L’Ancien Code

Cet article a été publié il y a 15 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Un court texte inestimable à mes yeux, décrivant les principes et devoirs d’un chevalier. Pour ma part, la chevalerie n’est pas simplement une groupement de cavaliers militaires ou un ordre moyen-ageux ; c’est avant tout une façon de vivre.

J’avais envie de vous présenter quelque chose qui me tient à coeur depuis que je dois avoir une dizaine d’année.

Il s’agit d’une prose très courte, édictant des grands principes de vie, et que j’ai toujours essayé de suivre au plus près depuis donc une quinzaine d’années.

La « légende » prétend que c’est le Roi Arthur lui-même qui a édicté ce code pour les chevaliers de la Table Ronde, puis leurs déscendants. Celui-ci fut malheureusement oublié au fil du temps, avant qu’un chevalier élevé dans ces principes ne lui donne un second souffle à la fin du premier millénaire.

Il n’est bien sûr pas de moi, mais je vous laisse chercher son origine si vous le souhaitez. A défaut, je ferai très probablement un article sur l’oeuvre dont est tirée ce code… Je vous le retranscrit ici de mémoire.

L’Ancien Code

Un chevalier obéit à des valeurs :
Son coeur, ne connait que la vertue,
Son épée, défend les démunis,
Son bras, protège les faibles,
Sa bouche, méprise le mensonge,
Sa colère, déjoue les tours du Malin.

That’s all. Ca vaut ce que ça vaut, mais pour moi, ce texte à une immense valeur.

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

12 commentaires

  1. C’est très joli et romantique, mais pour moi ça ne va pas bien loin tant que ne sont pas définis la vertu, les démunis, les faibles et le Malin. Parce que chaque époque avait sa propre définition de ces termes, popularisées par une magnifique propagande la plupart du temps.

    Désolé d’avoir démystifié ton si bel article.

  2. Je trouve ça vraiment très beau. Pour la définition des termes, je pense qu’il faudrait regarder ce qu’ils signifiaient à l’époque des chevaliers. Cela n’aurait pas vraiment de sens d’appliquer un code datant d’une époque en se basant sur des concepts d’une autre époque.

  3. @ Fufu :

    T’inquiète, tu n’as rien démystifié du tout. 🙂 Si je suis d’accord que ces notions changent suivant les époques, je ne suis pas sûr de comprendre ton allusion à de la "propagande"…?

    @ Eldermê :

    Je suis tout-à-fait d’accord. 🙂

  4. Beau texte, et c’est bon de savoir que, meme un millenaire (presque) après, il y a encore quelqu’un qui essaye de le respecter.

    Mais les chevaliers ne devez pas s’amuser tous les jours… C’est vrai, si on prend ces commendements à la lettre, on a pas le droit de mentir, meme si on peut ainsi eviter de blesser une personne, on doit combattre contre le Malin, ce qui implique qu’il faut avan tout trouver le malin et après le dètruire… Son coeur, ne connait que la vertue, ah, les pauvres, ça donne une très bonne image, mais ça ne devez pas rigoler touts les jours, autour de la table ronde…
    Bon, moi je dit ça par ce que en generale je trouve que des règles trop strictes sont une faiblesse: quand tu a affaire avec quelqu’un qui ne suis pas de regles tu est pris au dèpourvu. Je suis un grand partisan du "regarde et improvise", donc les commendements absolues de ce gendre ne me plaisent pas beaucoup. Ils te rendent aussis facilement previsible et manipulable par le fameux Malin.
    Ah, et pourquoi ce gendre de codes ne prennent pas en consideration que tu sois du cotè du malin?

    Bon, je me suis dèfoulè, dèsolè de vous avoir fait lire ce tas informe de critiques envers l’Ancien Code (code que, mon discours à part, je trouve très noble). J’avai vraiment besoin d’ecrire quelques chose d’anarchique.

    Ah, vu que j’en parle, corrigez moi si je me trompe, mais ce code c’est le meme que le Chevalier Bowen honore dans Dragon Hart, non?

  5. En parlant de propagande, j’entendais que la définitions des mots précités était souvent dictée par un très petit nombre de personnes. À l’époque des chevaliers, je dirais que c’était l’Église (pour l’Occident) qui définissait la "vertu".

    Après je suis peux être pas mieux placé pour parler de ça que Sentinel. Pour moi il n’y a pas de bien et de mal universels. La limite entre les deux est définie par notre éducation, notre religion, notre histoire. C’est entre autre pour ça que j’évite de condamner quelqu’un sans prendre en compte son propre "contexte".

  6. @ Sentinel :

    Et oui, je me suis toujours senti une âme plus ou moins chevaleresque. D’ailleurs, mon père est le premier à dire qu’il a voulu "Arnaud" car ça faisait un peu chevalresque… Ca va, j’aurai pu tomber plus ml. 😛

    "Ils ne devaient pas rigoler tous les jours…" Oui et non. C’est parce qu’on est attaché à des vertues qu’on ne peut pas avoir le sens de l’humour ! Concernant la vérité, j’ai justement un article là-dessus :
    http://www.ekhorizon.com/blog/in...

    Il est vrai que des règles aussi strictes te rendent prévisibles. Mais elle te rende aussi digne de confiance. ^_^

    Hey ! Très bien vu cousin ! C’est précisément le code de Bowen. Je me suis demandé comment tu pouvais le savoir, mais j’avais oublié que je te l’avais conseillé. Mais chut ! Ca sera probablement un futur article, donc n’en parlons pas trop maintenant.

    PS : je rève, je suis fatigué, ou ton français écrit s’est considérablement amélioré ?!

    @ Fufu :

    Ahem. Donc, par propagande, tu voulais plutot dire "paradigme" ou "système de référence" ?! De toute façon, les notions communes sont toujours plus ou moins manipulées par des instances… Mais je ne pense pas qu’on puisse parler de "propagande" dans ce cas…

    Dans le principe, je suis assez d’accord avec ta vision du bien/mal. Mais pour ma part, je suis généralement en quète "d’absolu", partant du principe que si "tout est relatif" par rapport à tout, tout est justifiable et rien n’est justifié…

  7. Bon, je me devais de réagir sur cet article, car ce code me parle ausi beaucoup, mais je n’avais pas eu le temps de le faire avant.

    Ca ne m’étonne qu’à moitié (voir pas) que tu te sente une aspiration chevalier. Je pense que le même genre de chose pousse dans ma tête.

    Quand au fait que ça rend soit disant prévisible, je ne suis pas d’accord ! Au contraire ! Dans le monde qui est le notre aujourd’hui (je vous passe une description selon mon point de vue, qui est bien pessimiste), osez dire la vérité ou faire un effort pour ne pas déranger les gens et se montrer civique, eh bien ça étonne vraiment les gens !

    Prenons un exemple : à votre avis, quel pourcentage de personne paie son titre de transport parceque c’est normal de payer un service, et non pas par peur d’être controlé ? Quel pourcentage de personne utiliserait un ticket si on annonçait une journée sans composteur et sans agent de controle ? Personnelement j’en ferais partie, mais si j’ose le dire, beaucoup me regarde comme un fou.

    Les valeurs de notre société actuelle, les voici :

    Son coeur, ne connait que ses envie
    Son épée, défend ses intérêts,
    Son bras, protège ses biens,
    Sa bouche, méprise la vérité,
    Sa colère, déjoue les tentatives du Bien.

    J’exagère un peu, peut être, mais ce que je pense de plus en plus, et cela me désole. J’adhère bien mieux au code de chevalerie.

    Deuxième point : quel sens donner aux mots ?

    Il semble que l’avis général ici est qu’il faut donner le sens des mots de l’époque. Je ne suis pas vraiment d’accord. Certes, si l’on veut comprendre ce que cela signifiait à l’époque, il faut prendre le sens d’antan. Mais l’époque change, et je vois mal un chevalier des temps modernes se balader à cheval, en armure, et courir sus, l’arme au point, au détrousseur de sacs à main de vieilles dames.

    Ne serait-ce que le mot épée. Pour utiliser ce code de nos jours, il faut lui donner un sens métaphorique que ce mot n’avait pas avant.

    Enfin, je ne suis pas d’accord que si on change le sens des mots, on puisse arriver à n’importe quoi. je vois mal comment "Son coeur, ne connait que la vertue," peut devenir "négatif" comme phrase. Car même si le sens à peut être évolué, une vertue reste quelque chose de profondement positif, non ? Certe la dernière phrase est plus ambigue, mais je suis persuadé que l’on peut adapter le sens des mots à un contexte contemporain sans altérer le fond, l’idée du texte, tout en le rendant applicable de nos jours.

    Chevalier Arnaud, je vous salue

  8. Aaah ! Voilà un commentaire que j’attendais ! 😉

    Pour la prévisibilité, je pense que Sentinel (lui aussi bercé dans les mondes médiévaux dès le berceau par certains de ces cousins) parlait dans l’absolu, et non pas dans certains cas que tu peux trouver dans la vie de tous les jours.

    Bien vu ton "code inversé". Peut-être un poil caricatural, mais l’idée y est…

    Pour ma part, quand je parle du sens de l’époque, il s’agit en fait de saisir le sens de l’époque, et utiliser le sens d’origine dans une version actualisée. Pour moi, il y a 2 possibilités différentes : prendre le code tel quel est lui trouver un sens par rapport à maintenant ; ou prendre le code avec son sens de l’époque et l’adapter. C’est en ça, pour moi, que l’époque à son importance.

    Chevalier Jonathan, salutations acceptées et rendues…

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