Babylon 5 (partie 2 sur 2)

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Cet article a été publié il y a 9 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Cet article est la seconde partie de ma présentation de la série Babylon 5.

Pour (re)lire la première partie, rendez-vous ici !

Technologies & concepts

Pour le plus grand bonheur des amateurs de SF, on retrouve dans Babylon 5 les grands classiques en terme de concepts et d’évolutions technologiques, avec certaines variantes plus ou moins originales.

L’hyperespace permet des voyages à vitesse supraluminique pour rallier les différents secteurs de la galaxie (pour vous donner une ordre de grandeur, certains voyages peuvent durer plusieurs jours). Pour y accéder, la plupart des vaisseaux doivent passer par des « points de saut » : des structures construites dans l’espace permettant d’entrer et sortir de l’hyperespace. Cela peut vaguement faire penser aux portes spatiales de Stargate Atlantis. Les vaisseaux les plus gros ou les plus puissants peuvent générer leurs propres points de saut. Sans être central à la série, le fonctionnement des voyages stellaires est un bon point quant à la cohérence de l’univers de Babylon 5.

Les vaisseaux, puisqu’on en parle… Ici, les designer se sont fait plaisir ! Chaque race dispose de son propre design facilement reconnaissable : anguleux et métallique pour les humains, fin et racé pour les minbari, fuselé et agressif pour les narns, courbe et organique pour les vorlons, etc. Quant aux races que l’on voit peu, ça peut aller très très très loin dans l’originalité… Ce dernier point est peut-être un aspect négatif, et a tendance à décrédibiliser un peu l’univers de la série, bien que cela puisse être aussi une façon de faire réfléchir le spectateur sur sa vision humano-centrée. On retrouve aussi la hierarchisation classique des vaisseaux, allant des chasseurs petits et maniables, aux gigantesques croiseurs. Notez que les mouvements et la maniabilité des chasseurs de Babylon 5 (nommés « starfury ») est assez étonnante et même… plutôt physiquement réaliste :

  • D’une part, les chasseurs n’utilisent leurs réacteurs que pour atteindre une certaine vitesse, après quoi ils sont coupés et ne se déplacent que sur leur inertie.
  • D’autre part, de petits réacteurs latéraux leur permettent de pivoter sur eux-même tout en conservant leur trajectoire, ce qui permet des figures assez étonnantes.

Pas de téléportation dans Babylon 5 : bien que classique, c’est une technologie qui constitue un atout un peu facile pour se tirer de diverses situations. On retrouvera par contre les classiques pistolets-lasers (nommés « PPG »), les systèmes de communication (internes à la station ou inter-stellaires), les artefacts aliens capables de guérison comme des pires mutations génétiques, ou encore la gravité artificielle (logiquement générée par la rotation des structures habitables, du moins pour les installations humaines).

Autre concept intéressant : une mutation génétique, présente chez presque toutes les espèces, fait émerger des individus doués de télépathie ! Dans Babylon 5, ce sont principalement les télépathes humains qui sont traités : ceux-ci sont régis par l’inquiétant « Corps Psi » qui les classe en différents niveaux (Talia Winters est P5, tandis que Bester est P12). Les télépathes ne peuvent agir qu’à condition d’avoir un contact visuel avec leur cible, et généralement via le toucher. Ils peuvent communiquer avec autrui, scanner les pensées superficielles et parfois profondes, arracher des souvenirs et implanter des programmations neurales plus ou moins destructrices. Plus la tâche est difficile et plus elle demande une concentration et un effort physique conséquents, en plus d’un niveau psi suffisant.

On retrouve enfin des concepts assez connus, comme des êtres de pure énergie, des vaisseaux organiques partiellement vivants, de grosses différences technologiques entre certaines races… Si ce sont des classiques de la science fiction que je qualifierais de « lourde« , ils sont plutôt bien traités dans Babylon 5.

Guerres, conséquences et points de vue

Dans Babylon 5, en plus de suivre les péripéties inhérentes à la station, on suit aussi plus ou moins directement l’évolution des rapports de force dans la galaxie au travers de plusieurs guerres successives.

En cinq saisons, nous couvrons :

  • La guerre terriens / minbari : Issue d’une incompréhension et d’un accident lors de la première rencontre entre ces deux peuples, la station Babylon 5 en est une conséquence presque directe. Aux débuts de la série, les tensions sont encore nettes entre humains et minbari.
  • La guerre centauri / narn : Initiée par Mollari et ses énigmatiques alliés, la guerre entre ces deux espèces est la résurgence d’un conflit longtemps larvé.
  • La guerre contre les Ombres : La mystérieuse race connue sous le nom des « ombres » constitue désormais le conflit majeur contre lequel doit lutter l’ensemble de la galaxie, y compris les très discrets vorlons. La fin de ce conflit constitue le point culminant de la série, et aura de nombreuses conséquences jusqu’à la fin de la série.
  • La guerre Babylon 5 / Terre : Babylon 5 ayant fait sécession après les actes meurtriers commis par l’alliance terrienne, Sheridan entreprend de libérer la Terre de l’emprise du président Clark dans une croisade jusqu’à la planène mère… Cela débouchera sur la création de la nouvelle Alliance Galactique.
  • La guérilla Alliance / centauri : De sombres forces sont à l’œuvre dans la république centauri, et poussent celle-ci à réaliser des attaques éclair contre la toute jeune Alliance Galactique.

Chaque conflit qui rythme la série donne lieu à de nombreuses conséquences, rarement exploitées dans les œuvres habituelles. Ainsi, le conflit narn/centauri aboutit sur une grave défaite des narns qui se retrouvent être un peuple conquis et exploité, générant de nombreux réfugiés qui se retrouvent logiquement accumulés dans les zones neutres, telles que Babylon 5. G’kar perd d’ailleurs logiquement sont statut d’ambassadeur. La fin de la guerre contre les Ombres débouche presque directement sur un regain de tension entre toutes les factions momentanément unies. La création de l’Alliance Galactique après la chute du président Clark donne lieu à une sorte d’épisode « épilogue » 1 à la fin de la saison quatre, montrant une projection audacieuse de l’évolution de l’humanité dans les millénaires à venir…

Autre aspect intéressant, quoique parfois assez frustrant : fidèle à son nom, la série se cantonne essentiellement à un point vue lié à la station ! De ce fait, nombre d’événements nous sont comptés « hors champs » ou évoqués lors d’ellipses temporelles, et les officiers de Babylon 5 doivent composer avec. Cette absence de vision claire de l’ensemble est parfois perturbante du point de vue de la narration, mais renforce la sensation d’un univers global profond et cohérent ; et cela renvoie le spectateur à la réalité, dans laquelle on n’a jamais tous les éléments (voilà qui devrait plaire à l’ami Lyr !) Comme je l’ai lu quelque part, les personnages ne vont pas vers les péripéties, ce sont les péripéties qui viennent à eux.

Excellente continuité

Bien que née dans les années 90 et sur une chaîne câblée, Babylon 5 propose une continuité extrêmement étonnante. Chaque épisode parvient à conter une histoire à peu près complète, mais les épisodes se suivent tout de même de manière cohérente et permettent de suivre l’histoire globale de manière très nette 2. Cela me fait un peu penser aux dernières saisons de Stargate SG1 qui avaient un peu adopté ce format là, quoique de manière moins marquée (et les dernière saisons de SG1 sont sorties 10 ans après Babylon 5).

Plus fort : certains épisodes se joingnent au travers des saisons, et même par anticipation. Pour vous donner un exemple, l’épisode 20 de la saison 1 traite de distorsions temporelles de manière assez confuse, en abordant le destin la station Babylon 4 (station ayant mystérieusement disparu suite à sa mise en activité) ; l’histoire de l’épisode se tient à peu près, mais de nombreuses scènes n’ont que peu ou pas de sens… Et c’est à la fin de la saison 3, soit deux saison plus tard (!!!), que le sujet est poursuivi et éclairé, et que cet épisode prend tout son sens ! Personnellement, je n’ai jamais vu ce genre de chose dans une autre série : faire un pont dans ce sens entre épisodes distants de deux saisons (les flashbacks sont monnaie courante, mais un tel flashforward, c’est complètement inédit à mon sens !).

Je l’ai déjà évoqué, c’est tout l’univers de Babylon 5 qui évolue au fil de la série, et sans grande facilité, même si certaines ellipses sont parfois un peu grosses. Rien que dans les deux premières saisons, nous avons un changement de gestion de la station (Sinclair puis Sheridan), un attentat contre le président de l’alliance terrienne, ainsi que l’apparition d’une mystérieuse nouvelle race alien qui semble tirer les ficelles de la galaxie dans l’ombre…

L’évolution de l’univers de la série se caractérise par un aspect assez original que je vais détailler un peu : les pré-génériques. Fidèle aux usages des années 90, le générique de Babylon 5 présente les acteurs et leur personnages un par un, et est ponctuée de flashs des épisodes précédents afin de donner un aperçu global du style et du contenu de la série. Toutefois, et malgrès une continuité évidente entre les épisodes, Babylon 5 n’utilise pas de « résumés des épisodes précédents » (comme le fait Stargate, encore une fois) mais propose un récapitulatif du contexte (et donc des saisons précédentes) unique pour chaque saison. Ces pré-génériques sont constitués de courtes séquences, augmentées de commentaires en voix-off.

Passage en revue (les vidéos de cet article et du précédent incluent les pré-génériques) :

  • Saison 1 – La voix du commandant Sinclair présente le principe de la station Babylon 5 : un port d’escale, zone neutre entre les différentes factions de la galaxie, accueillant tous types de voyageurs. Un lieu d’intrigues et de dangers.
  • Saison 2 – C’est au tour de Sheridan de décrire Babylon 5, comme un espoir de conservation de la paix dans la galaxie, un phare brillant dans la nuit, malgrès la guerre qui s’annonce.
  • Saison 3 – A Ivanova de présenter la station : ayant échoué à être un symbole de paix, Babylon 5 devient un espoir de la victoire devant le plus grand défi que la galaxie devra relever !
  • Saison 4 – Plus de voix-off unique, chaque personnage à droit à la sienne (toujours en off) annonçant le ton de la saison à venir. Ce pré-générique est extrêmement bien construit car chaque phrase est représentative du personnage qui la prononce, et l’ensemble a tout de même un sens global 3.
  • Saison 5 – Plus de voix-off du tout pour la dernière saison : il s’agit uniquement de phrases de différents personnages extraites des saisons précédentes, et illustrant un grand nombre de courtes séquences, qui résument les quatre premières saisons.

Notez que chaque saison correspond à une année fictive précise, à savoir de 2258 à 2262 comme le reprend le pré-générique de la saison 5. D’ailleurs, j’invite ceux qui ont déjà vu la série à vous la remettre en mémoire en regardant l’intro de cette dernière saison (attention, si vous n’avez pas vu la série, ne regardez surtout pas cette vidéo, sous peine de vous spoiler 90% du show !!!) :

Des hauts et débats

Venons-en aux effets spéciaux. Vous vous en doutez, pour une série des 90′ (on parle bien de série, par de film), les effets spéciaux sont… ce qu’ils sont. Il y a une amélioration évidente tout au long de la série, et je me suis laissé surprendre à me faire la réflexion que les FX sont très impressionnants… pour une série de l’époque ! Contrairement à une série contemporaine comme Startrek Next Gen 4 qui utilisait des maquettes, Babylon 5 a joué la carte des images de synthèse. Et effectivement, beaucoup de plans font très « débuts de l’ère informatique ». Ceci étant, cela permet aussi de débrider les contraintes de faisabilité technique, et le choix me semble finalement être le bon. Les décors, même s’ils ont parfois un coté un peu oppressant (l’immense majorité des épisodes se déroule sur une station spatiale, rappelons-le), sont globalement assez crédibles.

A coté de ça, Babylon 5 a un coté kitsh évident et pas forcément assumé (comprenez : premier degré). C’est sans doute la principale barrière lorsque l’on veut se plonger dans la série. Cela se voit sans surprise au niveau des aliens et autres créatures extra-terrestres (on notera à ce propos que le nombre d’espèces étranges à l’écran diminue au fil de la série, dommage). Ce avec quoi j’aurai eu le plus de mal, jusqu’à la fin, c’est définitivement la crête capillaire des centauris ! Mais une bonne façon de passer outre le kitsh de Babylon 5 est de se remettre dans le contexte de l’époque : la série est sortie au millénaire dernier, gardez-le à l’esprit !

Dans la science-fiction en général, il y a deux aspects : l’évasion, avec la possibilité d’être complètement dépaysé, et la réflexion, avec la possibilité d’aborder des sujets soit très concrets ou sociétaux, soit au contraire très philosophiques.

Et là encore, Babylon 5 est brillante !

Il me sera difficile de détailler sans spoiler (je vous propose de faire ça en commentaires, si vous le souhaitez). Mais les arcs scénaristiques principaux portent un certain nombre de questionnements ; les plus évidents sont contenus dans deux interrogations fondamentales, et traitent de la manière dont évoluent les civilisations. Un sujet qu’il est facile de transposer à notre monde réelle…

Je pense évidement à qui êtes-vous ? qui définit la philosophie Vorlon, et qu’est-ce que vous voulez ? qui résume l’approche des Ombres. Des questions qui peuvent sembler puériles, mais que chacun peut prendre à son compte. A celles-ci peut s’ajouter la question de Lorien (que je n’ai remarqué qu’à la fin de la série) : pourquoi êtes-vous ici ?

La série aborde aussi la notion de « désobéissance civique » (comme on dit aujourd’hui) avant l’heure, avec des idées telles que la confrontation entre la loi et la morale. A cela s’ajoute la manière de traiter les « vaincus » après un affrontement (je pense aux conséquences du conflit centauri/narn, mais cet aspect est aussi abordé au début de la saison 5 sur un autre sujet).

L’incompréhension entre différents peuples est évidement un thème central, lui aussi, exacerbé par toutes les ficelles que la science-fiction peut ajouter sur ce type de sujet (différences technologiques et biologiques, notamment). Ce sujet est d’ailleurs traité à différentes échelles (niveaux personnels, locaux et globaux) ce qui permet d’en explorer de nombreux aspects. J’en ai déjà parlé, mais Babylon 5 ne présente pas de vrais méchants : chaque force agit pour son compte, et quelque part, le spectateur est amené à se demander s’il n’aurait pas agit de la même manière, dans les mêmes circonstances.

Babylon 5 propose aussi une histoire d’amour (je pense à la romance « principale », bien que plusieurs soient traitées en parallèle au long des saisons), plutôt étrangement dosée… Si au départ elle me semblait un peu maladroitement amenée, il faut reconnaître qu’elle s’inscrit très bien dans la série globale ; si bien qu’en fin de série, cette romance est devenue une évidence et peu servir de ressort à de nouvelles histoires (ou au moins à des scènes poignantes).

Au delà des arcs scénaristiques principaux, Babylon 5 nous fait parfois nous interroger à partir d’épisodes unitaires très bien ficelés. Je pense en particulier à « Les Elus de Dieu » (saison 1) qui aborde le sujet (très réaliste) de l’affrontement entre la médecine et les croyances des patients. Ou encore « Les Jardins de Gethsemani » (saison 3), qui traite de la définition de l’âme, de la culpabilité mais aussi du pardon.

De manière globale, il faut reconnaître que l’auteur de la série, Joseph Straczynski, porte un regard globalement positif sur l’Humanité et le Futur en général… Ce point de vue est assez appréciable, quand les séries actuelles, soit n’ont pas de parti pris global, soit ont un point de vue plutôt négatif (je pense en particulier à Game of Thrones, série que j’aime bien, au demeurant).

Autre point positif de la série : beaucoup des sujets abordés sont traités sans complaisance (peut-être les années 90 n’étaient-elles pas encore trop enfermés dans un carcan politiquement correct) ! Du coup, les sujets sont posés, mais la conclusion est généralement laissée au loisir du téléspectateur.

Conclusion

L’ensemble de mon article est très élogieux sur Babylon 5. Alors bien sûr, elle a un coté « vieillot » à dépasser quand on s’y plonge, et elle n’est pas dénuée de quelques défauts, comme certains épisodes un peu longs, ou quelques ellipses frustrantes. En parlant de frustration, il faut aussi savoir que la série a beau raconter une histoire complète, certaines pistes sont laissées en suspens et ne sont jamais résolues 5.

Je pense notamment aux points suivants :

  • Les drakhs, qui ont infiltré les rouages de la République centauri, même si le dernier épisode de la série semble montrer un empereur Vir qui s’en est libéré.
  • Les guerres télépathes, qui sont clairement annoncées à la fin de la saison 4 et semblent prendre forme dans la première moitié de la saison 5 avec le groupe de Byron, finalement sans suite.
  • Probablement lié au point précédent, l’histoire de Bester et de son amante n’a pas de conclusion.
  • Certains personnages ont aussi un avenir volontairement laissé flou : G’Kar, Lyta Alexander, Lennier… Bien que poétique, ça a quand même un petit arrière goût de frustration.

Pour autant, ça me semble être sinon un classique, au moins une pépite de la science-fiction, qu’il serait extrèmement dommage d’ignorer, si comme moi vous aimez des séries telles que Stargate, Farscape ou Startrek ! L’histoire est prenante et complète, la plupart des arcs scénaristiques sont introduits très tôt dans la série, ce qui donne une très bonne cohérence d’ensemble. Les sujets abordés sont variés, parfois légers, souvent profonds, et peuvent donner lieu à des débats sans fin !

Je n’ai pas peur de le dire : à l’heure actuelle, Babylon 5 est pour moi la meilleure série que j’aie pu voir !

Pas moins.


Une carte de l’univers de Babylon 5… parmi tant d’autres
  1. Il semblerait que la production de la série craignait une interruption en fin de saison 4, et a donc fait son maximum pour clore les arcs narratifs principaux à la fin de celle-ci. Plusieurs arcs non résolus trouvent néanmoins une fin satisfaisante dans la saison 5.[]
  2. Petite bémol pour la saison 1, dont les épisodes sont relativement disjoints car servant d’introductions au reste de la série et à la présentation des (assez nombreux) personnages.[]
  3. Le grand jeu du pré-générique de la saison 4 : retrouver qui dit quoi, juste à la voix et au contenu de la phrase. Certaines ne sont pas évidentes ![]
  4. Que je n’ai pas (encore) vu.[]
  5. Il faut aussi savoir qu’un spin-off de la série existe : « 2267, l’Ultime croisade » mais fut annulé au bout de 13 épisodes.[]

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

4 commentaires

  1. J’ai eu la validation (orale) de Sandra pour ces deux articles ! 🙂

    Vraiment, je suis un fan de Stargate et je le reste, mais Babylon 5 est beaucoup plus profonde pour une série qui est l’ainée de SG1 de plusieurs années !

Répondre à Lyr

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