si je suis très clair sur ma dernière phrase, là).

  9. Je crois qu’il s’agit du +1 mis au commentaire de Darkpara.

    J’ai également bien aimé le poste de Darkpara, mais je préfère la définition de Lyr. Pour moi l’humour avant toute chose, c’est quelque chose qui suscite la surprise (la bonne).

    J-1928

  10. @ Dark Para :

    La différence que tu fais entre humour et comique est très intéressante. Mais je maintiens que le sens de l’humour peut-être « typé ». J’avais un copain de fac qui était spécialiste de l’absurde : il avait un sens de l’humour génial, mais complètement absurde (à sortir de trucs complètement décalés régulièrement). Avec un autre copain au lycée, c’était plutôt le comique de répétition : on ciblait une citation ou une situation qui avait déjà un petit « quelque chose » à la base (genre extrait d’un film, par exemple), puis on la répétait dés qu’on le pouvait, l’humour de la chose augmentant avec la répétition.

    Après, je ne sais pas si on peut systématiquement associer l’humour (ou le comique) à une surprise : le comique de répétition en est un contre-exemple, non ?

    De même pour le « décalage » : quid des jeux de mots ?

  11. @ Lyr : j’admets que ma définition peut paraître très radicale, d’autant qu’en voulant faire simple j’ai mélangé deux notions, le rire et l’humour. Je maintiens quand même que le rire est un mécanisme difficile à contrôler : essayer de vous forcer à rire, c’est rarement convaincant – à moins de se remémorer quelque chose qu’on sait par expérience être drôle, et même comme cela, ça reste une performance d’acteur difficile (beaucoup plus que de se forcer à pleurer, par exemple). A l’inverse, retenir un éclat de rire demande aussi une grande maîtrise de soi.
    Je maintiens aussi que, souvent, et, pour moi, à l’origine, le rire est lié au malaise (au sens où le médicament est lié au mal) : c’est bien connu que les enterrements sont souvent le cadre d’hilarités dissimulées à grand mal, d’ailleurs. Et il n’est pas de proverbe plus hypocrite que le fameux « il ne faut pas rire du malheur des autres » parce que, dans un sens, et même si ça peut sembler paradoxal, la moquerie me semble trouver sa source dans l’empathie (si on rit du malheur d’autrui, c’est par soulagement d’être mieux loti, et ce soulagement est indissociable de la reconnaissance de notre fragilité et de notre proximité, qui fait que « ça pourrait être nous » – et se moquer serait en quelque sorte de « l’anti-jalousie », un moyen de prendre de la distance avec celui dont on se moque, de se rassurer soi-même et son auditoire en proclamant « voyez, je ne suis pas comme lui »).
    Ça ne veut pas dire qu’il faut être malheureux pour rire, être pris au dépourvu suffit – et donc évidemment les éléments de décalage et de surprise sont des bons déclencheurs, puisque toute surprise, même bonne, nous met un instant sur le qui-vive (une fraction de seconde, le temps qu’on comprenne la situation, le temps de déterminer si la surprise est bonne est mauvaise), et le rire suit comme moyen de « libérer la pression », de relâcher la tension intellectuelle et corporelle mise en oeuvre (parfois visible d’ailleurs, que ce soit par un sursaut, ou par un « blanc »).
    À partir de là, on peu dire que le « comique » et se qui déclenche le rire, et reste à définir l’humour, comme capacité de tel ou tel individu à reconnaître, apprécier, souligner, et, dans sa forme la plus « active », susciter le comique.

    @ Ekho 13 : du coup, il me semble, que le sens de l’humour n’est « typé » que dans sa forme « active » : selon son tempérament, untel sera plus doué pour susciter plutôt telle ou telle forme de comique ; par contre, en général, les personnes dotées d’un bon sens de l’humour sont réceptives à l’ensemble des formes comiques, et rient assez facilement – ce qui, pour retomber sur ton analyse des leaders, en fait des gens souvent aimable, puisque le rire détend et met à l’aise, et donc, des gens susceptibles de se placer en position de leader dans un groupe. Mais, je le répète, la réciproque me semble erronée, et l’humour est loin d’être un pré-requis pour parvenir à une position de leader…

    Par contre, je ne vois pas en quoi tes deux propositions seraient des contrexemples :

    – comique de répétition : ce qui fait que la répétition est comique, c’est justement la surprise que, là où on attendait tout sauf ça, une chose déjà produite se reproduise. Quelle est la probabilité qu’une chose suffisamment exceptionnelle pour être remarquée se reproduise 2 fois à l’identique ? 3 fois ? 10 fois ? Bien sûr, à force de se répéter, une attente naît chez le rieur, donc tout bon auteur comique sait à quel moment rompre la chaîne des répétitions (quitte à la reprendre un peu plus tard) pour prendre à contrepied ses lecteurs/spectateur/etc.

    – jeu de mots : on peut le définir comme un décalage entre l’usage courant des mots et sens enrichi de certains mots bien choisis, du fait de la situation décrite et du moment où on les utilise – enrichissement qui peut être de l’ordre du double sens, de la paronymie, de l’association de plusieurs mots qu’on fait passer pour un seul ; sont aussi des jeux de mots des mots-valise ou des néologismes formés en tordant complètement le sens des mots réels servant à leur invention…

  12. @Ekho : A la rigueur, c’est effectivement le comique de répétition qui est le plus en marge de cette définition, mais comme le dit si bien darkpara, il y a un décalage entre le fait que normalement, on ne va pas répéter souvent la même chose (d’ailleurs, en français, quand on rédige une lettre par exemple, on fait bien attention à varier les verbe, les mots, pour éviter les répétitions). Donc il y a bien un décalage entre ce qui se passe normalement et la situation comique

    Pour le jeu de mot, justement ! Le décalage est très visible ! On a le sens simple des mots, et en général un sens autre introduit par le jeu de mot, en général hors contexte. D’ailleurs, souvent le jeu de mots frise avec l’absurde, car le sens introduit dans le jeu de mot n’a rien à voir avec le sens « simple » de la phrase (à moins que ce soit l’inverse, une phrase qui n’a rien à voir avec le contexte, avec un jeu de mot à propos du contexte)

    @Darkpara : personnellement, je peux plus facilement rire que pleurer à volonté. Quand au fait qu’il est bien connu que les enterrement sont le lieu d’hilarités, je n’en avais jamais entendu parlé, et du peu d’expérience (heureusement !) que j’en ai, je ne confirme pas tellement la chose.
    Moi je dirais que le rire est un des moyens de décompresser face à une situation de malaise, ça oui, comme tu le dit, mais pas que ! Quand on se tape des fous rire entres amis, à en avoir mal aux côtes, ou est le malaise ?
    Bref, à mon avis, tu ne vois que l’une des « causes » du rire, cause importante où le rire fait office d’exutoire, mais ce n’est pas la seule, je pense.

  13. humour quand tu nous tient. il est vrai que c important, moi g un mélange de beaucoup d’humour et m’adapte faciement a l’humour des autres quand je le comprend. pour ma part le dominant est l’humour noir et l’auto dérision, je pense que les deux sont liés. je suis d’accord avec toi quand tu dis que l’humour c’est l’intelligence de sois. quand au leader j’en ai pas connu beaucoup qui faisait rire, c t plutot des bagareur et des macho, homme ou femme, donc je suis un peu moins d’accord avec ce point. et je confirme a @darkpara, que les enterrement sont lieux d’hilarité, car tout les ans, tel un rituel, on a des décés famille ou amis et c la qu’on rigole le plus, soit pour se détendre mais aussi car on sait que les gens qui parte n’on pas envis de nous voir triste mais de fêter leur nouvelle vie de paise car la plupart on souffert de la maladie, donc on mange on boit on rigole pour et avec « eux ».

  14. « Tout d’abord, l’humour est une des rares choses qui peut caractériser l’être humain par rapport au reste du règne l’animal »

    les dauphins sont capable d’humour 🙂

  15. Les dauphins sont aussi capable de cruauté… comme de tuer un petit pour forcer la mère à s’accoupler, ou torturer de petits animaux en jouant avec…

  16. @ Lyr:

    Certes. C’est pourquoi, à mon avis, la cruauté ne nous distingue pas du règne animal (sans aller jusqu’aux dauphins, observez un chat jouer avec une souris ou un oiseau…).

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