Cryogénisation

Cet article a été publié il y a 12 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

La cryogénisation, ou « cryonie », est un procédé par lequel le corps (ou éventuellement seulement la tête) d’un être humain fraichement décédé est maintenu en l’état dans un environnement réfrigéré, en vue de sa résurection future. Les adeptes de la cryogénisation partent du principe que dans le futur, l’humanité aura un niveau technologique suffisant pour ramener à la vie (ou réanimer, suivant le point de vue) les morts patients ainsi conservés.

C’est sur l’excellent blog du Prof’ Moustache que le sujet a été abordé cette semaine, aussi avais-je envie d’apporter ma contribution.

Il est très interessant de noter qu’une grande partie du débat autour de la cryogénisation tient à la définition de ce qu’est la mort ! A l’heure actuelle, la mort est prononcée par un médecin, et correspond à un arrêt cardiaque prolongé (éventuellement un encéphalogramme plat). Toutefois, au niveau cellulaire, et même si le manque d’oxygène se fait rapidement sentir, la mort peut avoir une définition beaucoup plus floue. Or, ce sont bien ces cellules (en particulier les neurones et leur réseau, siège de la mémoire et de la personnalité) que la cryonie vient tenter de figer dans le temps.

Le premier problème posé par la cryogénisation que j’aborderai est purement physiologique : l’eau, ça gèle ! En d’autres terme, la congélation a pour effet de faire cristalliser l’eau du corps, faisant exploser les cellules par la même occasion. De ce fait, le corps a beau être figé dans un semblant de protection, les cellules sont en réalité détruites. Pour résoudre ce problème, les sociétés proposant la cryonie injectent dans le corps des cryoconcervateurs (de type glycerine) afin d’empêcher la cristallisation de l’eau, et obtenir une vitrification plutôt qu’une congélation. Pour diffuser la glycerine dans le corps, un massage cardiaque vigoureux est pratiqué par une machine. On peut toutefois émettre de sérieux doutes sur la couverture du corps par le cryoconcervateur ; en d’autres terme, il y a des chances que de nombreuses cellules ne soient pas protégées, et donc gèlent lors de la réfrigération.

Ensuite, la cryogénisation prend le pari d’une technologie future suffisante pour ramener à la vie les corps cryogénisés. Toutefois, tout le monde s’accorde à dire qu’une telle technologie est totalement hors de notre portée à leur actuelle. Il faut donc estimer les délais en siècles ! Quand on voit la différence entre les navettes actuelles et les charettes d’il y a 3 siècles, on est en droit de se poser la question de l’adéquation technologique entre le procédé de cryonie actuellement utilisé et la téchnologie de réanimation. On se retrouve typiquement devant un principe de « dernier entré / premier sorti » : les corps cryogénisés les plus tard seront les plus faciles à réanimer. Signalons d’ailleurs qu’une civilisation ayant les capacités technologiques de ramener à la vie des corps décédés et vitrifiés sera sans doute elle-même à l’abri de la mort. Dans ce contexte, la cryogénisation ne serait plus utilisée. Quel intérêt alors de développer une telle technologie de réanimation ?

On peut toutefois s’amuser à imaginer à quoi ressemblerait cette technologie… Une réanimation du corps tel que conservé semble peu probable, à moins que vous ne souhaitiez ressembler à un zombie 1. On peut donc imaginer des robots dans lequel ont viendrait placer la tête, ou même seulement le cerveau. Ou bien on pourrait imaginer un scanner qui ferait une numérisation du cablage du cerveau préservé pour le reproduire ailleurs, par exemple dans une matrice numérique, dans un clone… Dans ce dernier cas, on pourrait imaginer que la préservation parfaite des cellules n’est plus nécessaire, seule la « géographie du cerveau » est utilisée (on pourrait comparer ça à un dessin dans le sable, duquel on fait une photo avant de le reproduire à l’identique dans du marbre). A condition qu’une telle « géographie » suffise bien à restaurer la conscience.

En pratique, la cryogénisation se finance de manière très simple : elle est intégrée à votre assurance décès. Ainsi, si vous mourrez, la société que vous aurez préalablement contactée arrive de toute urgence, et procède à la cryonie, en lieu et place de l’organisation de funérailles. Il y a là toutefois un léger écueil : si vous payez, c’est pour être cryogénisé et conservé, pas pour être réanimé (dans la mesure où personne ne pourrait actuellement en donner le prix) ! C’est con ! Et d’ailleurs, dans le même ordre d’idée, si la société qui préservé votre corps fait faillite, qu’est-ce qu’on en fait ?! Les adeptes de la cryogénisation tablent sur le fait qu’un corps ainsi conservé est un patient et non un cadavre ! Espérant que la conception sociale de la mort évoluera dans leur sens, il semblera normal de porter assistance à un malade si l’on en a la possibilité, quand bien même il est au frigo depuis 5 siècles…! M’ouais…

On peut toutefois se demander quel serait l’intérêt, pour nos descendant, de ressusciter ainsi leurs ancêtres. A la limite, s’il s’agit de personnages devenus historiques (mais c’est une chose qui n’apparaît souvent que bien après la mort)… Mais sinon ? Quel intérêt aurions-nous aujourd’hui de ranimer un bourgeois de la fin de la renaissance ? Ou un patron du milieu de la révolution industrielle…? Certains soulèvent l’intérêt des témoignages historiques ainsi recueillis pour les générations futures. Sauf que si nous avons actuellement des procédés de cryogénisation, nous avons aussi (et depuis quelques temps déjà) de nombreux procédés d’archivage des informations qui font notre vie actuelle, événement quotidiens et extraordinaires (internet en tête) !

Au delà de la définition de la mort, la cryogénisation soulève aussi la question de la conscience, ou l’esprit, ou l’âme… Bref, ce qui fait notre identité au delà de notre corps physique. Si notre conscience siège très certainement dans notre cerveau, n’est-elle cependant « que » la résultante de milliards de neurones connectés en réseau par 100 fois plus de connections. C’est ainsi que le conçoivent les adeptes de la cryogénisation. Pour ma part, je pense qu’il y a une « étincelle » en plus. Par ailleurs, en supposant qu’on arrive vraiment à ressusciter une conscience de cette façon, se pose pour moi ce que j’appellerais « la problématique de la téléportation »… Si on imagine en détail ce qu’est la téléportation, il s’agit d’analyser entièrement quelqu’un, de le démoléculariser, de le transférer ailleurs sous forme d’information puis de le reconstituer. Mais par ce processus, ce n’est pas vraiment la personne d’origine qui est à l’arrivée. En fait, on a tué la personne au départ et on a fait une copie conforme à l’arrivée (ça fait froid dans le dos, hein ?). Dans le cas de la cryogénisation, ce problème se pose aussi à mon sens. Si on arrive à ressusciter la conscience de quelqu’un (qu’il s’agisse d’un cerveau biologique, d’origine ou non, ou d’une matrice numérique), s’agira-t-il vraiment de lui ? Ou d’une copie parfaite ?

D’un point de vue un peu moins délirant, et un peu plus moral, le principe de la cryonie est de parier sur la science des générations futures. Il s’agit toutefois d’un point de vue totalement centré sur notre propre époque. Du point de vue des générations futures, il ne s’agira que d’une dette scientifique laissée par les générations passées. Pour ma part, ça me semble peu moral, voire simplement malhonnête ! Ça revient un peu au pari qui a été fait dans les années 60, concernant le développement de l’énergie nucléaire. On avait parfaitement conscience de la problématique générée par les déchets nucléaires, mais on a parié sur la science des générations futures… Bien sûr, la cryogénisation semble moins dangereuse que des déchets radioactifs, mais le principe reste identique.

Je voudrais finir sur une touche un peu moins macabre. Quid de l’application des procédés de cryogénisation et de réanimation en dehors d’un désirs d’immortalité (qui me semble assez vain, vous l’aurez compris). Il y aurait d’abord une application assez proche : la mise en stase de malades condamnés mais encore bien vivants, en attendant la découverte d’un moyen de les soigner. On est cependant en droit de se demander si une stase de longue durée ne serait pas pire que le mal. Autre application assez évidente, et grand classique de la science fiction : les vols extra-solaires. S’il n’est pas possible de prendre des raccourcis dans l’espace (hyper-espace, vortex, wormholes…), il faudra envisager des vols à très long cours, avec des équipages en stase.

  1. Une BD en 2 tomes, Cryozone, exploite ce filon : un virus est injecté dans des patients cryogénisés afin de les maintenir en vie malgrès le froid. Evidement, arrive un problème, et ce sont de jolis zombies sympas qui sortent des caissons de cryogénisation (le virus continuant à les maintenir en vie hors stase).[]

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

24 commentaires

  1. Merci pour ce quelques minutes de culture, éthique, et science 🙂

    Rappelle toi de Demolition Man !
    On peut faire revenir Stallone pour botter le cul à Wesley Snipes!

  2. Il me semble que tu as omis une information pas tout à fait négligeable : si on admet que le but est simplement d’avoir un modèle qu’on puisse reproduire à l’identique (cartographie neuronale), pourquoi le recours au froid, alors qu’on connaît d’autres méthodes (sous-vide, suspension dans du formol) pour conserver à peu près en forme les tissus biologiques ? La vérité est que, contrairement à tes suppositions, bon nombre qui demande ce traitement ont réellement espoir de pouvoir être réanimés « tels quels », et que le cerveau soumis au froid est capable de s’arrêter avant d’entrer en hypoxie (manque d’oxygène) et donc de se dégrader.

    Comme tu l’as dit, la mort est déclarée si et seulement si on constate sans doute possible au moins l’un des deux phénomènes suivants (la plupart du temps concomitants) : le comas dépassé (mort cérébrale) ou l’arrêt cardio-respiratoire irrémédiable. Or je ne suis pas en spécialiste en médecine, mais je crois savoir avec une quasi certitude qu’en cas d’arrêt cardiaque par hypothermie (et y compris si l’arrêt cardiaque est lui-même encouragé à une asphyxie ou une noyade), on peut parvenir à réanimer le patient jusqu’à plusieurs heures après l’arrêt, tant cardiaque que cérébral, alors que le pronostique vital se joue en terme de minutes à température ambiante – d’où l’espoir qu’en plaçant en animation froide un corps qui vient tout juste d’être déclaré mort (mais qu’on veut croire encore réanimable avec plus d’acharnement), on lui accorde un répit en vue d’une amélioration prévue des techniques, tant de réanimation cardio-vasculaire (au massage cardiaque, puis l’injection d’adrénaline s’est ajouté récemment le choc électrique, peut-être en découvrira-t-on d’autres encore plus performants), que de réversibilité de l’état comatique (contre lequel actuellement on ne peut qu’attendre).

  3. Article fort intéressant, mais comme toi j’ai du mal à concevoir que la vie ou la conscience puissent se réduire à un amas de cellule organisée. Et à partir de là, il m’est difficile de concevoir que l’on puisse ranimer un cadavre congelé.

    On peut toutefois se demander quel serait l’intérêt, pour nos descendant, de ressusciter ainsi leurs ancêtres.

    Je me pose aussi la question pour celui qui se fait cryogéniser pour être ranimé dans une époque dont il ne connaitra rien au milieu de personnes avec lesquelles il n’aura aucun lien. Très peu pour moi, en tout cas !

    Si on arrive à ressusciter la conscience de quelqu’un (qu’il s’agisse d’un cerveau biologique, d’origine ou non, ou d’une matrice numérique), s’agira-t-il vraiment de lui ? Ou d’une copie parfaite ?

    Et si on fait la « copie » en plusieurs exemplaires ? Puisque rien ne s’y oppose, en fait…

  4. C’est tabler sur le fait que l’humanité atteindra un jour le niveau en question, que notre civilisation aura perduré et même que l’humanité a un futur… ça fait beaucoup de si.

  5. @ Didine:
    J’ai décidément un problème avec les citations. J’avais mis en tête de mon poste : « Les adeptes de la cryogénisation partent du principe que dans le futur, l’humanité aura un niveau technologique suffisant pour ramener à la vie (ou réanimer, suivant le point de vue) les morts patients ainsi conservés. »

  6. Et le Dr Who, il se démolécularise quand il voyage ? Tu ne regarderais donc qu’une copie de lui-même depuis le second épisode ? :p

  7. @ JPeG:

    J’ai un peu honte de l’avouer, mais même si j’en ai beaucoup entendu parler, je n’ai pas (encore?) vu Demolition Man… :-/

    @ DarkPara:

    Il me semble que tu as omis une information pas tout à fait négligeable : si on admet que le but est simplement d’avoir un modèle qu’on puisse reproduire à l’identique (cartographie neuronale), pourquoi le recours au froid, alors qu’on connaît d’autres méthodes (sous-vide, suspension dans du formol) pour conserver à peu près en forme les tissus biologiques ? La vérité est que, contrairement à tes suppositions, bon nombre qui demande ce traitement ont réellement espoir de pouvoir être réanimés « tels quels », et que le cerveau soumis au froid est capable de s’arrêter avant d’entrer en hypoxie (manque d’oxygène) et donc de se dégrader.

    Certes. Il me semble que la plupart souhaitent effectivement être ranimé tel quel. Cela dit, dés qu’on commence à parler de ce qu’ils appellent les « neuros » (soient les cas où seule la tête est conservée), il est évident qu’il y aura au moins un nouveau corps (quelle que soit sa forme). Après, le paragraphe auquel tu fais référence était plutôt une parenthèse pure SF quant aux éventuels moyens de « revenir à la vie ».

    J’ignorais qu’en cas d’hypothermie, des patients pouvaient être ranimés après plusieurs heures d’arrêt cardiaque et cérébral !!! Tu as des exemples de cela ?!

    @ Eldermê:

    Merci. Ca faisait longtemps que je n’avais pas rédigé l’une de mes nombreuses congitations métaphysiques…

    Effectivement, se pose la question de la plongée dans une civilisation futuriste (sans aucun point d’encrage, ni proche) du-dit bonhomme surgelé. Mais bon, dans la mesure où c’est lui qui a été demandeur, on peut imaginer qu’il est au courant, même s’il n’est pas certain qu’il en mesure bien les implications…

    Et si on fait la « copie » en plusieurs exemplaires ? Puisque rien ne s’y oppose, en fait…

    Absolument ! Je ne l’ai pas détaillé dans cet article, mais c’est l’observation qui motive ma question sur la notion de copie. Et le problème est d’ailleurs le même pour une éventuelle téléportation : dans la mesure où on peut reconstituer/réanimer une conscience (si on se défait du cerveau original, dans le cas de la réanimation), on doit pouvoir répéter le processus plusieurs fois, et donc créer plusieurs copies. Dans ce cas, en quoi est-ce que la première itération est moins une copie de l’original que la Nième ?

    @ Didine:

    Tout à fait, ici encore, on table bien évidement sur une progression de la technologie de l’humanité, et on envisage aucunement un effondrement de la civilisation…

    @ Didine:

    Pour citer, il faut procéder comme ceci :

    < blockquote >ce que je veux citer.< / blockquote >

    …sans aucun espace entre ‘<' et '>‘.

  8. @ juju:

    Non. 🙂

    A priori, il voyage dans le TARDIS, qui lui-même voyage dans un vortex spacio-temporel et est protégé par plusieurs systèmes, dont un bouclier. Pas de démolécularisation, donc.

    (Et c’est « le Docteur » tout court, pas « le Docteur Who »… « Who » n’est pas son nom ! 😉 )

  9. J’ai ma réponse personnelle au problème de « copie ». Je n’accepte pas l’idée que l’homme, en tant que conscience, puisse ne tenir que dans son cerveau, et qu’une copie à l’atome près d’un cerveau puisse produire exactement le même individu (au moins à l’instant t, les copies s’éloignant l’une de l’autre dès la copie). Car si tel est le cas, cela veut dire que l’être humain n’est qu’une machine, extrêmement complexe certe, mais néanmoins une machine. Car l’ensemble des modifications du cerveaux dans le temps est strictement régi par les lois de la physique. Du coup, il n’y a pas de libre arbitre, nos actions à l’instant t+1 sont déterminée par notre état à l’instant t et les lois de la physique.
    Il suffirait d’être capable de simuler (dans un ordinateur, par exemple), le comportement exact d’un neurone, puis d’en simuler plein et voila, pouf, on obtient une conscience !
    Et sans la notion de libre arbitre, un paquet de choses s’écroulent (dont, pour commencer, la civilisation).

    Du coup, pour rejeter cette hypothèse, je pose en postulat qu’il y a un composant de l’individu qui est meta-physique, c’est à dire non régi par les lois de la physique. On peut parler d’âme, en quelque sorte, mais sans notion de religion. Cette solution a l’avantage, c’est que l’on aura beau copier toutes les composantes physique d’un cerveau, il manquera toujours quelque chose pour en faire une entité entière.

    Notons aussi que cela n’exclu pas la possibilité de cryogénisation et de réveil ensuite, si cette partie méta-physique reste « attachée » à la personne.

  10. Je suis globalement d’accord avec toi mon cher Lyr, c’est pour ma part ce que j’appellais « l’étincelle en plus ». Mais tu expose cette idée bien mieux que moi.

    Cependant…

    Ta notion de « libre arbitre » peut être discutable.

    En gros, tu semble dire que si nous étions 100% physiques, nous serions théoriquement totalement prédictifs. Or, les lois de la physiques que tu évoques ne sont pas focément prédictives à ce point, une partie (physique quantique en tête) n’est que probabiliste. Impossible de prédire, sinon avec une marge d’erreur très variable, je pense.

    A l’inverse, on peut se demander aussi si nous avons vraiment un libre arbitre… Dans quel mesure les décisions que nous prenons ne sont pas le pur produit de notre environnement, de notre passé, de nos traits de caractères, de nos goûts, de nos valeurs, de la logique (surtout pour toi ! :-P)… Bref, que de paramètres « physiques » ou du moins qui pourraient être inclus dans une modèlisation. Finalement, n’avons-nous pas seulement une illusion de libre arbitre ? Je ne pense pas, pour ma part, mais la question mérite d’être posée à titre de réflexion. 🙂

    Pour finir, je pense que notre part méta-physique ne peut pas rester attachée à notre corps par un moyen physique (tel que la cryonie). Sinon, elle n’est plus méta-physique…

  11. @ Ekho:

    Ce serait mieux qu’un médecin ou un biologiste réponde à ma place, mais bon, je vais essayer. J’exagère peut-être en parlant d’heures, difficile à dire – ce qui est sûr c’est que c’est plus longtemps après. Si les autorités découvrent un corps (SDF, « noyé ») en état de mort apparente (absence de pouls) à température ambiante ils le traiteront comme un cadavre, alors que s’il est en état d’hypothermie une réanimation est encore envisageable.

    C’est pas si compliqué à comprendre : une cellule commence à détériorer au moindre manque d’oxygène, mais sa vitesse de détérioration (puis décomposition) est proportionnelle à la température : pour la chair morte, un morceau de viande laissé au soleil se conservera moins longtemps que dans une cave fraiche, et encore moins que dans un congélateur.

    Certaines bactéries conservées au froid peuvent survivre indéfiniment ; c’est d’ailleurs pour cela qu’il existe des derniers échantillons conservés en laboratoire de maladies éradiquées, dont on craint l’usage en arme bactériologique.

    Dans le cas d’un organisme pluricellulaire, vivant cette fois, la mort cellulaire n’est pas un symptôme de mauvaise santé, mais un processus permanent : tant que le renouvellement cellulaire fonctionne, les tissus s’auto-régénèrent sans lésion grave ; en état de manque d’oxygène par contre (hypoxie), le taux de mortalité cellulaire augmente drastiquement plus que le taux de « fécondité » cellulaire, qui lui s’effondre ; selon l’organe, certaines lésions seront réparables en cas de retour de l’oxygénation, d’autres non (le cerveau notamment, dont certaines cellules à longue durée de vie – les neurones – n’ont quasiment pas de renouvellement, en donc subissent au cours du temps une érosion permanente de leur capital).

    Lorsque la température centrale de l’organisme baisse, le métabolisme cellulaire ralentit : aussi bien l’anabolisme que le catabolisme, aussi bien la l’activité normale que l’entropie. En réponse, le métabolisme organique (rythme cardiaque, activités cérébrales, etc.) ralentit lui-aussi, jusqu’à l’arrêt si le froid baisse vraiment. Un organisme non arrêté mais très fortement ralenti peut rester longtemps dans cet état (cas des animaux à sang chaud qui hibernent l’hiver, plusieurs mois), et parfois même l’arrêt total peut durer sans séquelles (cas des animaux à sang froid qui hibernent, cf. certains insectes).

    Tant qu’il n’y a pas cristallisation de l’eau – et donc éclatement des cellules – l’hypothermie est donc un état de stase qui peut être durable, d’autant plus durable que la température est basse (physiquement parlant, qu’il y a moins d’énergie disponible pour catalyser les phénomènes entropiques et donc la décomposition organique) ; mais passé ce stade du gel de l’H2O, le froid lui-même cause des lésions : engelures, etc. La cryogénie essaie de repousser cette limite à coup d’injections de glycérine…

    Ce n’est pas garanti à cent pour cent bien sûr, mais sous contrôle, il me semble que l’on a même parfois recours à de l’hypothermie provoquée en milieu médical, pour intervenir sur certains organes à froid : pour la chirurgie à coeur ouvert par exemple, il faut un coeur arrêté, donc on détourne la circulation sanguine sur une pompe externe, et on refroidit le coeur ainsi vidé le temps de l’intervention… (c’est le cas de le dire, quand on a pas le coeur bien accroché, ça fait froid dans le dos)

  12. @ Ekho:
    Moi je vois le cerveau comme les ordinateurs actuels avec de la mémoire vive non-persistante tels qu’on en a actuellement. Si tu débranches un ordinateur violemment, les documents ouverts et non sauvegardés sont définitivement perdus.
    Bah pour l’humain c’est pareil. C’est un ensemble de neurones avec un état électrique à un instant t. Si tu « débranches », tu perds l’état.
    Il ne reste plus qu’à trouver la fonction « Démarrer > Arrêter », ou « Démarrer > Mettre en veille » 😉

  13. @ DarkPara:

    Oui, je comprend bien les principes bio-phusiques.

    Mais je me demandais si tu avais en tête des cas reconnus de réanimations humaines après plusieurs heures de « mort » par hypothermie…

    @ juju:

    Point de vue interessant !

    Mais dans ce cas, ça voudrait dire qu’il est possible de reformater le cerveau ? Et quid des anmésies pour les souvenirs personnels, tout en conservant les acquis sociaux (cf. la BD « XIII » pour ceux qui connaissent) ?

    D’ailleurs, tu parles des « documents non sauvegardés »… Ca voudrait dire qu’il est possible de conserver des informations dans le cerveau malgrès un arrêt ? Lesquelles, d’après toi ? Et ce qui constitue notre conscience serait dans notre mémoire vive, ou sauvegardée dans un autre coin ?

  14. A priori notre cerveau ne serait constitué que de mémoire vive. Du coup, pas de possibilité de sauver les documents « sur disque ». Sauf à faire une copie à l’instant t de l’état physiologique et électrique des neurones, et de restaurer cet état en « flashant » le cerveau, ce qui correspond à une mise en veille sur disque.

    Pour continuer l’analogie, il existe des systèmes informatiques embarqués sans mémoire de stockage. Le logiciel les faisant fonctionner est enregistré sur une puce en lecture seule, et chargé dans la mémoire vive au démarrage. Quand tu redémarre le système, il est à chaque fois comme neuf.

    Je trouverai ça mignon de dire que c’est la mère qui charge l’OS « enfant 1.0 » avant sa naissance ^_^ Mais j’avoue ne pas avoir la connaissance médicale pour dire quand exactement le cerveau du fœtus entre en activité.

  15. « Et à partir de là, il m’est difficile de concevoir que l’on puisse ranimer un cadavre congelé. »

    le Tardigrade est un miniscule animal qui se congèle et se décongèle à volonté …
    il passe en état de momie alors c un cadavre qui passe de mort à vivant au sens médical :
    comme la cryogénisation , cet animal pose le problème de la frontière entre la vie et la mort , ses limites et son mécanisme .

    la cryogénisation marche pour les foetus et les cellules humaine , dans l’avenir certains organes permettant d’attendre avant une transplantation mais l’organisme entier c un fantasme absurde.
    Cependant, la cryogénisation rapporte gros a certains vendeur de rêve 😉

    « Mais je me demandais si tu avais en tête des cas reconnus de réanimations humaines après plusieurs heures de « mort » par hypothermie… »

    heu , oui et non , en hypothermie la réanimation est possible mais pas plusieurs heures aprés .
    par contre des gens mort qui reviennent à la vie …c tabou de le dire mais ça existe .

    « Oui, je comprend bien les principes bio-phusiques. »

    la bio phusique , je veux bien une leçon ou deux pour me mettre au niveau 😀

     » Il y aurait d’abord une application assez proche : la mise en stase de malades condamnés mais encore bien vivants, en attendant la découverte d’un moyen de les soigne.  »

    t’es idiot : le jour ou on peut cryogénisé quelqu’un, bah , plus besoin de le faire 😀
    j’explique , si tu peut cryogénisé et réanimé alors t’as la technologie du vivant la plus évoluée permettant de guérir n’importe qu’elle maladie et l’immortalité ne sera plus un rêve impossible .

    sans fantasme de jouer avec la vie et la mort , un jours la médecine nous fera vivre 1000 ans et on fera repoussé des jambes aprés une amputation ,ou un organe dans une culture cellulaire pour le changer si il marche plus correctement etc …. i have a dream 🙂

    si t’es un archéologue du numérique , n’oublie pas de dire que j’avais 20 000 ans d’avance sur mon époque et que chui une visionnaire prophétique 😀

  16. @ what’s up doc:

    Tiens, tiens… Tu es arrivé sur ce blog en trollant, et est-ce que tu ne commencerais pas à t’interesset un peu aux contenus et aux commentaires ? 🙂

    Le Tardigrade ne se cryogénise pas totalement : on ne peut donc pas vraiment parler de « cadavre ». Il remplace 99% de son eau par un sucre protecteur et s’isole dans un tonnelet de cire, mais sont activité vitale reste encore à 0.01% de la normale. (source : Wikipedia)

    C’était un lapin, qui, avait un phusique…

    Molo avec les insultes !

    Tu te bases sur quoi pour dire qu’à partir du moment où on saura ranimer quelqu’un de cryogénisé, on pourra guérir n’importe quelle maladie ??? Là, tu fais un lien facile et complètement subjectif ! A titre d’exemple, les maladies nosocomiales n’existaient pas avant les hôpitaux : les avancées de la médecines (ainsi que le simple cours du temps) soulèvent toujours de nouvelles maladies à traiter…

  17. « Tiens, tiens… Tu es arrivé sur ce blog en trollant, et est-ce que tu ne commencerais pas à t’interesset un peu aux contenus et aux commentaires ? »

    je troll pas mais j’ai un humour maladroit …. j’avoue 🙂

    Je lis beaucoup d’articles interessant sur ton site et si je perd du temps à répondre c’est que ça vaut la peine sinon je passe mon chemin sans un bruit .

    « C’était un lapin, qui, avait un phusique…

    Molo avec les insultes ! »

    c pas une insulte mais une suggestion pour tes prochains articles , la bio phusique évolue vite ;o)

    « Tu te bases sur quoi pour dire qu’à partir du moment où on saura ranimer quelqu’un de cryogénisé, on pourra guérir n’importe quelle maladie ??? »

    sur ma petite intuition et mes connaissances présomptueuse, oui je sais , c léger !! :’D
    d’aprés moi : congelé et réanimé un humain entier ça demande un contrôle du vivant d’une telle finesse que le jour ou tu peux le faire t’as toutes les clés du vivant donc de la maladie .

    pour conclure j’ouvre le sujet et voilà mon impression sur la medecine en générale :
    il est évident que la médecine est à l’aube d’une révolution sans précedent (la cryogénisation est l’une des voies les plus prometteuse mais c pas la seule )
    En même temps on ne peut que progressé , pour te dire l’état archaique de la médecine : on utilise toujours les instruments mis au point à l’antiquité , j’exagére un peu mais pas beaucoup !! ( même si les méthodes changent pour l’utilisation bien sur .)

  18. j’oublie : le plus fort de tous, le tardi 🙂

    « Le Tardigrade ne se cryogénise pas. on ne peut donc pas vraiment parler de « cadavre ». »

    on peut dire cadavre ou momie …je suis pas d’accord avec l’article en plus 0.01% des fonctions vitales c la mort car le processus à ce niveau là n’est pas réversible selon nos connaissances .

    c’est pour ça que cet animal est fascinant car il va bien au dela de nos connaissances sur le vivant .

  19. Yopi a écrit :

    pour conclure j’ouvre le sujet et voilà mon impression sur la medecine en générale :
    il est évident que la médecine est à l’aube d’une révolution sans précedent (la cryogénisation est l’une des voies les plus prometteuse mais c pas la seule )
    En même temps on ne peut que progressé , pour te dire l’état archaique de la médecine : on utilise toujours les instruments mis au point à l’antiquité , j’exagére un peu mais pas beaucoup !! ( même si les méthodes changent pour l’utilisation bien sur .)

    Oui et non. La chirurgie progresse, comme elle n’a quasiment pas cessé de le faire depuis l’antiquité (avec des bonds : grèce antique, monde arabe médiéval, universités italiennes et françaises des temps modernes, etc., jusqu’à la chirurgie assistée par ordinateur et la chirurgie au laser…) ; par contre, l’OMS a du revoir à la baisse ses ambitions d’éradication de bon nombre de maladies… Un des problèmes majeurs de la médecine actuelle est le retour des maladies infectieuses par exemple : contrairement au siècle précédent on ne parvient plus à inventer/découvrir de nouveaux antibiotiques, or on sait que ceux qui sont encore efficaces sont destiné à cesser de l’être un jour, les bactéries devenant multi-résistantes… Quant aux virus, il semble qu’il en apparaît des nouvelles souches (VIH dans les années 80, grippes « aviaires » et « porcines », etc.) de plus en plus rapidement du fait de l’existence de grand foyer de population (mégalopoles).
    En fait de nos jours la recherche a largement baissé les bras pour ce qui est des maladies infectieuses, VIH mis à part, et se concentre sur des maladies plus « internes » (au sens : non causé par des agressions extérieures), parce que la génétique est à la mode : cancers, alzheimer, et autres dégénérescences…

  20. @ Yopi:

    Merci pour les compliments. 🙂

    @ DarkPara:

    J’ajouterais même que la médecine, en guerissant une bonne partie des maladies infectieuses d’autrefois (lèpre, peste, tuberculose… qui étaient les principales causes de mortalités), a justement fait apparaitre des maladies de type « dégénérescence » !

    Dit simplement : autrefois, si on n’avait pas la maladie d’Alzeimer, c’est parce qu’on mourrait d’autre chose avant. Je suppose que ce constat ne fera que se confirmer au fur et à mesure que l’espérance de vie grandira…

  21. je suis revenu sur ce sujet et j’étale ma petite science présomptueuse et hautaine, encore une fois 😉
    si je le reprends point par point un message, je trouve qu’il amène un échange , c’est pas pour dire , jes sais et toi t’es con bien au contraire …je précise aprce que cette nuit aprés 20h de taff , j’ai craqué sur un troll ou 2 😀
    -je veux pas que ce soit mal interpreté mon message –

    «  »oui et non La chirurgie progresse, comme elle n’a quasiment pas cessé de le faire depuis l’antiquité (avec des bonds : grèce antique, monde arabe médiéval, universités italiennes et françaises des temps modernes, etc., jusqu’à la chirurgie assistée par ordinateur et la chirurgie au laser…) «  »

    l’archaisme de la médecine c’est pas un fantasme , bien sûr y’a beaucoup de nouveautés l’imagerie médicale , le laser etc..mais c’est de la poudre aux yeux et ça camoufle les problèmes sous une dorure de nouveautés un peu gadget .
    deux points sous estimé et pourtant essentiel dans ce debat :
    -le corporatisme : c’est un réel probléme p’tain ça date de l’inquisition ce système :un docteur en medecine n’a pas le droit de faire une critique sur le travail d’un autre docteur en medecine , c’est interdit par la déontologie et une infraction est sanctionné d’une radiation …totalement anormal ce silence
    d’autre part , la loi elle même limite la recherche sous la pression de groupe religieux … ouch!! vive l’obscurantisme

    « contrairement au siècle précédent on ne parvient plus à inventer/découvrir de nouveaux antibiotiques, or on sait que ceux qui sont encore efficaces sont destiné à cesser de l’être un jour, les bactéries devenant multi-résistantes »

    d’ou tu sors des affirmation pareil sur les antibiotiques ?
    1 stop à la surconsommation …y’a pas d’autre solution .
    2 des nouveaux antibiotiques y’en a plein , la recherche est trés active dans ce domaine en cherchant 2 secondes tu trouveras http://french.ruvr.ru/2013_04_29/Les-antibiotiques-russes-de-nouvelle-generation/

    «  » Quant aux virus, il semble qu’il en apparaît des nouvelles souches (VIH dans les années 80, grippes « aviaires » et « porcines », etc.) de plus en plus rapidement du fait de l’existence de grand foyer de population (mégalopoles). » »

    ce sont des mutations …et alors ? je vois pas ou ça te mène de dire ça .

    « En fait de nos jours la recherche a largement baissé les bras pour ce qui est des maladies infectieuses, VIH mis à part, et se concentre sur des maladies plus « internes » (au sens : non causé par des agressions extérieures), parce que la génétique est à la mode  »

    c’est du lol en barre , t’as vécu les 20 dernières années ? éteint ton ordi et sort de ta grotte
    la génétique est à la mode , tu rigoles c’est déjà obsolète la génétique 😉 la mode c’est la nanotechnologie
    la recherche sur les maladies dégénérative sont pas à la mode , c’est une priorité parce que y’a plus de vieux .
    effectivement y’a des orientations , mais c’est pas la médecine qui choisit son orientation , les chercheurs vont là ou les entreprises et les états mettent des moyens financier .
    « y’a moins de financement sur la maladie infectieuse » , le palu y’a le médoc suffit de faire le vaccin si y’a 1 millions de morts chaque année c’est pas la faute de la recherche , c’est plus un problème politique .
    Aprés , la démographie explique que la recherche sur les maladies dégénérative sont à la mode , c’est une priorité parce que y’a plus de vieux et que les états financent .
    autre tendance , exemple bmw fait des valves cardiaque …les groupes automobile se diversifient dans ce secteur a haute va.

    bref , c’est pas demain que les citoyens seront informés, t’as du boulot avec ton blog 😉
    histoire :
    un homme sans espoir sort de sa maison , il a tout perdu …il s’effondre et il crie quel but poursuit la vie !!
    ……l’echo lui repondit la vie 🙂

  22. cette nuit aprés 20h de taff , j’ai craqué sur un troll ou 2

    Yep ! J’ai vu ça…

    Pour la première fois de la vie de ce blog (7 ans), j’ai modéré un commentaire qui contenait presque exclusivement des insultes, sans argument aucun.

    l’archaisme de la médecine c’est pas un fantasme , bien sûr y’a beaucoup de nouveautés l’imagerie médicale , le laser etc..mais c’est de la poudre aux yeux et ça camoufle les problèmes sous une dorure de nouveautés un peu gadget

    Sur quoi te bases-tu pour dire ça ?

    Personnellement, c’est vrai que j’ai toujours un peu de méfiance envers le médecin généraliste du quartier (« ouvrez la bouche / vous achèterez 3 cachets / ça fait 23€ »…). Il me fait souvent l’impression de jongler entre trois maladies (quand il n’affirme pas que c’est un « virus dans l’air »), et prescrire les mêmes choses. Ca devient sérieux dés qu’il ne sais plus quoi te dire et te renvoie vers un confrère (spécialiste). Après, ma vision est peut-être biaisée, n’ayant jamais rien eu de plus grave qu’une grippe.

    Ceci dit, sur les progrès de la médecine à travers les siècles, il y a des indicateurs objectifs :
    – l’espérance de vie ;
    – la disparition des maladies à fort taux de mortalité ;
    – la survie de populations (ex : handicapés) qui mourraient rapidement ;
    – etc.

    d’ou tu sors des affirmation pareil sur les antibiotiques ?

    « Stop à la surconsomation », c’est une évidence. Et c’est aussi une façon indirecte de reconnaitre que les antibios sont de moins en moins éfficace (ce que disait Dark Para).

    Ensuite, il y a sans doute de nouveaux antibios de découverts, mais je pense que les bactéries s’adaptent plus vite qu’on ne découvre de nouveaux antibios. A terme, les antibios sont donc condamnés à ne plus fonctionner.

    Là où je te rejoins, c’est qu’il est effectivement peu probable que la médecine (et la recherche en général) suive une « mode ». Il s’agira plutôt, soit de priorités auxquelles est sensibilisé le grand public, soit de volontés politiques ou corporates (financements).

    Rapport à ton exemple sur le palu : raté, je suis plutôt bien placé pour savoir qu’il n’y a pas de vaccin, et que les médocs contre le palu sont assez contestables… Concernant le vaccin, il y a eu des avancées récentes, mais rien de commercialisé à l’heure actuelle :
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/08/09/un-vaccin-experimental-prometteur-contre-le-paludisme_3459328_1651302.html

    bref , c’est pas demain que les citoyens seront informés, t’as du boulot avec ton blog

    Tu dois confondre Dark Para, avec l’auteur du présent blog (moi-même).

    D’une part, tu ne fais guère d’efforts non plus pour argumenter et surtout sourcer tes idées (qui ne sont pas ininteressantes pour autant).

    D’autre part, mon blog n’a aucunement vocation d’informer le citoyen. Je ne suis certainement pas journaliste. Il a juste pour but de me permettre de m’exprimer (donc généralement de manière plus ou moins subjective) sur des sujets qui m’interessent (donc sélectionné et filtrés).

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