Sliders (S2-Ep13) – Le monde de Chronos

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Cet article a été publié il y a 16 ans. Son contenu est sans doute daté, tant sur la forme que sur le fond... Toutefois, cela n’empêche pas d'échanger à son propos. N'hésitez donc pas à vous exprimer en commentaires à la fin de l'article.

Petit zoom sur un épisode en particulier de la série « Sliders ».

J’ai fait une découverte recemment : c’est vachement sympa de repasser tout en regardant un épisode d’une série quelconque. Enfin, il faut relativiser, mais c’est de toute façon plus sympa que de repasser en regardant le mur ! C’est donc ainsi que l’autre jour, je me suis regardé (à nouveau) le dernier épisode de la saison 2 de Sliders. Je vous renvoie vers mon article sur toute la série, ici, si besoin…

La première chose qui m’a marquée en regardant cet épisode, c’est à quel point j’avais oublié l’ambiance des premières saisons. Etant donné que j’avais regardé toute la série dans l’ordre, j’avais fini avec les stupides saisons 4 et 5, bourrées de science fiction, dénué d’humour bon enfant et aux personnages creux pour ne pas dire abyssalement vides.

Pour en revenir à cet épisode, il faut dire qu’il déroge à l’habituelle règle de la série qui veut « 1 épisode = 1 monde ». Ici, on en explore 3 pour le prix d’1 épisode.

L’idée est assez interressante puisque l’épisode explore la relation de Quinn avec un amour de jeunesse, perdu à l’époque du Lycée. Il devra affronter le fait de voir Daelin systématiquement dans des situations d’impasses et de dilems. Il est interressant de voir que malgrès les mondes différents, découlant de successions d’évènements différents, l’histoire se répète globalement. Daelin est en danger ou sa vie ne rime a rien. Son fiancé y est toujours pour quelque chose. Et les interventions de Quinn n’y changent pas toujours grand chose.

Dans le premier monde, ce sont les espagnols et non les anglais qui ont conquis les USA. De nombreux immigrés canadiens en situations irrégulières errent dans les rues. Daelin est fiancées à l’un d’eux et les Sliders sont aussi pris pour des sans-papiers. Ils sont fait prisonniers et Quinn devra s’allier à Daelin et à son frère pour leur venir en aide. Au final, les Sliders repartirons alors que le frère de Daelin est en train de mourrir et que son fiancé les a trahis…

Dans le deuxième monde, Daelin est mariée et a une petite fille, mais son mari (toujours le même) boit et la bat. Quinn finira par l’aider en l’envoyant retrouver… son propre double dans ce monde !

Dans le troisième monde, les scénaristes se sont amusés, puisque le temps passe à l’envers : les Sliders remontent en réalité le temps tandis que pour le reste de ce monde, le temps s’écoule normalement. C’est ainsi qu’ils apprennent que Daelin a été tuée. Profitant du fait qu’ils remontent le temps, Quinn essaiera de la sauver, encore une fois… La fin n’est pas très claire, je l’avoue.

Il est toujours sympa de revoir un épisode d’une série qu’on a apprécié, c’est un peu comme relire un bon bouquin ou feuilleter une ancienne BD : un peu comme retrouver de vieux amis. D’autant plus que le point fort des premières saisons de Sliders est justement la « profondeur » des personnages.

J’ai particulièrement aimé l’enseignement d’Arturo concernant ce qu’il appelle le « Rendez-vous inéluctable de Sumatra » ! Le voici : Un riche marchant se promenait un beau matin dans les rues de Bagdad. Alors qu’il se dirigeait vers son commerce, il aperçoit la silouette de la Mort qui lui fait signe de l’autre coté de la rue. Terrifié, il rentre chez lui en courant, achète le plus rapide pur-sang de la région et galope jusqu’au soir. Arrivé à Sumatra, il loue et se repose dans la chambre d’une auberge. C’est alors que quelqu’un frappe à sa porte. Il ouvre, et se retrouve nez à nez avec la Mort. Renonçant, il lui demande pourquoi elle lui a fait signe le matin même à Bagdad. « En vérité, je ne vous ai pas fait signe », répond-elle, « j’étais juste surprise de vous voir ce matin à Bagdad puisque je savais que nous avions rendez-vous ce soir à Sumatra.« 

Se rapportant à l’ensemble de l’épisode et même à nous, téléspectateurs, cela nous fait réfléchir sur le chemin que prennent nos vies et l’importance de la moindre action…

J’avais hésité à me débarasser de toute la série, mais tout compte fait, je vais la garder. C’est toujours sympa de se revoir un épisode de temps en temps.

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

2 commentaires

  1. c’est vrai que ça rappelle des souvenirs. Ce que j’aimais bien dans slider en fait, c’est l’uchronie. Toutes les possibilités… c’est souvent caricatural et idiot (le pire peut être que j’ai vu c’est si l’égypte pharaonique était encore en place !), mais interessant et fun en même temps. Et puis oui, ce genre de réflexions comme celles que tu cites d’arthuro.
    Et puis après les dernières saisons sont parties tellement en live que j’ai jamais réussis à tout capter. Faut dire que je crois pas avoir réussis à les regarder tous, et dans l’ordre.

  2. Diantre !!! Un commentaire sur cet article venu du confin du blog ! 😀

    L’uchonie, en fait, C’EST Sliders ! C’est le principe. Après, il est vrai que certaines uchronies sont un peu stupides (celle que tu cites, mais aussi : le monde des druides, le monde des vampires, le monde des necrophages, le monde des zombies…). En fait, au début de la série, chaque uchonie était bien identifiée. Généralement, c’est Arturo qui expliquait quel devait être l’élément déclencheur de la réalité alternative explorée dans l’épisode. Et puis, au fur et à mesure, les scénaristes se sont mis à faire des mondes de plus en plus space, sans guère d’explication.

    Puis, dans les saisons 4 et 5, c’est vraiment du total n’importe-quoi ! Il y avait quelques bonnes idées, mais traitées au bazooka. Si tu veux en savoir plus sur l’ensemble de la série, il y a cet ancien article :
    https://www.ekhorizon.com/2006/10/23/10-description-de-sliders-les-mondes-paralleles
    (L’un des premiers du blog !)

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