Babylon 5 : les téléfilms

Cet article a été publié il y a 9 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

La série Babylon 5 inclut des téléfilms dans sa chronologie, tout comme Stargate SG1 (avec l’Arche de Vérité et Contiuum) ou Farscape (double téléfilm des Guerres Pacificatrices). Mais là où cette première marque sa différence, c’est par le nombre de ces films : six, pas moins !

Petit passage en revue, en guise d’épilogue de mon dossier sur cette excellente série

Premier contact vorlon

Il est classé parmi les téléfilms, mais c’est surtout le pilote de la série, ce qui en fait un incontournable, avant même de regarder la première saison ! Il se déroule fort logiquement en 2257.

Le film est plutôt bon, même s’il souffre des défauts classiques des pilotes : certains personnages présentés disparaitrons au lancement de la série (le lieutenant Takashima est remplacée par Ivanova, le Dr Kyle par Frankklin) et certains concepts et technologies ne seront pas repris, sans parler de certains visuels, notament les maquillages des minbari qui seront largement simplifiés par la suite.

Comme son nom l’indique, nous suivrons l’arrivée (mouvementée) de l’ambassadeur Kosh sur Babylon 5. Si le téléfilm en lui-même est intéressant, sa conclusion est assez étrange, même rétrospectivement, en ayant vu la série dans sa totalité.

Au commencement

Ce film, comme les suivants, est à regarder après la saison 5, comme un flashback.

On va faire simple : pour moi, celui-là est le meilleur téléfilm de Babylon 5 ! Il nous propose ni plus ni moins de revenir sur l’origine de l’histoire de toute la série : la guerre entre la Terre et Minbar, en 2247.

Probablement tourné dans la foulée de la cinquième saison, on retrouve avec plaisir l’ensemble du casting quoique dans des versions plus jeunes et donc plus ou moins différentes des personnages que nous connaissons (ils sont évidement joués par les mêmes acteurs, mais la magie du maquillage opère bien).

C’est un réel plaisir de retrouver les personnages du début de la série (y compris Sinclair, bien sûr), tout en découvrant les tenants et aboutissants liés à cette guerre. Un régal !

La Cinquième Dimension

Ce téléfilm est en réalité un gros épisode se déroulant au milieu de la saison 4, soit en 2261. Lors d’un saut en hyperespace, une escadrille de Starfurys repère un énorme objet à la dérive ; celui-ci est tracté jusqu’à Babylon 5, alors sous embargo car ayant fait sécession de l’Alliance Terrienne. Tandis que des comportements étranges se multiplient sur la station, l’énigmatique artefact est étudié et pourrait être un moyen d’accéder à un espace qui serait au delà de l’hyperespace…

Un long épisode intéressant et oppressant, qui prolonge un peu le plaisir de regarder Babylon 5, sans pour autant le renouveler.

La rivière des âmes

Quelques temps après la fin de la saison 5, Garibaldi rencontre l’un de ses employés, l’archéologue Bryson, sur Babylon 5. En quête d’immortalité, le savant a dérobé sur un lointain site de fouille une orbe contenant des milliards d’âmes, issues d’une civilisation disparue. C’est alors qu’un chasseur d’âme aborde Babylon 5 et prétend récupérer l’orbe, qui aurait été dérobée à son peuple. Dés lors, les âmes en peine commencent à filtrer à travers l’orbe et à se répandre dans la station…

Si ce téléfilm ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, le thème est original et se prête à quelques réflexions. D’ailleurs, faire revenir les chasseur d’âmes depuis le second épisode de la série est risqué, mais finalement bien géré.

Un autre bon (et long) épisode de Babylon 5, qui permet d’en retrouver quelques uns des protagonistes

L’appel aux armes

Ce que j’aime bien dans Babylon 5, c’est la capacité de cet univers à poser des règles qui sont à accepter comme telles, puis de jouer avec. Ici, nous avons à faire à un prototype de vaisseau de pointe capable d’un tir dévastateur, mais qui se retrouve ensuite sans défense durant une minute. L’idée est bonne et bien exploitée.

Mais c’est tout, le reste du film sent énormément le réchauffé. Sans faire revenir les Ombres, on (re)découvre les Drakhs qui ont hérité de la technologie de ces dernières. Soit dit en passant, aucun lien n’est fait avec leur présence sur Centauri Prime, comme on le voit dans la saison 5. On découvre aussi de nouvelles races, dont l’une peut communiquer par télépathie sur de très longues distances, ce qui viole un peu certaines règles de la série originale. Le personnage principal reste Sheridan, mais il manque une grosse partie du casting d’origine et il n’est pas cohérent pour un sou que le présidence de l’Alliance Galactique se retrouve embarqué dans une telle aventure.

Bien sûr, ce téléfilm a surtout pour but d’introduire le spin-off de Babylon 5, nommé « 2267, l’ultime croisade ». Mais il ne m’a pas donné envie d’en savoir plus, d’autant que ce spin-off a été abandonné au bout d’une douzaine d’épisodes et est doté d’assez mauvaises critiques.

La légende des Rangers

Je l’ignorais quand j’ai vu ce téléfilm, mais la « Légende des Rangers », comme sont prédécesseur, était pensé pour lancer un nouveau spin-off. Et ça se sent, ne serais-ce que par le générique du début, habilement constitué de morceaux du film (sans ironie) !

On suit ici un équipage de rangers nouvellement formé dans une aventure qui les verra se confronter à un nouvel ennemi. Sans être sensationnel, le téléfilm se laisse regarder avec plaisir. Les nouveaux méchants ne sont pas intéressants, et sont même à peine effleurés ; je me suis quand même demandé s’ils avaient un rapport avec ce que l’on voit dans le téléfilm « La cinquième dimension ».

Coté protagonistes, on a quand même tendance à se demander si ce sont bien des moines-soldats galactiques ou juste une bande de mercenaires de l’espace… A ce propos, leur vaisseau-poubelle et l’utilisation qu’ils en font m’ont furieusement fait penser au jeu « Space Alert » (pour ceux qui connaissent ; pour les autres, je ferai probablement un article sur ce jeu prochainement).

Un dernier point intéressant concernant ce vaisseau : le système de tir est très étrange ! Le principe consiste à immerger l’artilleuse en apesanteur dans une chambre qui lui projette une vue réaliste à 360° autour du vaisseau. Dans cet état, elle peut facilement se positionner dans l’espace, et use de ses pieds et ses points pour donner des coups et ainsi tirer avec les armes du vaisseau. Si l’idée est assez sympa, le résultat à l’écran est juste ridicule ! Dommage.

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

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