Le(s) livre(s) dont vous êtes le héros

Avez-vous déjà joué à un livre dont vous êtes le héros (que l’on raccourcira en #LDVELH) ? Parce que moi, jamais !

Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir été souvent tenté par ces livres dans mon enfance.

Le principe ? Découpés en paragraphes numérotés, le livre vous propose d’abord de vous créer un personnage en début d’aventure avec ses différentes caractéristiques (dans la tradition des jeux de rôles, en plus simple tout de même) puis à lire l’aventure. A chaque paragraphe, des choix sont offerts, renvoyant vers le numéro de tel ou tel paragraphe en fonction des décisions du lecteur. L’objectif sera d’arriver à la fin heureuse du livre, après avoir fait évoluer votre personnage, en évitant de mourir ou de tomber sur une fin malheureuse.

Quelques livres dont vous êtes le héros (source)

Je ne pourrai pas vous en dire beaucoup plus, car je n’ai jamais eu l’occasion d’en essayer. Il faut dire que le gamin que j’étais dans les années 90 arrivait déjà sur la fin de la mode des LDVELH : leur age d’or des années 80 était dérrière eux, et les nouveaux jeux vidéos avaient déjà commencé à les supplanter.

Pourquoi en parler aujourd’hui, alors ?

Eh bien, je m’intéresse aux campagnes de financement participatif, je regarde régulièrement ce qui est proposé, et je suis récemment tombé sur cette campagne pour Storm Weaver, un LDVELH augmenté d’une dimension tactiques avec des phases de combats sur plateau. Cela à ravivé ma curiosité, et j’ai hésité à y participer… Mais j’ai été freiné par deux aspects :

  • La qualité finale du livre est incertaine (c’est le propre de ces crowdfundings) ;
  • Les combats sur plateaux enlèvent tout l’intérêt d’une aventure qui tiendrait dans un livre.

Compte tenu de mon ignorance complète de ce genre de jeu, j’étais un peu réticent à investir dans cette campagne… Si seulement j’en avais déjà joué quelques uns, pour avoir un minimum de culture !

Eh bien voilà : l’idée avait germé ! Et si je testais l’un de ces vieux livre – avec 40 ans de retard, certes – aujourd’hui ? Je pourrais trouver des livres d’occasion, à moindre frais. Et surtout, je pourrais bénéficier des critiques et avis des amateurs du genre, pour sélectionner directement ceux qui font référence dans le domaine.

J’ai donc fait quelques recherches (rapides) sur le sujet. Je suis notamment tombé sur les deux vidéos ci-dessous, de deux fans de la grande époque qui en présentent quelques uns.

Comme je le disais, la grande période des LDVELH remonte aux années 80. Le père fondateur du genre est a priori Ian Livingston, qui en a signé un bon paquet ; on retrouve toutefois souvent son comparse Steve Jackson. Ces types de livres étaient principalement édité chez Gallimar, dans la série « Défis fantastiques » en jeunesse (même si ce catalogage fait largement débat). Comme il fallait s’y attendre, certains livres sont très réputés, d’autres sont à éviter. Mais cela varie beaucoup entre les avis des uns et des autres, généralement reliés à leurs expériences d’enfants à l’époque.

Le genre le plus représenté est l’héroic-fantasy (ce qui me convient très bien) mais on trouvait également un peu de SF, d’épouvante, d’aventure et même d’historique.

En terme de forme, beaucoup de LDVELH proposent une aventure complète en un ouvrage. Mais dans mes recherche, j’ai découvert qu’ils existent aussi sous forme de séries ! Dans ce cas, les livres peuvent être joués séparément, mais il vaut mieux les jouer dans l’ordre, car cela permet de mieux apprécier l’histoire chronologique, tout en conservant l’évolution, les caractéristiques et équipements de votre personnage. J’ai l’impression qu’il existe deux grand types de séries : celles qui sont relativement limitées et forment un tout complet (exemple : Sorcellerie! de Steve Jackson ou La voie du Tigre par Mark Smith & Jamie Thompson) et d’autres sont des séries au très long cours, parfois toujours sans conclusion (exemple : Loup Solitaire de Joe Dever).

Alors, comment choisir ? J’ai pris quelques notes à partir des vidéos ci-dessus, et je me suis basé sur deux tops proposés par Sens critique et Babélio ainsi que quelques articles et forums. Et j’ai retenu les quelques titres ci-dessous…

Mindmap de mes sélections

En croisant cela avec les possibilités offertes par le marché de l’occasion du moment (eBay et LeBonCoin), j’ai finalement sélectionné les 4 livres ci-dessous :

  • Le maitre de la montagne de feu de Ian Livingston & Steve Jackson : Le LDVELH historique, le tout premier, et signé par deux pontes du genre. Les critiques sur celui-ci sont variables et mitigées, mais toutes s’accordent à dire que c’est l’un des meilleurs points d’entrée dans ces jeux, puisque c’est le premier.
  • L’île du roi lézard de Ian Livingston : Cet auteur à la réputation de proposer des aventures one-true-path (malgré quelques variantes, un seul chemin unique pour parvenir à la fin de l’aventure), néanmoins ce livre a une très bonne réputation, et son ambiance fantasy-tropicale m’a fait envie !
  • Le talisman de la mort de Mark Smith & Jamie Thompson : Je voulais tester d’autres auteurs, et ce livre a également une bonne réputation. Il est aussi proposé par les mêmes auteurs (et dans le même monde) que la « Voie du Tigre » évoquée plus haut, et qui me fait vaguement envie.
  • Les collines maléfiques de Steve Jackson : Il s’agit en réalité du premier tome de la série « Sorcellerie! » mentionnée plus haut, série qui semble faire l’unanimité des critiques quant à sa qualité.

(Je ne sais pas vous, mais rien que les titres un peu kitchs, qui sentent délicieusement l’univers geek des années 80, ça me donne envie !)

Et je viens donc de les recevoir !

L’aventure m’appelle…

Comme prévu, ils sont un peu abîmés et sentent la vieille poussière… Le pied ! 😀

Je vais donc essayer cela… Comment se créer le personnage ? Est-ce que l’histoire est prenante ? Combien de die-and-retry avant de parvenir à la fin ? Combien dure une partie complète ? Nous verrons… Je me suis donné pour objectif d’en faire au moins deux d’ici la fin de l’année. Peut-être ferais-je un nouvel article pour vous partager mon expérience. Est-ce que cela vous intéresserait (dites-le moi en commentaire ci-dessous) ?

D’ailleurs… et vous ? Est-ce que vous avez déjà joué à des LDVELH ?! Si oui, lesquels ? Quels souvenirs en avez-vous gardé ? Et si non, pourquoi ?

PS : En complément, je viens de découvrir la Taverne des Aventuriers, un forum qui archive (de manière moche mais pratique) les LDVELH, avec commentaires, critiques, notes, soluces, etc. Leur table des matières est particulièrement impressionnante ! Par contre, évidement, le spoil est le pire ennemi d’un LDVELH ; donc, pour ma part, je ne suis pas allé voir très loin.

PPS : Ce doit être une mode, car au moment de publier cet article, j’ai découvert une autre campagne participative sur Ulule cette fois, pour deux livre-jeux (qui sont partiellement des LDVELH), dont l’un se déroule dans l’univers de Out There, dont javais fait un article autrefois.

Geek bordelais, féru de science, amoureux de technologies, mordu de SF, amateur de fantasy, épris de jeux en tous genre, adepte de réflexions diverses. Et j'aime le canard, aussi.

25 commentaires

  1. Jamais vraiment joué/lu (il faut dire quoi ?), pour ma part. J’en ai feuilleté quelque uns dans le dépot-vente de mon père à l’époque, mais… j’ai pas la tournure d’esprit pour ça, je crois.

    Un peu comme ces labyrinthes dessinés où il faut trouver la sortie avec un crayon. Le plus efficace, c’est de commencer par la fin, quoi ! Ce qui m’interressait, c’était de trouver le chemin vers la sortie, pas vraiment l’histoire. J’arrivais pas à rentrer dedans.

    Globalement, on demande au joueur de faire des choix, mais en général il n’y a pas assez de détails pour faire ce choix, à mon sens. Genre (simplifié, bien sûr) : « un vieil homme vous demande une pièce de monnaie. Lui donnez-vous ? ». Ba, je sais pas… Dans la vie, j’aurais beaucoup plus de contexte, l’aspect de l’homme, son attitude, ce qu’il m’inspire, etc… Là dans ce genre de livre, ça peut être soit une bonne idée (« En échange, le vieil homme vous donne une vieille clef rouillée. Marquez ‘vieille clef rouillée’ dans votre inventaire »), soit un traquenard (« au moment où vous êtes distrait à fouillez dans votre bourse, il vous assomme et s’enfuit avec »). Après c’est facile de savoir quoi faire : suffit de lire le résultat des deux choix, de revenir au choix et de faire celui qui est bon. Bref, j’avais l’esprit trop concentré par « quel chemin prendre », et pas assez sur le chemin en lui même.

    Un autre point, c’est que même si je me forçais à ne pas regarder à chaque fois les deux alternatives, si j’arrivais à une mauvaise issue, j’avais vraiment pas envie de tout recommencer depuis le début, du coup je faisais un back track jusqu’au précédent endroit « safe ». Bref, j’avais plus l’impression de jouer à pile ou face à chaque choix, plutôt que de vivre une aventure.

    Mais c’est probablement moi et ma difficulté à me « laisser porter » par l’histoire, je suppose.

  2. Je précise que dans mes « recherches », j’avais demandé à l’ami Lyr s’il avait de l’expérience sur le sujet… Et on avait entamé une discussion, dont je retrouve les grands traits dans le commentaire ci-dessus.

    Jamais vraiment joué/lu (il faut dire quoi ?), pour ma part.

    Je me suis posé la même question. 🙂 Du coup, j’ai opté pour « jouer ».

    Un peu comme ces labyrinthes dessinés où il faut trouver la sortie avec un crayon. Le plus efficace, c’est de commencer par la fin, quoi ! Ce qui m’interressait, c’était de trouver le chemin vers la sortie, pas vraiment l’histoire. J’arrivais pas à rentrer dedans.

    Quelque part, c’est valable pour tous les jeux (et sans doute beaucoup d’autres choses) : on peut toujours faire abstraction du lore, de l’univers, du folklore, de la storyline et de l’ambiance, pour se concentrer uniquement sur la mécaniques et résoudre le problème d’un point de vue mathématique. Mais ça s’appelle un casse-tête ou un puzzle. Et j’en vois beaucoup moins l’interêt. 😀

    Globalement, on demande au joueur de faire des choix, mais en général il n’y a pas assez de détails pour faire ce choix, à mon sens.

    Je vois ce que tu veux dire. Mais je ne suis qu’à moitié d’accord. C’est aussi valable dans un jeu de rôle, ou dans un RPG en jeux vidéos… Ou même dans un pur roman : tu n’a pas toujours tous les détails pour comprendre les décisions des personnages que tu suis.

    Un autre point, c’est que même si je me forçais à ne pas regarder à chaque fois les deux alternatives, si j’arrivais à une mauvaise issue, j’avais vraiment pas envie de tout recommencer depuis le début, du coup je faisais un back track jusqu’au précédent endroit « safe ».

    C’est ce qu’ils appellent « tricher » dans les vidéo ci-dessus (et ils invitent plus ou moins à le faire d’ailleurs). A voir comment je procéderai moi-même…

    Je verrai bien quand j’aurai attaqué mon premier LDVELH, probablement demain…

    Addentum : Il est aussi possible que tu n’aies pas eu des LDVELH de qualité entre les mains… Tu te souviens des titres ? Ou des histoires/ambiances ?

  3. Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, sur le fait que c’est pareil dans n’importe quel jeux ou roman, pour les décisions. Le point commun, je suis d’accord, c’est que dans les deux cas tu n’as pas toutes les informations. Mais la différence fondamentale, c’est que dans les romans, ce n’est pas toi qui prend la décision, mais le personnage, et lui a toutes ces informations. Le fait que tu n’ai pas toi, les informations pour comprendre son choix ne change pas le fait que lui, il ait pu prendre cette décision avec ces informations.

    Je suis d’accord que pour tous les jeux, on peut faire abstraction du lore. Mais là, ce qui me sortait du « lore », je pense, c’est la dureté de la punition en cas de mauvais choix. T’es mort, recommence depuis le début. Je crois que j’aime bien, dans les jeux, faire progresser et améliorer mon personnage. Et du coup, le « reset » est une des pires choses pour moi. Du coup, la punition étant très forte, je me focalise trop sur l’éviter, et ça me fait sortir de l’histoire. Dans un jeu vidéo classique, en général, si tu meurt, au pire tu as un petit malus temporaire, ou aucun malus. Ça me libère l’esprit, et je peux profiter de l’histoire.

    Ce qui s’approche le plus des LDVELH en jeu (outre la partie scénario), ce sont les « rogue-like ». En gros, du parcours de donjon, avec beaucoup de risques, et une mort fréquente, et beaucoup de choix à faire (genre, ouvrir tel coffre dont le contenu peut être bon ou mauvais, attaquer tel ennemi dont tu ne connais pas le niveau, etc). Pour résoudre le problème du « back track », ou tricher comme tu dis, ces jeux sont en général aléatoire, la carte du donjon, les contenus des coffres, tout, est généré à chaque nouvelle partie. Et je n’aime pas ce genre de jeu, à cause du même problème de « reset » XD

  4. Je comprend ce que tu veux dire sur l’aspect « punitif »… Un jour, à ce propos, je ferai peut-être un article sur le 7th Continent.

    Moi, je ne le vis pas comme toi. Oui, c’est sûr qu’on peu tout perdre « bêtement » dans ce type de jeu ; et que c’est parfois extrêmement frustrant. Mais je trouve que c’est aussi ce risque de « reset » qui donne tout son enjeu… au jeu ! Sans la menace de tout perdre, pas de sueur froide, pas de risque, pas de longue évaluation du pour et du contre, pas de frisson en tentant un truc un peu aléatoire… A l’inverse, les (quelques rares) jeux que j’aie testés, où tu peux facilement corriger une erreur, ils me font sortir de l’histoire, car finalement les actions n’y ont que peu de conséquences.

  5. Jamais testé non plus. Je me souviens que quand j’étais au lycée ou en prépa ça m’avait bien tentée mais je n’avais pas essayé, je ne sais plus trop pour quelle raison d’ailleurs.

    En voyant les couvertures et les titres bien kitschs, eh bien j’ai exactement la réaction inverse de toi ! 😀
    Je lis beaucoup de fantasy, et, à condition de faire parfois un peu de tri, c’est nettement plus intéressant en terme de thèmes abordés et de diversité que la fantasy des années 80 ou avant. Par curiosité j’ai tapé « ldvehl personnages féminins » dans google, les résultats ont été sans surprise et ça me fait pas vraiment envie.

    Pour le parallèle avec les jeux videos, il y a comme le dit Lyr des jeux où quand on meurt on a juste un léger malus. Mais il y en a aussi d’autres où on reprend simplement à la dernière sauvegarde. Ce qui me semble équivalent à remonter sa lecture pour retourner au dernier endroit safe. Je n’ai jamais eu l’impression de tricher en rechargeant une sauvegarde dans un jeu, donc je dirais que c’est pareil pour un livre, non ?

    Je réagis aussi à propos des labyrinthes sur papier : qu’on parte du « début » ou de la « fin », c’est pareil, non ? Ca me semble un problème symétrique.

  6. Je te comprend, concernant les thèmes abordés et la subtilité de la fantasy moderne, par rapport à celle des années 80. Mais je me dis aussi que la fantasy d’aujourd’hui est ce qu’elle est grâce à ces ancêtres. Autre temps, autre moeurs… Je conçois que ça puisse rebuter, mais moi ça me donne envie. Je vous dirais quand j’aurai commencé (probablement sur le café, tout à l’heure #travailATempsPartiel).

    Pour les jeux vidéo… Je ne suis vraiment pas du tout un gamer, mais … eh bien j’ai exactement la réaction inverse de toi ! En fait, revenir à la sauvegarde précédente m’a toujours fait l’impression d’être de la triche ! Je n’ai pas joué à énormément de jeux, la plupart n’avaient pas de sauvegarde (je pense aux jeux de plateforme tels Super Mario, sur NES ou Megadrive) ; et pour les quelques jeux auxquels j’ai joué sur PC (Age of empires par exemple), la sauvegarde me servait simplement à interrompre une partie pour la reprendre plus tard, pas revenir en arrière.

    Je réagis aussi à propos des labyrinthes sur papier : qu’on parte du « début » ou de la « fin », c’est pareil, non ? Ca me semble un problème symétrique.

    Je n’avais pas réagit, mais en tant qu’expert en labyrinthe (en toute modestie :-D), je suis tout à fait d’accord.

  7. Hello Ekho !

    J’ai eu l’occasion d’en tester un quand j’étais plus jeune mais malheureusement pour moi ça devait être le tome 35 sur une série de 40 et c’était compliqué de réussir SANS l’expérience et le loot que j’aurais du accumuler précédemment dans les autres tomes (et j’étais peut être un peu trop jeune encore à l’époque aussi).
    Globalement je trouve le concept intéressant mais c’est vrai que le reset total est trop frustrant pour moi, et à l’inverse la triche me fait sortir trop rapidement de l’histoire.

    Cependant et même SI c’est dur à adapter en livre j’ai eu quelques idée d’amélioration potentielle qui pourrait personnellement me convenir. Cette idée m’est venue notamment du jeu vidéo middle earth shadow of Mordor : dans la boucle de gameplay macro du jeu la mort fait partie de l’histoire et rends les ennemis plus fort ou les rends capables de s’adapter, de changer leur réaction etc. Je trouve ce concept très intéressant même si compliqué à mettre en place. En revanche ça pourrait être plus facile à réaliser sur la partie « plateau » des expériences proposées dans les campagnes participatives que tu mentionnais avec des mécaniques de gameplay dédiées 🙂

  8. Vous avez raison, je me suis trompé, je ne parlais pas vraiment de labyrinthe, désolé, je n’ai pas employé le bon terme. Je parlais plutôt des trucs pour enfants, où tu as X entrées, 1 sortie, et faut trouver quelle est la bonne entrée, une seule menant à la fin. Dans ce cas, commencer par la sortie trivialise le truc.

    Pour ce qui est de la science fiction, autant je suis d’accord que la science fiction des années 80 et avant est très machiste, mais elle peut être assez diversifiée. J’aime bien Van Vogt comme auteur. Ce n’est pas un « bon » écrivain (son style est assez ordinaire), mais ses romans sont très variés et surprenants. A plusieurs reprises, ça m’a ouvert des axes de réflexion auxquelles je n’avais jamais pensé.

  9. ^^
    J’avais moi aussi eu une période labyrinthe quand j’étais enfant/ado. Je me souviens que mes dernières « oeuvres » étaient sur plusieurs feuilles qu’il fallait surperposer, et il y avait des trous dans la feuille du dessus avec des escaliers dans celle du dessous qui permettaient de passer d’une feuille à l’autre. Par contre je ne crois pas avoir conservé tout ça.

    Pour les jeux videos, tout dépend du type de jeu. A la lointaine époque où je jouais à Age of Empire, je n’utilisais moi aussi la sauvegarde que pour reprendre ma partie si je ne l’avais pas fini en une cession de jeu. Si je voyais que je perdais, je ne m’en servais pas pour revenir en arrière, je relançais une partie en essayant de ne pas faire les mêmes erreurs. Mais je pensais davantage à certains jeux longs où quand tu es mort tu n’as d’autre alternative que de reprendre à une sauvegarde, où c’est tout à fait normal de le faire parce que tu ne vas pas forcément refaire les 10 premières heures de jeu parce que tu as perdu contre quelques monstres dans le donjon Trucmachin.

    Concernant la notion de « triche », pour moi ça n’a véritablement de sens que dans des jeux multijoueurs. Tricher, pour moi c’est détourner un mécanisme pour prendre un avantage déloyal. Ca a du sens et c’est maaaaaaal quand on joue avec d’autres personnes ; si je joue seule je fais bien ce que je veux 😀

    Après pour moi les jeux videos c’est aussi l’occasion de tester des trucs qui ont l’air marrants même si probablement pas bien optimaux. C’est le fait que rien ne soit définitif qui facilite les tests et expérimentations 🙂

    Clairement, si je lisais/jouais un ldvelh, si à un moment on me proposait un choix qui me semble complètement idiot et suicidaire, je ne pourrais pas m’empêcher de bien noter mon numéro de paragraphe et de tester le choix idiot juste comme ça pour voir 😀 et si ça fait mourir mon personnage de retourner en arrière pour continuer « normalement ».

  10. Effectivement, là ça se tient !

    Je connais mal la SF, je parlais plutôt de fantasy, donc je ne vais pas juger de la diversité des thèmes.
    Mais en fait quand je parlais de diversité, je pensais plutôt à celle des personnages : ne pas avoir que des stéréotypes ambulants.

    Concernant le sexisme, clairement, une oeuvre trop masculinino-centrée, que ce soit un roman, une BD, un film ou n’importe quoi, pour moi c’est devenu rédhibitoire. Sauf exception où l’oeuvre est vraiment un monument incontournable. On n’a qu’une seule vie et pas le temps de tout lire ou tout voir, il faut de toute façon faire des choix.

  11. En parlant de Van Vogt, un de mes roman préféré de lui est « La faune de l’espace ».

    Certes, la plupart des protagonistes sont des hommes. Mais je pense qu’à l’époque, une femme scientifique, ça ne venait pas à l’esprit.

    Ce roman a inspiré les films Alien, la série Start Trek, et certaines créatures de Final Fantasy, rien que ça. (cf section « Postérité et hommages » de https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Faune_de_l%27espace)

    Le thème du roman est une expédition scientifique dans l’espace, avec, en interne à l’équipage, une luttes politique entre des égo, et en externe des rencontres avec de la faune extraterrestre, (successivement, différentes espèces), et une lutte pour la survie en tant qu’espèce.

    Le récit alterne des passages vus du point du personnage principal, et de celui des « animaux » (je sais pas comment les appeler, ils ont une intelligence) extraterrestres, ce qui rend les choses assez dynamique et permet d’avoir un aperçu des motivations extraterrestres.

    Un des points qui m’avait marqué à l’époque, c’est la matière d’étude du personnage principal. Les membres d’équipages sont regroupé en spécialité scientifique (physique, biologie, géologie, mathématique, etc), et ce sont des pointes, spécialisés dans leur domaine. Mais le personnage principal, au contraire, est d’un nouveau domaine des sciences qui cherche l’unification des sciences, en gros, avoir des connaissances sur un peu tout, moins pointues, mais suffisantes pour faciliter la coopération de différents domaines. Il est au début moqué et négligé par ses pairs, mais il révélera sa valeur au fur et à mesure de l’aventure.

  12. @ Thibaal:

    Salut Thibaal !

    Avis intéressant, finalement, toi tu n’aime ni le risque, ni la triche ! 😀 En gros, ton idée, c’est qu’une mort en cours de jeu ne ferait pas tout recommencer, mais ne permettrait pas non plus de revenir en arrière à l’identique. En gros, tu reboucles sans tou perdre, mais le jeu est désormais différent. Idée très intéressante, mais effectivement sans doute difficile à mettre en place en dehors d’un jeu vidéo…

    @ Eldermê:

    Je ne sais pas si « tricher c’est forcément à plusieurs joueurs »… Ces derniers temps, j’ai pas mal joué à des jeux en solo. Et clairement, il est possible de tricher en violant les règles. La différence, c’est qu’en solo personne ne te le reprochera, contrairement au multi. Mais ça reste quand même de la triche… Et ça peut être « déloyal » dans le sens ou tu pourrais chercher à te comparer à d’autres joueurs solo, ou même à tes performances passées.

    @ Lyr:

    Je me souviens que tu m’avais plusieurs fois parlé de ce livre… Il faudra que je m’y mette ! 🙂

  13. Ekho à écrit :

    Je vous dirais quand j’aurai commencé (probablement sur le café, tout à l’heure #travailATempsPartiel).

    Du coup, hier aprés-midi j’ai bien commencé à explorer la « Montagne de feu ». D’ailleurs, à l’intérieur du livre, ledit monticule est nommé « la montagne au sommet de feu », mais c’était sans doute un poil long pour la couverture (et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas un volcan !).

    Pour l’instant, c’est assez sympa. Ça reste un classique porte/monstre/trésor ; mais les critiques que j’avais lues à son sujet le pointaient déjà du doigt : dans ce LDVELH, il ne faut pas chercher l’originalité.

    @ Lyr:

    Lorsque tu avais « feuilleté » des LDVELH dans ta jeunesse, utilisais-tu la fiche d’aventure ? Sans ça, l’évolution de ton perso et de ton inventaire devient hyper galère… D’ailleurs, ils conseillent aussi de dessiner une carte au fur et à mesure de l’avancée dans l’aventure, et ça me semble effectivement primordial pour se repérer.

  14. @ Ekho:
    Aucune idée, je n’en ai que de très vague souvenir. Dans mes souvenir, c’était plutôt des trucs du genre : « Si vous aviez obtenu tel item, utilisez le et allez page xxx, sinon, allez page yyy ». Et ce n’était pas de l’exploration de donjon, il n’y était pas question de carte.

  15. Lyr à écrit :

    Dans mes souvenir, c’était plutôt des trucs du genre : « Si vous aviez obtenu tel item, utilisez le et allez page xxx, sinon, allez page yyy ».

    Il y a effectivement par mal de passages de ce genre. Mais le livre semble gérer les boucles, avec retours en arrière possible pour récupérer tel objet, ou ouvrir telle porte.

    Celui que je suis en train de faire est de la pure exploration de donjon à l’ancienne. Et c’est bien cool !

    Et ça du sens d’en dresser une carte. Mais ce que tu me dis me rassures sur la diversité des LDVELH, a priori pas systématiquement besoin de dessiner une carte, j’imagine, suivant les aventures.

  16. Salut !
    Effectivement ton article m’a bien plu et rappelé beaucoup de souvenirs ^^. Je m’aperçois que j’ai pas mal de choses à en dire alors je vais essayé de découper proprement le commentaire ^^’.

    [Découverte]
    En ce qui me concerne je suis fan des LDVELH depuis le collège. Je me suis fixé comme objectif d’avoir tous les Défis Fantastiques, Loups Solitaires et Sorcelleries. Je dois en avoir 60%.
    En réalité, mes premiers LDVELH je les ai découverts… dans Mickey Jeux ! Vers les années 1995 il y avait dans chaque magazine quelques pages d’enquêtes sous formes de livres jeux avec ce système de paragraphe.
    Puis j’en ai découvert dans la bibliothèque du collège et mon engouement a démarré.

    [Un livre…]
    Perso c’est avant tout l’aspect lecture qui m’intéresse. L’imaginaire, l’aventure, l’ambiance… J’aime parcourir les couloirs labyrinthiques, tomber dans/esquiver les pièges, se frayer un chemin, rencontrer des personnages étranges, trouver des trésors cachés.
    Alors d’un côté, oui, c’est assez cliché. On retrouve l’ambiance D&D, Conan, Mad max, Star Wars… Une certaine nostalgie des précurseurs d’un genre, mais je trouve que ça leur rend bien hommage et si ça aurait peut-être été ennuyeux en roman ou film, en livre jeu ça passe très bien.

    [… à jouer]
    L’aspect jeu quand à lui est finalement limité et/ou redondant. Il y a trois aspects essentiels : les choix, les dés, le jeu de rôle.

    Au niveau des choix… Je rejoins l’avis de Lyr. Nous n’avons quasi jamais aucune indication pour faire un choix judicieux. C’est essentiellement du pile ou face sans logique apparente. Parfois voler un diamant sur une statue nous sera bénéfique, une autre fois on en mourra ; et ce dans un même roman. Alors oui, d’un côté c’est sympa de faire ces choix, perso ça m’implique d’avantage que dans un roman classique. Mais de l’autre, ça devient rapidement assez frustrant.

    Au niveau des lancers de dés, c’est assez redondant, surtout lors des combats contre les boss qui ont beaucoup de vies. On lance les dés, on note les PV perdus, on relance, on renote, on relance, on renote. Quand on le fait vingt/trente fois d’affilé, c’est plus très fun.

    Enfin, concernant le jeu de rôle, c’est plus mitigé. Du bon, du moins bon. J’aime beaucoup gérer mon inventaire. Découvrir un trésor et le noter dans l’inventaire, modifier ses stats en fonction (le cas échéant), rend la chose plus concrète que dans un roman classique (Vous voyez une différence dans la façon dont Legolas tir à l’arc entre avant et après le cadeau de Galadriel ?). La frustration quand tu dois le gommer car cassé ou perdu. Je trouve ça fun.
    Par contre ce que je regrette un peu, c’est que si tu foires tes jets de dés de caractéristique au début (Habileté : 1d6+6, Endurance : 2d6+12, Chance : 1d6+6), en particulier si tu as 7 en Habileté, ça devient im-pos-sible de jouer. Tu vas te faire laminer au premier combat. A partir de 9, ça commence à être gérable mais tendu pour les boss.

    [Mes préférés]
    Mes LDVELH préférés sont soit les plus clichés, soit au contraire les plus originaux x) ; et souvent nostalgiques. Je peux citer :
    – Le labyrinthe de la mort : de nombreux embranchements, des concurrents, des alliances, des trésors, des monstres… Il y a tout les clichés dedans, mais c’est ce qui m’a attiré dans l’univers des LDVELH.
    – Le combattant de l’autoroute : Mad max en LDVELH. Certes, ça reste cliché du coup, mais à l’époque je ne connaissais pas Mad Max et j’ai trouvé ça hyper original. J’ai adoré les combats mécaniques, le stress de tomber en panne sèche, l’univers post apo.
    – Les sombre cohortes : Assez original. Ici point d’aventure ou de quête, mais la guerre ; et surtout le recrutement d’une armée. Il faut trouver et engager suffisamment de mercenaires et soldats pour remporter la bataille finale. C’était cool.
    – Sorcelleries : Je trouve que c’est la meilleure expérience de LDVELH. L’histoire est originale, les situations variées et prenantes, il y a de la magie ce qui permet de changer des sempiternelles lancers de dés. Vraiment sympa ! Le seul bémol c’est que les 4 tomes se suivent mais tu peux très bien finir un tome en ayant loupé un élément crucial pour le dernier tome. Mais ça tu le sauras qu’à la fin…

    [Comment jouer ?]
    Ou plutôt, comment je joue moi ^^.
    Bon, déjà j’ai imprimé des feuilles de perso pour éviter d’écrire sur le livre. Ca s’abime très vite.
    Ensuite, les choix étant arbitraires et l’environnement souvent labyrinthique, j’ai mon carnet d’aventurier avec moi quand je joue ^^. Dessus, je dresse une carte sommaire des lieux que je complète au fur et à mesure de mes die and retry et afin de pouvoir refaire le livre plus tard sans trop galérer j’essaye de noter de ‘subtiles’ indications, sous formes de maximes ou d’énigmes, là où les choix sont vraiment trop arbitraires. Ca m’aide à prendre la bonne décision lors d’une future relecture et moins galérer.

    [La triche]
    Bon… Je trouve le concept vraiment sympa, mais soyons honnêtes, c’est pas tant de mourir à cause de mauvais jets de dés ou de choix désastreux qui est frustrant. C’est de relire 5 fois les mêmes paragraphes du début parce que tu galères à finir… Du coup, pour éviter trop de frustration, la triche est monnaie courante si ce n’est indispensable pour conserver le plaisir.

    Un petit aperçu des différentes façon de tricher pour aller au bout de l’aventure (du moins celles que j’ai utilisé) :
    – Booster les caractéristiques : Je l’ai mentionné plus haut mais faire un 1 au dé en habileté… C’est souvent mission suicide. Donc première façon de tricher, soit relancer 15 fois les dés, soit carrément démarrer à 12/24/12.
    – Les checkpoint : Comme dans les jeux, on sauvegarde un moment donné et si on meurt, on ne se retape pas tout. Bon, en vrai ça consiste simplement à toujours garder ouvert le livre au paragraphe précédent tout en lisant le nouveau paragraphe… Ou mettre un marque page. Et si le dénouement nous plaît pas, on fait un autre choix ^^. En vrai, les résultats mortels sont souvent indiqués plusieurs pargraphes plus loin (peut-être pour décourager la triche), du coup il n’est pas rare que j’ai 3 ou 4 pages différentes ouvertes x).
    – Ignorer les combats : Être à 20 d’Endurance, enchaîner les double 1 et tomber à 10, 8, 6… Ca peut faire enrager, surtout à la 10e lecture. Donc à un moment, on relance les dés, ou on saute purement et simplement les étapes de combats pour avancer.
    – Avoir tous les objets : Il est assez fréquent dans les LDVELH qu’il faille trouver certains objets spécifiques (ayant souvent un numéro indiqués sur eux) pour pouvoir avancer dans la quête. Quoi de plus agaçant que d’être face à la porte de sortie avec 3 serrures en or, argent et bronze mais n’avoir que les clés d’or et d’argent…
    > Possédez-vous tel objet/sort ?
    > (non) Oui !
    > Trés bien, passez.
    Quand la frustration pointe le bout de son nez, ça arrive d’utiliser des objets que nous ne sommes pas censés avoir pour éviter de tout recommencer.
    – Le paragraphe qu’on aurait pas dû voir : Bien sûr, en tournant les pages à la recherche du prochain paragraphe, ça nous amène parfois à voir des bouts de texte d’autres paragraphes. Il peut arriver de tomber sur une information intéressante et il est possible de noter cette information alors qu’en vrai nous ne sommes jamais passés par le paragraphe la contenant.
    – Le rebrousse chemin : J’y pensais plus, c’est Lyr qui me l’a rappelé. Mais effectivement, quand on sent qu’on approche de la fin, qu’on a recommencé plusieurs fois et qu’on ne trouve pas la sortie, lire le paragraphe 400, ou chercher un paragraphe qui mène au 400 et remonter le fil des paragraphes pour savoir quel chemin prendre, c’est un peu relou à faire mais c’est faisable.

    Pour terminer sur la triche, après des années de tricherie je me suis rendu compte que l’expérience des LDVELH est beaucoup plaisante quand on joue le jeu et qu’on ne triche pas ^^.
    Ca parait bête à dire et contradictoire avec la frustration que peut apporter le livre, mais finalement, les histoires restants somme toute un peu clichées, si on ne fait que lire de bout en bout en zappant les combats et en revenant sans arrêt en arrière… Ca perd vraiment de son intérêt. Il n’y a pas de sentiment de choix, d’accomplissement, et ne reste qu’une histoire clichée qui ne nous implique pas beaucoup.
    Mais si on prend la peine de jouer, de laisser le livre de côté quelques temps après être mort pour recommencer depuis le début sans énervement, il n’y a que comme ça que j’apprécie véritablement un livre dont vous êtes le héros !

    [Une autre façon de jouer]
    J’aurais pu noter ça dans la triche, mais c’est un peu particulier ; c’est une façon que j’ai de jouer aux LDVELH en ce moment, essentiellement parce que je les ai déjà tous fait plusieurs fois : conserver son héros et son matos d’un livre à l’autre.

    Effectivement, en ce moment je m’amuse à donner des noms à mes personnages et voir combien d’aventure ils arrivent à enchaîner avant de mourir. Une, deux, cinq… Zéro xD. Et ce même si les univers n’ont rien à voir (Fantasy puis SF puis post apo, puis de nouveau fantasy…)
    En ce cas, quand mon perso fini une aventure, je note toutes ses possessions dans la nouvelle aventure et j’essaye de les utiliser même si ce n’est pas prévu dans l’aventure. De même, je conserve les mêmes stats.
    Exemple, si j’ai récupéré une flûte permettant de dresser les serpents dans une aventure précédente et que je me retrouve face à un Anaconda, j’utiliserais la flûte pour esquiver le combat. Si je me retrouve richissime à la fin d’une aventure et que dans le prochain livre j’ai la possibilité d’acheter du matos (avec normalement des ressources très limitées…), j’achète tout.
    Seule exception, si le début de l’aventure stipule que je démarre en prison ou naufragé etc, en ce cas je considère bien sûr avoir tout perdu et repartir de zéro.

    Voilà ^^
    Ca m’a bien plu cet article et de partager un peu mon expérience de lecteur de LDVELH. J’ai hâte de savoir ton expérience sur tes 4 livres !

  17. @ Lyr:
    Effectivement c’est souvent le cas. Mais si comme moi tu as pas de mémoire ou de sens de l’orientation, quand les paragraphes te disent : gauche ou droite ? Puis Nord ou Sud ? Puis le couloir tourne à droite. Puis un passage secret. Puis un escalier. Puis Est ou Ouest ? Puis gauche ou tout droit ?
    Tu t’y retrouves plus du tout et tu ne comprends rien à l’agencement des lieux. Dresser une carte ça t’aide non seulement à te rappeler des bons passages quand tu recommences, mais ça donne une cohérence à l’ensemble, de la crédibilité en voyant qu’en fait l’architecture est logique, que les passages se rejoignent etc.

  18. Ekho à écrit :

    Mais ce que tu me dis me rassures sur la diversité des LDVELH, a priori pas systématiquement besoin de dessiner une carte, j’imagine, suivant les aventures.

    Il y a vraiment beaucoup de diversité dans LDVELH :
    – Donjons Labyrinthiques
    – Manoirs
    – Station spatiale
    – Régions désertiques parcours en voiture
    – Univers entiers parcours en vaisseaux spatiaux
    – Pays parcouru à pied
    – Village
    – Mers parcouru en bateaux pirates

    Il y a de tout, malgré tout j’ai toujours eu le sentiment que dresser une carte était essentiel, ne serait-ce que pour comprendre l’univers où tu évolues.

  19. Thörist à écrit :

    En réalité, mes premiers LDVELH je les ai découverts… dans Mickey Jeux ! Vers les années 1995 il y avait dans chaque magazine quelques pages d’enquêtes sous formes de livres jeux avec ce système de paragraphe.

    Maintenant que tu le dis… Moi, ce devait être dans « Astrapi » : il y avait parfois des « BDs dont vous êtes le héros », avec des renvois similaires de strips en strips…

    Thörist à écrit :

    Au niveau des choix… Je rejoins l’avis de Lyr. Nous n’avons quasi jamais aucune indication pour faire un choix judicieux. C’est essentiellement du pile ou face sans logique apparente.

    Pour l’instant, j’ai fait le « Sorcier de la Montagne de feu » (article à venir sur le blog) et partiellement le « Talisman de la Mort », et je n’ai pas tellement eu cette impression. On trouve des indices dans les paragraphes précédents, je pense, pour aider à choisir…

    Thörist à écrit :

    Au niveau des lancers de dés, c’est assez redondant, surtout lors des combats contre les boss qui ont beaucoup de vies. On lance les dés, on note les PV perdus, on relance, on renote, on relance, on renote. Quand on le fait vingt/trente fois d’affilé, c’est plus très fun.

    Toujours dans ma (très) faible expérience, il y a aussi la gestion de la chance (aggraver les blessures adverses ou amoindrir les miennes) sans compter la gestion de l’inventaire durant le combat (consommer des potions, utiliser tel objet, etc.).

    Thörist à écrit :

    Mes LDVELH préférés sont soit les plus clichés, soit au contraire les plus originaux x) ; et souvent nostalgiques.

    C’est noté ! Merci pour cette petite liste ! 🙂

    Thörist à écrit :

    Bon, déjà j’ai imprimé des feuilles de perso pour éviter d’écrire sur le livre. Ca s’abime très vite.
    Ensuite, les choix étant arbitraires et l’environnement souvent labyrinthique, j’ai mon carnet d’aventurier avec moi quand je joue

    Pour me premières aventures, j’ai fait pareil. Je ne suis pas allé jusqu’à un carnet (mais c’est pas idiot du tout !) mais j’avais des feuilles dédiées.Thörist à écrit :

    Mais si on prend la peine de jouer, de laisser le livre de côté quelques temps après être mort pour recommencer depuis le début sans énervement, il n’y a que comme ça que j’apprécie véritablement un livre dont vous êtes le héros !

    C’est exactement mon approche !!!

    J’ai tenté le Talisman de la Mort et je suis mort relativement rapidement. Du coup, j’ai conservé mes notes, j’ai rangé le livre, et je le reprendrai plus tard, afin d’y reprendre du plaisir sans pour autant en avoir oublié le contenu (ie. dans ma mémoir et dans mes notes).

    Thörist à écrit :

    Effectivement, en ce moment je m’amuse à donner des noms à mes personnages et voir combien d’aventure ils arrivent à enchaîner avant de mourir.

    Cela signie que tu y joue encore à l’heure acteulle, mi-2021 ?! C’est trop cool, ça ! Moi qui pensait limite faire de la nécromancie avec mes histoires de LDVELH au XXIeme siècle ! 😀

    Thörist à écrit :

    Ca m’a bien plu cet article et de partager un peu mon expérience de lecteur de LDVELH. J’ai hâte de savoir ton expérience sur tes 4 livres !

    Merci à toi pour ton partage d’XP, très interssant !

    L’article sur le premier est déjà prêt, reste à le relire et à la publier… 🙂

    @ Thörist:

    C’est noté !

    Autant ça m’a paru aisé dans le « Sorcier de la Montagne de Feu » (exploration de souterrains), autant j’ai eu plus de mal de le « Talisman de la Mort » (déplacement dans différentes zones géographiques assez larges, puis visite assez détaillée d’une cité).

  20. Je me permet d’ajouter le complément que tu m’as envoyé par messagerie…

    (D’ailleurs, désormais, il est possible d’ajouter des images aux commentaires !)

    Salut !
    Bon j’ai pas pu le poster sur ton blog en comm alors en complément je met la photo de mon carnet d’aventurier des LDVELH !

    Par contre tu vas être frustré par les collines maléfiques. C’est une histoire en 4 tome

    Oui, je sais que c’est le premier tome d’une saga en 4 parties. Mais je ne voulais pas tout acheter tant que je n’avais pas vérifié que j’accrochais aux LDVELH (dans un premier temps), et que le tome 1 me plaisait bien (dans un second temps).

  21. Ekho à écrit :

    Cela signie que tu y joue encore à l’heure acteulle, mi-2021 ?!

    En effet, je n’ai jamais arrêté, j’en achète régulièrement et pour certains je ne les ai jamais terminé. C’est pour ça que d’ailleurs que je les reprend tous dans l’ordre, en nommant/notant chaque héros tentant l’aventure, sorte d’incarnation d’un champion éternel du multivers LDVELH. Pour me forcer à les terminer, aller au bout, et redécouvrir ces livres des années après.

  22. @ Ekho:
    Ah super, merci pour le partage ^^ J’avais pas vu le bouton sélectionné des fichiers haha.
    C’est un peu naïf, mais je vois dans l’écriture de mon carnet dédié aux LDVELH un côté ‘Indiana Jones et la dernière croisade’. Je m’imagine un jour faire découvrir les LDVELH à mon fils et plus tard lui prêter le carnet contenant mes plans et notes permettant d’aller au bout de l’aventure haha.

    Pour illustrer la difficulté, on voit sur le carnet que j’en suis au 20e héros. Et dans la 3e édition des LDVELH, l’épreuve des champions est le 12e tome. Ca fait 1,6 tentative, soit en moyenne 1 mort par livre.
    Dans la réalité, je constate une sorte de cycle dans la difficulté des livres. Pendant 3 ou 4 tomes, je perds en moyenne 3 à 4 fois par livre. Puis arrive quelques tomes faciles que j’enchaîne avec un héros. Et ça recommence.

    Je poste ma petite collection de LDVELH. Il manque les loups solitaires sur la photo par contre. Au-delà de mes livres préférés déjà mentionnés, je rajoute une liste des livres les plus originaux à mon sens :
    – Le manoir de l’enfer : En + des ficelles classiques, il y a ici une gestion de la peur. Plus on croise d’événements étranges, plus la peur s’empare de nous conduisant inéluctablement à la mort.
    – Les sombres cohortes : Dans ce tome, nous devons recruter différents mercenaires pour grossir notre armée et gagner la bataille qui se prépare. Ca change.
    – L’élu des six clans : Ici, non seulement nous avons des pouvoirs, mais nous démarrons l’aventure empoisonné ! Le poison se répandra suite à des actions un peu trop violentes pour le corps et si le corps entier est atteint… C’est la mort !
    – La tour de la destruction : Une notion intéressante ici est la gestion du temps, car il nous est compté ! Il va falloir choisir entre explorer pour devenir plus puissant ou foncer à l’assaut de la tour mais gare si l’on tarde trop…
    – Les mondes de l’aleph : Gardien d’un artefact dont dépend le sort de l’univers, nous sommes poursuivis de monde en monde. Mais si l’on s’attarde trop sur une planète nous laissons une trace psychique permettant à nos ennemis de nous retrouver.
    – La galaxie tragique : Fier capitaine de vaisseau spatial, nous cherchons le chemin du retour, perdu dans une galaxie inconnue avec notre équipage. Combats spatiaux, choix des membres d’équipage nous accompagnant sur une planète à la recherche d’indices, une autre expérience originale.
    – Le combattant de l’autoroute : Mad Max en LDVELH. Il faut trouver son chemin, gérer l’essence, affronter les survivants dans des machines sentant la mitraille et le pétrole. Sympa ^^.
    – Le marais aux scorpions : Un livre où il est quasi impossible de perdre. Tous les chemins sont bons, il s’agit avant tout d’exploration et de souffler un peu après s’être acharné à réussir les livres précédents.

    Ekho à écrit :

    @ Thörist:

    …et j’allais oublier… Bon retour sur le Blog, mon cher Thörist !!!

    Merciii ! C’est sympa de voir que tu continues à le tenir, pleins d’articles à rattraper ^^.

  23. @ Thörist:

    Je trouve ça trop cool comme démarche.

    Mais pas trop chronophage ? En gros, tu passe combien de temps sur un LDVELH ? En cumulé (heures réelles de lecture) ? Et en calendaire (globalement, tu l’as commencé tel jour et tu l’as terminé X jour plus tard, compte tenu de ton emploi du temps général) ?

    Thörist à écrit :

    Ah super, merci pour le partage ^^ J’avais pas vu le bouton sélectionné des fichiers haha.

    Sans doute parce que j’ai ajouté cette fonction ce matin… 😀

    Je te suis carrément sur le côté Indiana Jones ! De mon côté, mes fiches d’aventure sont brûlées tout autour, pour faire vaguement « style parchemin » et m’immerger un peu plus dans l’ambiance.

    j’en suis au 20e héros.

    Oui, je m’étais fait la réflexion !!! 😀

    – Le manoir de l’enfer : En + des ficelles classiques, il y a ici une gestion de la peur. Plus on croise d’événements étranges, plus la peur s’empare de nous conduisant inéluctablement à la mort.

    Je me l’étais noté, il a généralement de très bonnes critiques. Mais je voulais commencer avec de la bonne grosse fantasy qui tâche.

    – Les sombres cohortes : Dans ce tome, nous devons recruter différents mercenaires pour grossir notre armée et gagner la bataille qui se prépare. Ca change.

    Très interessant ! Un scénario qui change du classique donjon ou équivalent !

    – L’élu des six clans : Ici, non seulement nous avons des pouvoirs, mais nous démarrons l’aventure empoisonné ! Le poison se répandra suite à des actions un peu trop violentes pour le corps et si le corps entier est atteint… C’est la mort !
    – La tour de la destruction : Une notion intéressante ici est la gestion du temps, car il nous est compté ! Il va falloir choisir entre explorer pour devenir plus puissant ou foncer à l’assaut de la tour mais gare si l’on tarde trop…
    – Les mondes de l’aleph : Gardien d’un artefact dont dépend le sort de l’univers, nous sommes poursuivis de monde en monde. Mais si l’on s’attarde trop sur une planète nous laissons une trace psychique permettant à nos ennemis de nous retrouver.

    L’ajout de composants additionnels (poison, temps, trace psi…) à la fiche d’aventure standard permet de varier les aventures. Un bon point pour renouveler les expériences…

    En tous cas, merci pour ces conseils de LDVELH, j’y piocherai allègrement lorsque j’aurai terminé mes 4 premiers (à moins que je continue directement sur les 3 autres tomes de Sorcelerie).

    C’est sympa de voir que tu continues à le tenir, pleins d’articles à rattraper ^^.

    Pas tant que ça, il n’y en a qu’une grosse dizaine (et trés ecclectiques) depuis que j’aie relancé le blog. 🙂

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