Out there (Omega Edition)

Cet article a été publié il y a 9 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Il est assez rare que je parle de jeux vidéo sur mon blog, et avec raison : je ne suis moi-même pas un gamer pour un sou.

Mais j’avais découvert cette petite pépite sous Android il y a quelques mois ; je l’ai récemment téléchargé à nouveau, et c’est toujours un plaisir d’y jouer ! Si bien que je me devais de vous en parler.

Je m’en doute, le nom de « Out there » ne vous dit rien ? Il n’est évidement pas aussi connu que les poncifs des jeux sur mobile, et c’est bien dommage. Donc, de quoi s’agit-il ? C’est un jeu sous Android (j’ignore s’il existe sur iPhone) qui coute 5€ 1. Mais croyez-moi, il les vaut bien ! Alors que vous étiez cryogénisé, en route pour une lune de Jupiter, un accident et arrivé et vous vous êtes retrouvé loin, très loin, beaucoup plus loin que n’importe quel humain ayant voyagé dans le cosmos !


Extrait de la cinématique d’intro, le reste des graphismes est sensiblement différent

Là, semblant vous attendre, une étrange entité vous invite à rejoindre une étoile lointaine, avant de disparaître. Et c’est là que l’aventure commence !

A bord de votre vaisseaux, vous devez gérer le carburant, l’atmosphère artificielle et l’intégrité de la coque. Pour cela, vous avez quelques éléments en stock : hydrogène pour le carburant, oxygène pour l’air et fer pour la coque. A cela s’ajoute d’autre éléments qui serviront au cours du jeu (silicium, carbone, cuivre, hélium, platine, or, etc.). Tous ces composants prennent de la place dans votre vaisseau : celui-ci est en effet divisé en plusieurs slots. Pour ne rien simplifier, les technologies dont dispose votre vaisseau occupent elles-aussi un slot chacun 2 ! Vous l’aurez peut-être compris : « Out There » est donc avant tout un jeu de gestion, où il vous faudra gérer l’épuisement du carburant, de la coque et de l’oxygène afin de progresser le plus loin possible dans l’univers, tout en réparant ou construisant de nouveaux équipements pour votre vaisseau (lui permettant d’aller plus vite, plus loin, d’être doté de scanners ou de bouclier…).


13 slots : 2 vides, 5 technologies, 6 éléments

Votre vaisseau vous permet deux types de déplacement.

Le déplacement inter-planétaire vous permet de visiter des systèmes solaires. Ceux-ci sont composés (de manière imprévisible et non-exhaustives) de :

  • Planètes rocheuses : Ces planètes vous permettent de forer la surface et récupérer divers métaux. Attention à ne pas faire surchauffer la foreuse. Certaines de ces planètes peuvent parfois abriter des artefacts, vous faisant découvrir de nouvelles technologies.
  • Planète gazeuses : Avec votre sonde, vous pourrez y puiser du carburant.
  • Planètes jardins : Ces planètes vous rechargerons systématiquement en oxygènes, vous offrirons d’autres minéraux, et surtout, elles abritent systématiquement de la vie ! Les peuples aliens que l’on y rencontre parlent une langue inconnue 3, dont certains mots vous seront dévoilés au fur et à mesures de leurs rencontres. A terme, il sera possible de commercer avec eux, ou ils pourront vous donner des technologies ou des ressources.

Bien sûr, vous pourrez croiser d’autres astres : étoiles variés, trous noirs, stations aliens…


Vue d’un système, vue d’une planète

Le second type de déplacement possible pour votre vaisseau est bien sûr la propulsion inter-sidérale, qui permet de voyager d’une étoile à l’autre… Evidement, cela épuise rapidement vos ressources, et vous ne savez jamais ce que vous trouverez en arrivant, ou entre deux astres.


D’une étoile à l’autre

Car le jeu ne s’arrête pas là !

La grande force (et ce qui m’a largement séduit) de « Out There », c’est l’aspect « histoire interactive ». En effet, à chaque saut entre deux étoiles, l’on découvre un extrait de votre carnet de bord, au fur et à mesure de votre voyage. Ceux-ci peuvent être très variés : il s’agit parfois de remarques anecdotiques qui renforcent largement l’ambiance du jeu, et il s’agit parfois de véritables péripéties où il vous faut faire des choix ! Et là, les concepteurs du jeu s’en sont donné à coeur-joie et puisent allègrement dans toutes les dimensions possibles de la science-fictions : anciennes civilisations détruites, êtres pan-dimensionnels ou vivants dans le vide spatial, technologies à l’abandon, avaries diverses de votre vaisseaux, accidents de parcours, anomalies spatiales… Chaque saut entre deux étoiles est accompagné d’un léger frisson, et c’est là toute la beauté de « Out There ». Notez que vous restez un astronaute face à sa solitude dans l’ensemble du jeu. Cet aspect de l’ambiance est lui-aussi très réussi.


Extrait du journal de bord

L’exploration ayant une part importante dans le jeu 4, je ne vous en révélerai guère plus, sinon que les péripéties peuvent se cumuler et parfois infléchir l’ensemble du jeu. Ainsi, si la quête principale est de rejoindre une lointaine et mystérieuse étoile, d’autres quêtes peuvent venir la compléter… voire la supplanter ! Il se peut que vous vous fassiez des ennemis 5 où que vous découvriez que pendant votre errance, les humains ont peut-être déjà conquis une partie de l’univers. Dernier point très sympathique et qui peut sauver la vie dans le jeu : il est possible de découvrir des vaisseaux aliens à l’abandon, et donc de s’en emparer afin d’augmenter vos capacités de stockage, tout en bénéficiant parfois de nouvelles technologies.

En terme de complexité, le jeu est plutôt difficile et les premières parties peuvent sans doute rebuter le nouveau joueur. Pourtant, c’est une autre force de « Out There » : laisser le joueur sur la brèche tout le long de la partie, sans sauvegarde ni annulation possible, pour augmenter la part de risque pris à chaque décision.


Un échange de vaisseaux, une rencontre

Comme vous pouvez le voir, les graphismes sont… particuliers mais plutôt jolis. A l’origine, il s’agissait surtout de dessins à la main, façon BD ou comics. Les graphismes ont cependant un peu évolué depuis cette « Omega Edition » : certaines images tendent vers le photo-réalisme (toutes proportions gardées) tandis que d’autres sont toujours dessinées. Le tout donne un résultat un peu étrange mais pas moche.

Omega Edition, c’est quoi, en fait ? Et bien, pour ce que j’en sais, c’est la dernière mise à jour de « Out There ». Par rapport à la version à laquelle j’avais joué autrefois, il y a pas mal de nouveautés : différents carburants pour différents vaisseaux, possibilité d’avoir un vaisseau endommagé (des slots en moins à réparer), illustrations revues et augmentées, de nouvelles quêtes parallèles. Petite aspect négatif : depuis cette mise à jour, certains boutons buguent : il faut appuyer plusieurs fois dessus pour valider certaines actions. Cela n’est pas vraiment gênant, puis que « Out There » n’est pas un jeu de reflexes.


Regardez le gros vaisseau alien que j’ai trouvé !

Bref, un petit jeu qui ne paye pas de mine mais qui permet de s’immerger complètement dans la destinée de cet astronaute perdu au fin-fond du cosmos… en ce qui me concerne, pour mon plus grand plaisir ! Et je dois avouer que je trouve à « Out There » un petit goût de Farscape, l’une de mes séries cultes.

Pour le télécharger, c’est par ici !

  1. Pas de free-to-play : pour 5€, vous avez tout le jeu et ses futures mises à jour. Un système sain comme je les aime ![]
  2. Et certaines technologies doivent être placées à coté les unes des autres pour bien fonctionner (et ça, j’ai mis très longtemps à m’en rendre compte !).[]
  3. Générée à chaque nouvelle partie.[]
  4. Au début de la partie, l’univers est généré aléatoirement, ce qui assure une excellente durée de vie au jeu.[]
  5. Toutefois sans jamais vous doter vous-même d’armes, ce qui exclut le combat de Out There, et c’est peut-être un peu dommage…[]

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

3 commentaires

  1. Il suffisait que je sorte cet article pour qu’une mise à jour du jeu soit faite cette nuit…

    Pour ce que j’en vois, les bugs de pression pour certains boutons (dont je parle à la fin de l’article) semblent résolus.

  2. ça a l’air sympa comme ça, mais je passe déjà assez de temps sur mon téléphone pour ne pas me rajouter une nouvelle source de distraction XD

  3. Le gros avantage que je vois à ce jeu, ce qu’une partie peut se mettre en pause à tout moment. Tu peux t’interrompre, reporter à plus tard sans difficulté, contrairement à des jeux qui nécessitent des réflexes, par exemple.

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